Salut à tous, ici Ozymandyas, pardon, Osymandyas. Voici le premier chapitre d'une histoire que j'espère plutôt longue. Ce crétin de résumé au début est trop court et ne me permet pas de tout dire en bonne et due forme, alors voilà :

Comme dit, l'humour disparaitra peu à peu, pour laisser plus de place au mystère, voire à une certaine forme d'horreur (à voir comment j'adapterai). C'est dans ce but que le rating est M.

Je ne suis pas à l'aise avec les romances, donc à priori il n'y en aura pas (d'autant que cela ne concernera pas Harry, mais plutôt d'autres personnages). Ça ne collerai pas vraiment à l'atmosphère, ni aux personnages.

L'univers de Naruto sera surtout présent à travers des références (personnages, attaques, etc.), mais j'essayerai de les minimiser et de les expliquer, donc à priori, pas besoin de connaitre le manga/anime pour lire cette fic.

J'ai eu envie d'écrire ma porpre version de la fic de JohnDeath, traduite en français par Auctor :La découverte de Harry Potter (une fic assez ancienne, puisque sa traduction date de 2009 ! (i ans !)), c'est le résultat !

Si vous estimez que j'ai besoin d'un bêta, dites-moi.

Enjoy…

Chapitre I : Rencontre du troisième type

24 juillet 1991

Le ciel de nuit brillait d'une douce lueur, dispensée par une lune immense et blanche. Sous cette lumière, une silhouette noire s'avançait dans la longue rue, seule être vivant au dehors à cette heure tardive. C'était une dame plutôt âgée, vraisemblablement la soixantaine. En somme, rien d'extraordinaire. Cependant, ses habits dénotaient dans la paisible banlieue anglaise où elle déambulait librement. Elle portait une longue robe de velours verte et un large chapeau noir à pointe. Quelqu'un de vraiment habillé étrangement ici. Alors qu'elle s'enfonçait plus profondément dans la zone résidentielle de Privet Drive, son pas assuré devenait plus hésitant, la faisant ralentir de plus en plus. Finalement, elle s'arrêta devant la maison numéro 3. Elle inspira profondément. Son expiration était plus saccadée, comme si son origine était stressée. Et pour être stressée, elle l'était énormément. En effet, Minerva McGonagall avait pour mission, donnée directement par le directeur Dumbledore, d'informer un jeune garçon de son état… particulier.

Le jeune garçon, répondant au nom d'Harry Potter, vivait chez ses oncle et tante et avait onze ans environ. De plus, son état était réellement particulier. Sorcier. Il n'y avait que deux manières de réagir à la nouvelle de cet état, pour le coup réellement particulier. Car oui, le jeune garçon auquel Minerva McGonagall allait rendre visite était un sorcier, tout comme dans les contes et légendes antiques. Mais pas n'importe quel sorcier, un sorcier particulièrement spécial : le Survivant. À l'âge de seulement un an, il avait anéanti le plus grand mage noir des trois derniers siècles, si terrible qu'encore aujourd'hui, près de dix ans après sa disparition, son nom était encore tabou : Lord Voldemort. Malheureusement pour lui, ses parents étaient morts se même jour, privant le bébé d'une enfance heureuse. Judicieusement, le directeur Dumbledore avait prit la décision de la laisser aux mains de son oncle et de sa tante, jusqu'à aujourd'hui. Et Minerva McGonagall avait pour dure mission de le lui annoncer. Elle inspira une deuxième fois et reprit son chemin. Arrivée devant le 4 Privet Drive, elle s'arrêta net. Elle y était. Derrière cette porte habitait Harry Potter. Ça y était, elle allait enfin rencontrer le Survivant. Son cœur tentait par tous les moyens de s'échapper de sa cage thoracique, notamment grâce à une série de coups rapides et puissants sa respiration sifflait et une goute de sueur perla sur son front. Qu'allait-elle rencontrer ici ? A quoi ressemblait le jeune garçon ? Était-il bien portant ? Comment allait-il réagir à la nouvelle de son état ? Tant de question dont elle n'aurait pas les réponses tant qu'elle ne se déciderait pas à rentrer dans le jardin du pavillon et à toquer à cette porte.

