Bonjour bonjour, alors c'est ma toute première fanfic (pitié ne me mangez pas) autant écrite que publiée,
donc je ne suis pas super à l'aise ^^' j'ai fait de mon mieux, j'espère que ça vous plaira.
Merci beaucoup de la lire, vous êtes tous de magnifiques licornes et je vous aime!
Ah et n'hésitez pas à laisser une petite review pour me dire ce que vous en pensez, ça me ferait grandement plaisir!
(et gros merci à Anorluin de m'avoir guidée sur ce site et de m'avoir relue !)
Partie I - Installation
Une bonne partie des nations européennes était présente dans le salon, et pour une fois ce n'était pas dû à une des réunions imposées par Allemagne. Autre fait miraculeux, aucune dispute n'avait encore éclaté parmis les représentants (mis à part Lovino qui insultait tout le monde), alors que c'était d'ordinaire une chose inévitable. Mais Angleterre étant en retard, chacun devait inconsciemment attendre son arrivée pour que Francis et lui donnent le coup d'envoi des hostilités. Ce soir-là, les nations ne s'étaient pas réunies pour parler d'alliance, d'histoire, d'économie ou de géopolitique en général. Ce soir-là, elles s'étaient réunies... Pour leur soirée annuelle devant l'Eurovision, pop-corn, pizza, gâteaux et boissons diverses à l'appui.
La soirée se passait chez les italiens. Les tensions entre Ukraine et Russie avaient dissuadé les représentants d'aller directement sur place, et tout le monde avait poliment refusé la proposition de Ludwig de le faire chez lui de peur qu'il leur prépare une réunion-surprise le lendemain (voire le soir même d'après les plus médisants). Outre Francis, Ludwig, Féli et Lovi, il y avait Pologne, Autriche, Pays-Bas, Danemark, Australie qui avait fait le déplacement avec son koala, Grèce (et quelques-uns de ses inévitables chats), Espagne, Norvège, Belgique, Suède qui avait avec lui amené (plus ou moins de force) les autres nations du club des nordiques, et Prusse qui s'était encore invité tout seul en déclarant que l'awesome lui ne pouvait être tenu à l'écart d'une awesome soirée. Ukraine avait dû rester chez elle pour l'organisation, et personne ne savait si Biélorussie allait se décider à venir après la colère noire qu'elle avait piqué devant "l'injustice totale de cette garce envers grand frère". Quant à Arthur... Il avait cette année encore écopé de la lourde tâche d'empêcher Alfred de venir à la soirée. L'américain tenait absolument à faire de ce concours européen un show à sa manière de héros, et lesdits européens tenaient tout aussi absolument à garder le concours tel qu'il était, déjà bien assez kitsch et clinquant à leur goût.
La porte s'ouvrit soudain, non pas sur Arthur mais sur Natalya... Et Ivan derrière elle, plus ou moins traîné.
"Viens grand frère, on va montrer à cette idiote qui ose t'empêcher de concourir qu'on est les meilleurs ! J'ai modifié mon passage spécialement pour qu'il nous représente tous les deux et je vais gagner pour toi !"
"Et bien voilà qui est inattendu... Bonsoir Natalya, bonsoir Ivan" risqua un Ludwig un peu hésitant devant la furie biélorusse.
"Mon cher Ivan, je ne voudrais pas paraître impoli, se lança Francis après quelques minutes de silence gêné presque absolu (à l'exception de Natalya qui continuait à parler sans s'arrêter), mais tu n'étais pas sensé boycotter l'Eurovision cette année ?"
La question, posée au soulagement général, eut le mérite de faire taire la Biélorussie quelques instants, que son grand frère mit à profit pour répondre avec son habituel sourire faussement innocent.
"Mon gouvernement le boycotte et ça ne sera pas retransmis chez moi, mais ma petite soeur est venue et leur a expliqué que ce n'était pas gentil de me priver d'une belle soirée avec mes amis."
