Pairing : Six chapitre, six couple ! Pas très dur à deviner…
Rating : T (lemon, lemon !)
Disclaimer : Je suis devenue Tenpôiste (Qui pratique le Tenpôisme, c'est-à-dire le culte du dieu Tenpô).
Et voui et voui ! On ne cesse de faire des yaoi avec nos quatre voyageurs préférés, mais on ne pense jamais à leur incarnations céleste d'il y a 500 ans, qui sont pourtant…Nyaaaah, ça y est, je bave ! Enfin, j'espère que tout le monde a vu la deuxième saison en anime…Bon. On va résumer pour celles (ou ceux) qui ne sont pas au courant (Ouh ! Honte à eux !) : Il y a 500 ans, Sanzô, Hakkai, Gojô était des dieux vivant au royaume céleste sous les noms de Konzen Dôji, Maréchal Tenpô et Général Kenren. Bon, un jour Gokû a débarqué, patati et patata, Konzen l'a adopté contre son gré (Merci Kanzeon…) puis y'a eu des magouille pas très très net de la part du père de Nataku (Vous savez, celui qui a tué Gyumaô…) et alors ben nos héros, ils ont commencé à se rebeller…Et après…Et après je ne sais pas, tout n'est pas dit dans la saison 2…Désolée.
Et aucun des personnages ici ne m'appartiennent, bouh, pas juste…
Suite de OS.
Au fil du temps, le Royaume Céleste
Chapitre 1 : Soleil
Konzen était allongé sur son lit, un livre en main (celui que Tenpô lui avait prêté le jour précédent, d'ailleurs…). Ses yeux améthyste suivaient rapidement les lignes, ses longs cheveux blonds, pour une fois défaits, coulants sur ses épaules (1)
Il faisait beau, le soleil déclinant entrant à flot dans la chambre, éclairant le pied du lit et réchauffant le couvre-lit violet.
Un silence paisible et délectable s'était installé avec douceur, troublé par le seul bruit des oiseaux dans le jardin.
On pouvait entendre aussi, dans le lointain, des voix d'enfants jouant dans la cour impériale.
Oui, c'était calme, et c'était appréciable.
Car il était rare que la chambre de Konzen soit calme.
Depuis que ce crétin de singe était arrivé.
Ah, il le retenait, celui-là !
Et il retenait la vieille, aussi ! Elle était gonflée de lui confier la garde de ce gosse !
Le blond grogna.
Ben tiens !
Il suffisait qu'il pense à cet imbécile pour que son moment de quiétude soit gâché !
Konzen reposa son livre en grommelant que décidément, ce singe lui pourrissait la vie même quand il n'était pas là…Alors qu'est-ce que c'était quand…
« Konzeeeeen ! »
…Quand il était là.
Nooon ! S'il vous plait, faites que je sois encore tranquille quelques minutes ! Supplia intérieurement Konzen en joignant les mains, juste avant que Gokû ne débarque dans sa chambre.
« Konzen, Dis, c'est quoi, comme fleurs ? » Demanda Le brun en tendant une brassée de plantes colorées et odorantes, tout sourire.
Konzen les regarda un long moment avant de reculer en haussant les épaules. « Je n'en sais rien, je n'en ai jamais vu des comme ça avant. Tu les as trouvées où ?
-Mmh, dans un champs, assez loin.
-Tu t'es aventuré loin dans le royaume céleste ?! » Gokû baissa les yeux, intimidé. « Tu es fâché, Konzen ?
-…Non…Donne-moi ces fleurs, je vais les mettre dans un vase. » Le brun eut un immense sourire et lui tendit sa brassée florale. Konzen resta un moment immobile devant le visage épanoui et chaleureux de son protégé. Il était peut-être particulièrement embêtant, mais il était…Adorable.
Le blond soupira, prit le bouquet et le mis dans un vase après l'avoir rempli d'eau. Il posa le tout sur le bureau, et se tourna vers l'adolescent. « On va devoir aller manger. Tu te tiendras bien, j'espère.
-Oui !
-Bon, on y va.
-Ouais ! Manger ! Je pourrais me mettre à côté de toi ?
-…Si tu veux. »
Et les deux hommes quittèrent la pièce en refermant la porte derrière eux.
Grave erreur.
Mais trop tard.
La nuit était tombée lorsqu'ils revinrent dans leurs appartements. Cette fois, c'était la pleine lune qui éclairait de sa lumière froide le pied du lit. Gokû se jeta dessus en s'exclamant qu'il était épuisé et qu'en plus, il avait encore faim.