Habituellement, les jeunes personnes à qui on annonçait cet état de fait réagissaient de deux manières. Le premier type de personnes prenait leur annonciateur pour un fou, jusqu'à la démonstration de magie de ce dernier, prouvant sans équivoque l'existence de cet état de fait : la magie est bel et bien réelle. Le deuxième type de personnes, dès l'annonce de la nouvelle, voyaient leurs yeux se remplir d'étoiles et un sourire capturer leur visage. La magie existait !

Soudain, son cœur arrêta complètement de marteler dans sa poitrine, juste pour un instant. Elle avait entendu une voix. Non pas venant de la rue ou du pavillon, non… elle était dans sa tête. Ecartant immédiatement l'hypothèse d'une folie précoce due à une pression et un stress excessifs, conjoints à une nuit avancée propice aux hallucinations, elle se mit à écouter. ''Bienvenue dans mon domaine, professeur McGonagall. Entrez donc, la porte est ouverte.'' A ces mots, la porte d'entrée du 4 Privet Drive s'ouvrit d'un coup. McGonagall sursauta. Qui lui parlait donc ? Qui était-il pour communiquer ainsi ? Comment savait-il qui elle était ? Que l'attendait-elle à l'intérieur ? Se redonnant un semblant d'ébauche de contenance, elle tenta d'analyser ce qu'elle venait d'entendre. Qui aurait bien pu faire un tel acte ? Le Survivant ? Impossible, voyons, pas à un tel âge ! Cependant la voix était celle d'un garçon… Décidant d'occulter totalement ce qu'elle avait entendu, elle s'avança vers la porte. Un pas, deux pas, trois pas… Elle s'arrêta. La voix reprit ''Et bien, professeur, qu'attendez-vous ? Entrez, vous n'avez rien à craindre…'' Cette fois-ci, McGonagall frissonna. Elle reprit néanmoins sa route inexorable vers la porte d'entrée de là maison. Quatre pas, cinq pas, six pas, sept pas. Elle pénétra dans la maison. La voix avait dit qu'ici était son domaine. Les battements du cœur de Minerva McGonagall s'accélérèrent une nouvelle fois. Et si Harry Potter était réellement celui qui la stressait ainsi ? Après tout, il lui a bien fallut des aptitudes particulières pour vaincre Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.

La voix retentit à nouveau. ''Avancez donc, professeur. Venez au salon.'' Minerva s'avança droit dans le couloir qui servait d'entrée aux habitants de cette maison. Alors qu'elle poursuivait sa route vers ce salon, elle embrassa du regard tout ce qu'elle voyait. Elle fut immédiatement attirée par un petit placard, sous l'escalier menant au deuxième étage. Sans vraiment savoir pourquoi, elle jeta un coup d'œil à l'intérieur. Elle eut un hoquet de surprise. Du sang. Partout. Il recouvrait chaque mur, chaque parcelle de bois. Séché et coagulé depuis longtemps. Le professeur McGonagall eut un haut le cœur. ''Fascinant, n'est ce pas, la cruauté des hommes… Chaque goutte de sang versée ici a été payée au centuple par les habitants de cette maison.'' Sans pouvoir se retenir plus longtemps, elle laissa rejoindre ses tripes à l'espace confiné, saturé de l'odeur du sang. ''Quand vous aurez terminé veuillez sortir de cet endroit et aller à votre droite, afin de vous lavez la bouche. Je déteste parler avec des gens possédant une haleine aussi fétide que ce à quoi la vôtre doit ressembler. Poursuivez ensuite jusqu'au salon.'' Minerva tremblait. Rien ne l'avait préparé à cela. Rien.