S'ensuivit un autre instant de silence, où chacun imaginait sans peine la venue et "l'explication" de Natalya au gouvernement... Même Poutine n'était pas toujours capable de tenir tête à la farouche allégorie lorsque celle-ci se mettait en colère et exigeait des avantages pour son frère.
"Veeeee... Vous voulez de la pizza ? Lança Féliciano avec son sourire habituel sur les lèvres. Il avait été triste que Ludwig lui interdise de faire des pâtes pour la soirée, mais la pizza c'était tout aussi bon et c'est vrai que ça changeait un peu."
Son intervention eut le mérite de détendre l'atmosphère et les discussions se relancèrent peu à peu. Le Bad Touch Trio commençait à parier sur lequel d'entre eux gagnerait cette année (encore), lorsque la voix de Lovi se fit entendre au-dessus des autres.
"Bon, qu'est-ce qu'il fout le bouffeur de jelly (son surnom du moment pour Arthur), c'est presque l'heure et il est en retard ce connard !"
"Lovi, mi amor, répondit son amant espagnol, tu sais que ça prend du temps de s'occuper d'Alfred, je suis sûr qu'il fait de son mieux pour nous rejoindre."
Comme en écho à ses paroles, la porte se rouvrit sur un Arthur à l'allure un peu fatiguée... et un peu énervée aussi.
"Bonsoir mon lapin, tu as réussi à éloigner notre incorrigible héros de fils ?" Fit Francis avec un grand sourire en s'approchant du nouvel arrivant.
"Shut up, bloody frog ! L'an prochain c'est toi qui t'en charge, c'était ma troisième année de suite, je n'en ferai pas une de plus !" Répondit Arthur l'air menaçant.
"L'awesome moi repose la question de Francis, tu as réussi à éloigner l'hyperactif ?" Intervint Prusse un peu inquiet.
"Grmbloui, je l'ai envoyé chez Matthew pour qu'ils fassent un camping sauvage en pleine forêt canadienne."
"Et tu oses dire que c'est toi qui t'en charge alors que tu n'as fait que refiler le sale boulot à Mattie ?" Francis avait un grand sourire en pensant à ses jumeaux en train de faire du camping.
"How dare you..." rougit Angleterre en faisant mine de poursuivre sa phrase.
"Vos gueules à tous, ça commence !" Hurla Lovino pour que tout le monde l'entende.
En effet, le logo de l'Eurovision venait d'apparaître sur l'écran. La phrase de Lovi eut comme un effet magique, et toutes les nations se mirent à chercher frénétiquement une place assise. Comme de bien entendu, il n'y en avait pas assez, et même les places sur le tapis furent vite envahies. Au point qu'il fallut faire des compromis. Féli se retrouva comme d'habitude, content, sur les genoux de Ludwig, à côté duquel se trouvait Antonio qui portait Romano (ce dernier ayant pesté qu'il n'avait pas besoin de ça avant de revenir en boudant). Francis s'était arrangé, à son plus grand bonheur, pour avoir Arthur sur ses propres genoux, argant qu'il ne parviendrait pas à avoir mieux tout en arborant un grand sourire plein de sous entendus.
Le coup d'envoi de la soirée était lancé, chaque nation installée avec boissons et nourriture à portée de main. Tous les 26 pays finalistes n'étaient pas présents, mais la majorité était là et prête à défendre ses couleurs. Parmis les présents, Pologne ouvrait le bal, avec de l'avis général une jolie représentante dotée d'une voix assez puissante, ainsi que...
"Veeee... Comment elle tient sa robe ?"
"Les miracles et la magie de la haute couture" répondit Francis avec un clin d'oeil.
"Taisez-vous, c'est mon tour ! Regarde grand frère, cette performance elle est pour toi et moi, j'ai personnellement supervisé leur entraînement !"
Natalya venait de parler en défiant toutes les nations présentes d'un regard noir, l'air de dire qu'elle n'hésiterait pas à étouffer celui qui interromprait le passage de ses artistes. La prestation terminée, tous se regardaient d'un air gêné et hésitant jusqu'à ce que Prusse prenne la parole.
