Hey~
ça fait longtemps que j'ai pas fait un tour sur le fandom de Saint Seiya, moi... Pfiu, ça rappelle des souvenirs... 'Fin bref...
Voici un petit, tout petit OS, peut-être (sûrement) un peu maladroit, un peu OOC, un peu du style j'arrive-pas-à-dormir-et-faut-absolument-que-je-sorte-ce-truc-de-ma-tête-et-tant-qu'à-faire-autant-le-poster-pis-dodo...
Enfin, j'espère malgré tout que cette petite chose vous plaira au moins un peu... Bonne lecture~ *file se coucher*
Camus n'arrivait pas à dormir.
Bon, il n'avait jamais été un gros dormeur, ayant pour habitude de se lever aux aurores et de se coucher à des heures atrocement non-raisonnables.
Mais quand bien même. Il y avait une différence entre rester debout volontairement – ou y être forcé par un certain arachnide – et ça.
Le ça en question consistant à rester immobile, les yeux grands ouverts dans le noir, la tête fourmillant de pensées et la gorge oppressée d'une angoisse diffuse.
Une situation parfaitement irritante. Mais ce qui était encore plus irritant, c'était la raison de cette insomnie malvenue.
Une raison on ne peut plus ridicule.
C'est vrai quoi, qui aurait pu penser que le fameux Camus, chevalier connu pour sa froideur légendaire, puisse tout simplement se sentir seul ?
Ridicule.
Inconcevable.
Aberrant.
Et tout un tas d'autres adjectifs.
Et pourtant…
« Franchement, Cam', je te comprends pas. »
Le chevalier du Verseau tenta de contenir tout signe extérieur de perte de patience à l'entente du surnom.
« Nan mais vraiment, quoi… Tu me vires de ton temple sous prétexte que je te dérange, que je t'empêche de dormir, que je fais trop de bordel, que je bouge trop, que je ronfle, et tout un tas d'autres trucs, totalement injustifiés soit-dit en passant… Bref, tu me vires et me faisant comprendre bien explicitement que c'est définitif et que j'ai pas intérêt à revenir sous peine de me faire – littéralement – geler les miches… Et tu viens squatter mon lit la nuit d'après ? »
-Je ne suis pas venu pour « squatter » ton lit.
-Noooon, tu passais juste par-là complètement par hasard au milieu de la nuit, et tu t'es aussi retrouvé dans mon lit absolument par hasard. »
Camus ne jugea pas utile de répondre à cette remarque, et le silence flotta pendant une poignée de secondes, avant que Milo ne le rompe à nouveau.
« C'est drôle… Pour un peu, j'en viendrais presque à croire que je te manque… »
On pouvait presque sentir le grand sourire dans la voix du scorpion, à défaut de le distinguer dans l'obscurité.
« Milo ?
-Oui ?
-Tais-toi et dors. »
Evidemment, cela ne suffit pas à faire taire le scorpion, mais il finit par déclarer forfait quand son amant utilisa la menace de tout simplement rentrer chez lui. Milo était bien trop content que Camus soit venu à lui de lui-même pour gâcher bêtement cette occasion. Il se tu donc et ne tarda pas à s'endormir, un bras passé autour de la taille de son verseau.
Camus, quant à lui, finit par trouver le sommeil, entre deux gesticulations somnambules de son compagnon. Au matin, il ne manquerait pas de lui faire des reproches à ce sujet, mais jamais plus il ne l'empêcherait de dormir avec lui.
Et non, toute cette histoire n'avait rien à voir avec le fait que le Verseau s'était malgré tout habitué à la présence turbulente – même dans son sommeil – de Milo à ses côtés, au point de ne même plus trouver de réconfort dans sa sacro-sainte tranquillité. Absolument aucun rapport.
Si ?