Lorsqu'elle sortit de la salle de bain, après s'être abondamment lavée la bouche, Minerva McGonagall inspira profondément une troisième fois de la soirée. Elle s'avança avec un semblant de ce qui aurait pu paraitre comme une démarche assurée vers le salon. À son approche, la porte séparant son but d'elle-même s'ouvrit. Devant elle se déroulait un spectacle des plus déroutants. Le salon était plongé dans le noir, avec pour seule lumière celle de la lune. Mais même avec aussi peut de luminosité, la professeur put voir parfaitement la scène qui se déroulait devant elle. La pièce était vide, les murs noirs et rouge sombre. Seul trois meubles et un tableau rompaient l'incroyable continuité de couleur de l'endroit. Deux fauteuils de cuir noir et une table basse d'ébène. Le tableau la fit frémir. Il figurait un être humanoïde au sommet d'une pile de cadavres ensanglantés. Il tenait au dessus de sa tête en un geste triomphant un sceptre dont la pierre rougeoyante illuminait les ombres de la peinture. Tout était si noir, si… monstrueux. ''Vous appréciez l'art, professeur ?'' Minerva sursauta. Tout à sa contemplation de l'œuvre dont s'échappait un certain sentiment de beauté, malgré l'horreur de la scène, elle n'avait pas fait attention à la silhouette assise dans le fauteuil de cuir situé au dessous du tableau. La voix repris. ''Asseyez-vous, je vous en prie. Vous m'avez l'air faible, je ne voudrais pas vous voir défaillir.'' A ces mots, le professeur prit place machinalement dans le siège vide, en face de son interlocuteur. Elle prit le temps de le détailler : de longs cheveux noirs de jais, des yeux émeraudes, tachetés de noir et de blanc. Une peau pâle et lisse. De plus, il portait un ensemble noir indéfini qui cachait avec une efficacité toute relative des muscles qui semblaient développés. Elle se racla la gorge.

« Pouvons-nous communiquer par la voix je vous prie ? »

« Bien entendu, chère madame. »lui répondit la silhouette, du fond de son fauteuil.

Ni Minerva McGonagall ni la silhouette ne parlèrent pendant les instants qui suivirent.

« Puisque vous ne semblez pas vouloir commencer, je vais me présenter. Harry James Potter. Je vous dirais bien que je suis ravi de vous rencontrer, mais je risquerais d'être un peu trop mensonger dans mes propos. Aussi, je vous pose cette question, professeur Minerva Agnès Fiona McGonagall, directrice adjointe de la prestigieuse école de Magie Poudlard, pourquoi avoir tant tardé à m'annoncer mon état de sorcier ? »

Tout le courage et la préparation que McGonnagal avait emmagasinée en prévision de ce moment si particulier furent brisés net. Le teint de sa peau vira au blanc crayeux. Elle sentit tout son corps faiblir et son esprit s'en aller. Elle réussit dans un effort surhumain et absolument incroyable à rester conscient et à ne pas s'affaler dans son fauteuil. Tentant de remettre de l'ordre dans ses pensées, elle ne put qu'extirper de sa bouche un magnifique, mais totalement disgracieux « QUOOOOI ?! » Lui !? Harry Potter !? Impossible ! Enfin ! Comment avait-il fait pour maitriser aussi bien sa magie à un si jeune âge, et de plus sans baguette, jusqu'à communiquer par la pensée ! Et, de plus, comment savait-il son nom et sa profession ? Qui avait-il pu lui dire ? De tous les types de réactions auquel elle aurait pu s'attendre, à savoir la dénégation et la joie, elle faisait face au troisième : la connaissance préalable. Tout bonnement incroyable.

« Professeur McGonagall, je vous croyais mieux éduquée. On ne dit pas ''quoi'' mais ''pardon''. »

Trop choquée pour réagir, Minerva se redressa sur son siège et se tint muette.

« Et bien, professeur, pouvez-vous me répondre, maintenant que vous êtes mieux installée ? »

Avec une lueur d'effarement sur son visage, McGonagall balbutia : « Comment savez-vous ? Comment pouvez-vous savoir !?.

« Puisque vous ne me semblez pas vouloir répondre à ma question, je vais répondre à la vôtre, puis vous ferez de même avec la mienne. Tout ce que je sais je le dois à Manda. Je ne vous dirai rien d'autre, il veut que rien ne soit divulgué à son sujet. Veuillez répondre à ma question, s'il vous plait. »

Le professeur McGonagall, encore effarée, tenta un instant d'imposer plus de détails, mais bafouilla quelques mots : « Je ne sais pas. Je me le suis toujours demandé. » Le silence revint dans la pièce, pesant. De longs instants s'écoulèrent sans qu'aucun des deux protagonistes ne bougent. Finalement, la silhouette, désormais identifiée comme étant Harry Potter, reprit la parole : « N'avez-vous pas quelque chose d'autre à me transmettre ? » A ces mots, McGonagall sembla revenir à elle.

« Bien sûr. Evidemment. Excusez mois de ne pas vous l'avoir donnée plus tôt. »

Elle lui tendit une lettre.

« Cette lettre contient toutes les informations dont vous aurez besoin pour cette année scolaire. Veuillez noter que je viendrai vous chercher le 1er août pour votre première confrontation avec le monde sorcier. »

Le ton de la professeur était devenu professionnel et protocolaire..