"Le génial moi se demande pourquoi tu as eu besoin de mettre un couple en blanc qui chante une histoire d'amour niai... enfin très romantique – il s'était ravisé juste à temps grâce à un coup de coude de son frère - avec un baiser à la fin... Et surtout pourquoi les faire chanter sur un hydroglisseur."
"C'est un symbole de l'union forte entre grand frère et moi" répondit la concernée avec un air hautain.
Elle se mit ensuite à couver Ivan d'un regard que celui-ci jugea suffisamment rose pour motiver un déplacement stratégique à l'autre bout du tapis. Peut-être qu'un jour il parviendrait à débarrasser sa soeur de son envie quasi psychotique de l'épouser. Un jour lointain. Très lointain.
Vinrent ensuite quelques pays dont Autriche, qui tint à souligner les multiples talents de son chanteur-peintre-musicien-etc, ce qui provoqua d'ailleurs une énième dispute entre Ludwig et lui sur la nationalité de Beethoven. Passaient ensuite des pays dont les représentants étaient absents, puis les Pays-Bas. Ses artistes, appréciées mais jugées un peu froides par les autres nations, provoquèrent une remarque d'Antonio.
"Elles se ressemblent beaucoup non ? C'est normal ?"
"Ben... Dans la mesure où ce sont trois soeurs, dont deux jumelles, je pense que oui."
"Ah. Ah oui en effet..."
"Pfff... T'es con bastardo, ils l'ont dit au début."
"Mais mi corazon, tu étais en train de me parler à ce moment-là."
"Je vois pas le rapport connard !"
La conversation aurait pu continuer un moment si Féli n'avait pas tiré son frère par la manche en lui parlant.
"Regarde fratello, ça va être à nous ! En plus je suis content, cette année tu m'as fait confiance pour le gérer tout seul !"
A ces mots, tous ressentirent un léger malaise. Ludwig eut même le courage, ou plutôt le temps, de parler avant le jumeau de son partenaire.
"Féli, comment ça tu t'en es occupé tout seul cette année ?"
"Espèce d'idiot tu l'as fait dans mon dos ! Pourquoi tu ne m'as pas prévenu quand c'était le moment ?"
"Maiiiiiis je croyais que tu avais dit que tu me laissais faire parce que ça ne t'intéressait pas cette année ?"
"Calmez-vous tous, intervint Bella, je suis certaine que Féliciano s'en est très bien sorti, il n'y a aucune raison qu'il ait fait des bêtises, la façon de faire de l'Italie à l'Eurovision est la même depuis des années, il n'a eu qu'à continuer..."
Le reste de la phrase fut rendu incompréhensible par l'énorme éclat de rire commun de Gilbert, Francis et même Antonio qui faisait pourtant de son mieux pour se retenir. En lieu et place des habituelles couleurs sobres et de la chanson d'amour, l'artiste italien chantait sur le karma occidental au milieu de couleurs pastels et accompagné d'un danseur déguisé en gorille. Il y eu un instant de flottement sur le canapé et soudain...
"Je vais te tuer espèce d'idiot ! On est ridicules tous les deux à cause de tes conneries !"
"Veeee ! Je pensais que tu aimerais bien, ça parle aussi de jolies filles et de sex appeal !"
Antonio, presque les larmes aux yeux à force de se retenir de rire devant la performance et la tête de son petit ami, tentait tant bien que mal d'empêcher son Lovi d'attaquer l'autre côté du canapé, aidé par un Ludwig protecteur qui cachait mal un sourire devant l'incommensurable talent de son Féli pour se mettre dans les ennuis à partir de situations pourtant simplissimes.
"Bon allez les gars, lança Danemark qui intervenait pour la première fois, maintenant qu'on a fini les clichés, on passe aux choses sérieuses, vous allez voir MA représentante, et laissez moi vous dire qu'elle ass... AAAAAAARGH ! Qui a fait ça ?!"
Soudain la porte s'ouvrit avec fracas, dans un rire bien connu de tous...
"HAHAHA ! Le héros est arrivé, la soirée peut commencer !"