Konzen soupira à cette remarque et poussa le brun en lui intimant d'aller se coucher dans son propre lit s'il avait sommeil. Soudain, Gokû ouvrit les yeux et demanda : « Dis, Konzen…Tu ne trouve pas…Qu'il y a une drôle d'odeur ? » Le neveu de la Kwannon (2) se redressa en fronçant les sourcils. C'est vrai, maintenant qu'il le disait…
Gokû huma à plein nez et avec un sourire : « Ca sent bon…Konzen. »
Le blond pensa qu'il y avait une drôle d'intonation dans son prénom prononcé par le singe. Mais effectivement, ça sentait bon.
Une odeur douce.
Une odeur envoûtante.
Une odeur sensuelle.
Une odeur…Erotique.
Konzen compris en une fraction de seconde. Il bondit en direction du vase et jeta par la fenêtre les fleurs.
Mais c'était beaucoup, beaucoup trop tard.
Le parfum aphrodisiaque s'était imprégné partout, dans les rideaux, dans le bois des meubles, dans le couvre-lit, dans les draps, dans leurs vêtements.
Konzen se tourna brusquement vers le brun. « Gokû !... »
Mais c'était déjà trop tard. Le brun le regardait avec ses grands yeux dorés, le regard légèrement flou. « Konzen… »
Le blond sentait lui-même un feu intérieur s'allumer dans son ventre. Il se mordit la lèvre inférieure et recula d'un pas. Il regarda Gokû se tortiller légèrement sur place, apparemment lui aussi en proie à des sensations pas très clean. Konzen dû prendre appui sur son bureau. Il fallait qu'il se contrôle. Car il était certain que Gokû…N'y arriverais pas. Et Gokû…Regretterait sûrement le lendemain. Et Gokû…Gokû était atrocement attirant à cette seconde même.
Konzen poussa un grognement tandis que Gokû se levait et se rapprochait de son maître. Le brun s'accrocha à la tunique mauve du dieu en le suppliant (3) : « Konzen…S'il te plait…Konzen… »
Le blond serra un peu plus les dents sur sa lèvre, ce qui en résulta une perle écarlate qui glissa le long de sa mâchoire et passa sous son menton où elle resta là, en suspension, attendant qu'on la cueille.
Ce qui ne sut tarder.
Gokû se hissa sur la pointe des pieds et lécha avidement cette perle couleur de couchant, puis fit remonter sa langue sur la joue pâle du blond, passa sur la pommette, le bout du nez, l'autre pommette et l'autre joue, l'oreille, le lobe…Le brun mordilla sensuellement le lobe tendre de Konzen qui se savait plus très bien où donner de la tête.
Ses doigts se crispaient et se décrispaient convulsivement sur le bord du bureau.
« Go…Unhg….Kû…Arrête…Tout de suite… »
Mais le brun ne l'écoutait pas.
Mais alors pas du tout.
Pour un maître, qui est censé se faire respecter de son animal de compagnie, c'était râpé.
Konzen eut un tremblement assez violent lorsqu'il sentit les mains de l'adolescent remonter sa tunique et tenter de défaire son pantalon. Il eut, juste à temps, le réflexe d'attraper les poignets alourdis de chaînes du brun pour le forcer à arrêter. Celui-ci se débattit en gémissant : « Konzen…S'il te plait…
-Gokû…Nh…Non, arrête ! » S'exclama le blond tandis que l'adolescent lui échappait pour retourner à sa délectable activité. Konzen inspira, expira, ne faisant ainsi que d'activer encore plus le pouvoir de l'odeur des fleurs, encore bien présente dans la pièce. Il resta un moment a fixer le brun qui se débattait avec la fermeture de son pantalon, le regard flou, les lèvres gonflées et les joues rosies.
Il n'en fallut pas beaucoup plus pour que le dieu perde la tête.
Il saisit brutalement le yôkai par les épaules et l'embrassa avec force, lui arrachant des gémissements de complaisance.
Les mains de Gokû s'agrippèrent un peu plus à la tunique de son maître, quémandant encore plus de passion dans leur baiser. Konzen ne se fit pas prier et il poussa son compagnon sur le lit, avant de se mettre à quatre pattes au-dessus de lui et l'embrasser plus violemment que précédemment. Gokû passa ses deux bras autour du torse du blond et le serra contre le sien, si mince. Konzen se décolla de lui pour plonger ses yeux violets dans ceux dorés du brun. Puis son regard glissa sur la chaîne qui emprisonnait son cou avant de passer une main caressante dessus. « Elles te font mal, Gokû ? Demanda le dieu avec presque de la tendresse.
-Hmm…Konzen… » Fut la seule réponse que put tirer le dieu de l'adolescent. Il n'en tint pas compte et retourna à son activité principale du moment.
Il embrassa encore et encore le fragile brun qui poussait des gémissements de plus en plus fort.