« Voyons, professeur, j'ai déjà cherché depuis longtemps tout ce dont il m'était nécessaire au chemin de traverse. »

« Même votre baguette ? »

« Même elle. Voyez plutôt. »

A ces mots, il fit glisser de sa manche une longue baguette immaculée d'un geste ample et calculé.

« Bois d'If et crin de Sombral, 37,7cm, souple. Un ouvrage admirable selon Ollivander, bien inutile, selon moi… »

La baguette était fait d'un unique morceau d'If ciselé, teint de noir pour le manche et laissé aux couleurs naturelles du bois pour le corps même de l'ouvrage. Le tout était parcouru de fines rainures d'or et d'un cercle de paillettes d'or pour la garde. Sur toute sa longueur, exceptionnelle, cela va de soit, des petits sillons étaient gravés sur le bois poli.

« Magnifique… murmura McGonagall, sans avoir remarqué la dernière phrase de son vis-à-vis en tendant la main pour pouvoir la regarder de plus près. »

« Allons professeur, vous ne croyez tout de même pas que je vais vous laisser la manipuler. Après tout, qui sait où vos mains ont trainé ? »

La professeure parut outrée.

« Bien, reprit Harry, je crois que tout est en ordre. Nous nous verrons donc le premier septembre à Poudlard. »

« Attendez, Mr Potter, le protocole indique clairement que je ne dois pas vous laisser seul le jour de découverte du monde magique. Vous devez venir avec moi ce jour-là. »

Le ton de McGonagall était à nouveau professionnel.

« Soit, j'accepte, répondit Harry après quelques instants, je viendrai. »

« Fort bien. Je vais donc m'en aller. »

Alors qu'elle faisait mine de se lever, elle demanda :

« Je ne vous l'ai pas demandé, mais où sont vos tuteurs ? les Dursleys, rajouta-t-elle en voyant la mine dubitative de son interlocuteur. »

« Je les ai envoyé dormir, répondit Harry d'un ton sec et soudain beaucoup plus cassant. »

La professeure perçut une pente glissante sur laquelle ne pas s'engager avec ce sujet de conversation.

« Dans ce cas, je ne vois pas d'obligation de rester plus longtemps. Je vous charge de leur annoncer la nouvelle. Nous nous reverrons le premier août pour votre visite du Chemin de Traverse, soyez la à neuf heures trente précise. »

« A jeudi, professeur. »

A ces mots, la vision du professeur McGonagall se troubla et ondula. Un son inquiétant se fit entendre, comme une expiration d'air. Le bruit s'intensifia et sa vue se brouilla simultanément. Elle eut juste le temps de voir Harry Potter se lever et se tourner vers un coin de la pièce. Les derniers mots qu'elle entendit furent « Viens à moi, Manda, nous devons discuter. » Elle essaya en vain d'éclaircir son esprit pour observer la scène, afin de découvrir l'identité de l'inconnu à qui Harry Potter avait parlé, mais avant qu'elle ait pu découvrir qui était ce Manda, sa vue se noircit. Elle se sentit étrange, comme poussée et tirée à la fois, mais également comme si elle chutait et qu'on la retenait en même temps. Durant un court instant, la sensation persista, malgré ses efforts pour la faire disparaitre. Lorsque sa vision redevint nette, Minerva s'aperçut qu'elle n'était plus à Privet Drive, mais à la bordure de Pré-au-Lard, le village sorcier situé sur la route menant à Poudlard. Reprenant ses esprits, elle organisa ses souvenirs et tenta de comprendre ce qu'elle venait de vivre. Quel genre de magie était-ce là ? Et quel genre de sorcier était Harry Potter pour la maitriser ? Sans avoir pu répondre à ces questions épineuses, elle se dirigea vers Poudlard. La première chose qu'elle fit en arrivant fut aller à la rencontre du directeur. Il lui faudrait discuter longuement de ce qu'elle venait de vivre avec le professeur. Un de ses bonbons au whisky pur feu l'aiderait sûrement aussi.

J'espère que ça vous a plu !

Envoyez moi vos critiques (constructives si possible), ça m'aidera à m'améliorer.

Je n'ai pas assez de chapitre d'avance pour imprimer un rythme régulier, mais je pense que je posterai environ toutes les deux semaines un chapitre.

A une prochaine, Ozymandyas (pardon, Osymandyas)