Disclamer: Dragon Ball Z ne m'appartient pas.
Note dont personne n'en à rien à faire : C'est la première fois que j'écris sur Dragon Ball Z. C'est un manga que j'aime beaucoup mais je ne m'y plonge que par période. Je me lance donc dans la rédaction d'un petit écrit sur le sujet, qui sera peut-être suivi par d'autres. J'espère que vous aimerez.
Résumé: Le veuvage n'allait pas à Chichi. Mais elle était la veuve d'un sayen. Elle se devait d'être forte.
La Veuve du Sayen
Le veuvage n'allait pas à Chichi.
C'était un parasite qui dévorait sa force, sa joie de vivre, tout ce qu'elle était. La seule chose qui l'aidait vraiment à rester debout, c'était son fils, son petit Sangohan. Elle n'avait pas le droit de flancher. Elle état une mère. Son enfant avait besoin d'elle. Si elle n'était pas son roc, son point de repère, sur qui se reposerait-il ?
Bien sûr, la veuve et l'orphelin n'étaient pas seuls.
Une véritable solidarité s'était formée autour d'eux. Le grand-père maternel de Sangohan veillait sur eux. Les amis de Sangoku les soutenaient. Krillin appelait toutes les semaines. Yamcha envoyait des cartes postales des lieux qu'il visitait. Chaozu leur offrait des colis plein de gourmandises montagnardes. Bulma, malgré son emploi du temps chargé, allait souvent les voir. Même Végéta faisait un geste. A sa façon. S'il n'osa jamais entrer dans la maison de feu son rival, considérant que cela serait comme violer son intimité, il accompagnait Bulma. A chaque visite. Et dehors, à la demande de Sangohan, il racontait à l'enfant des histoires sur les sayens. Parce que c'était transmettre la culture à la nouvelle génération. Et parce que cela finissait toujours par des anecdotes humoristiques sur Sangoku.
Malgré son chagrin, Chichi n'avait pas le droit au laisser-aller.
Parce que, si une partie d'elle était morte avec son mari, elle restait une amie, une mère, une femme, une amante même. L'amante de Sangoku. Et ce, malgré son décès Avant de la quitter, il lui avait offert un dernier cadeau. Son ventre arrondi était la preuve qu'ils s'étaient aimés. Sangoku ne l'avait pas laissée seule. Une nouvelle part de lui sommeillait en elle. Il lui avait donné une nouvelle raison de tenir bon, de vivre, de rester forte et de vaincre ce veuvage qui la minait. Elle avait toutes les cartes pour redevenir une battante. Au nom de leurs enfants, descendants des guerriers de l'espace. Il ne fallait pas qu'elle leur fasse honte.
A défaut d'être une sayenne elle-même, elle serait une humaine forte, digne de ses enfants et de son époux guerriers.
FIN