Bientôt, Konzen n'y tint plus et se redressa afin d'enlever sa tunique, aidé par les mains impatientes et fiévreuse de son futur partenaire sexuel. Puis il enleva le tee-shirt beige de Gokû, dévoilant un torse fin mais relativement musclé, de couleur bronzée et…Tellement appétissant ! le blond se pencha et fit glisser sa langue du creux des clavicules jusqu'au nombril, tirant des cris et des plaintes impatientes au brun situé en dessous du corps imposant du dieu. Arrivé au bord du pantalon, Konzen releva la tête pour voir un Gokû complètement sous l'emprise du désir, qui se tortillait, ses mains accompagnant les caresses passionnées du blond. Le dieu se redressa, déboucla sa ceinture puis celle de l'adolescent, lui retira son pantalon puis le sien.
Il souleva Gokû et l'assit sur son bassin, avant de glisser une main entreprenante dans son caleçon et lui arracher un cri de plaisir. « Konzen ! ...Nhg…Konzen !
-Gokû… »
Sans ménagement, Konzen introduit deux doigts dans l'intimité du brun qui hurla beaucoup plus de douleur que d'autres choses.
Le parfum aphrodisiaque semblait avoir enlevé au dieu toutes notions de ménagement et de préventivité.
Mais heureusement, Gokû n'était pas une petite nature et bientôt, il fut totalement détendu sous les mouvements réguliers de va et vient de la main de Konzen, poussant de temps en temps des manifestations de plaisirs sonores et excitantes, ses doigts se crispant dans le cou du blond qui lui lécha sans vergogne l'oreille et la joue.
Gokû tremblait assez violemment sous l'effet du plaisir que lui procurait Konzen.
Qui ne pouvait plus se retenir très longtemps, d'ailleurs.
Il poussa Gokû sur le dos, gardant juste ses jambes effilées sur ses hanches, avant de retirer son caleçon et de se pencher au-dessus de son amant. Le brun passa ses bras autour du cou du blond afin de l'inviter à venir en lui.
Le dieu ne se fit pas prier plus longtemps, et il pénétra, assez doucement tout de même, le jeune yôkai.
Celui-ci cherchait désespérément de l'air, suffocant sous l'effet de la douleur, trop forte pour être ainsi éclipsée.
S'en rendant compte, Konzen se pencha et embrassa langoureusement la bouche, le visage et le cou de son amant qui se détendit légèrement.
Il le fit jusqu'à ce que Gokû daigne mouvoir ses hanches afin d'inviter son maître a le suivre dans le mouvement.
Konzen se redressa pour avoir une marge de manœuvre plus large et commença à bouger, tirant des cris et des gémissements lascifs au brun.
Celui-ci tirait les bras au-dessus de sa tête, ses chaînes cliquetantes au rythme de mouvement de rien de son amant ensoleillé.
Konzen ferma les yeux et se cambra, la jouissance n'étant plus très loin.
Gokû poussa un long cri tandis que le dieu s'enfonçant en lui d'un mouvement brusque et se libérait en même temps du jeune garçon.
Le blond s'affala sur le corps de son jeune amant et poussa un très long soupir tandis que Gokû se nichait dans ses bras. Konzen tira les couvertures sur eux et grogna, les effluves du parfum aphrodisiaque disparaissant peu à peu.
Il était certains que le lendemain serait une journée très difficile, mais ce soir, c'était une soirée douce et agréable.
Autant en profiter.
Fin
Pour ceux qui ne savent pas : Konzen (Donc Sanzô) a les cheveux très longs, retenus par une anneaux de métal dans la nuque. Il a aussi deux sortes de mèches qui lui retombent devant le visage, un peu comme Edward de Fullmetal alchemist. Gokû également a les cheveux plus longs. Il porte également des chaînes assez lourdes autour des chevilles, des poignets et du cou. Pour les deux autres, Tenpô (Hakkai) a aussi les cheveux longs, jusqu'aux épaules et Kenren (Gojô, donc) les a au contraire très courts.
Kwannon : Kanzeon. Euh, oui, j'ai oublié de préciser, Konzen était le neveu de la déesse Kanzeon.
Imaginez un plan en plongée sur le visage au joues rosie de Gokû, le regard flou et les sourcil arqué en marque de supplique, avec des pitites roses et autres fleurs. Vous avez la vision de Konzen. /Saigne du nez/
Uuuh…Non, Shaa, ne me tue pas, s'il te plait ! Je te ferais un dessin de Gokû à poil.
Oups, ce n'était apparemment pas ce qu'il fallait dire…/Regarde son ami allumer son sabre laser/
/Se détourne pour s'enfuir mais tombe nez à nez avec Sanzo/
Euh…
Et bien, même si je ne pourrais pas les lire dans la tombe, envoyez des reviews quand même…
