Disclamer:Un petit rappel:les personnages
appartiennent à la très talentueuse et à la très riche madame Rowling.
*** *** *** ***
L'inaudible
Je suis assise sur mon lit,les mains jointes.
Il fait froid.Je me tourne vers mon cadran;
il est 21:49.Ce sera bientôt l'heure.
Dans exactement 11 minutes,je vais rencontrer
Georges dans la salle commune.
Je ne peux pas me le cacher;ce
rendez-vous,c'est de la folie à l'état
pur.C'est de la démence.
Je m'étends sur mon lit,le regard perdu dans
l'obscurité du dortoir.Mes doigts s'aggripent à
mes draps,je frotte mes pieds l'un contre l'autre,
tentant de me réchauffer.Une sournoise mélancolie
s'éprend de mes pensées.Je me souviens trop bien de
ce jour où il est passé avec cette fille.Avec
un air si heureux.Et je ressens encore sur mes lèvres
le sourire faux qui s'y dessinait lorsqu'il l'a embrassé.
Et de la douleur qui me fendait le coeur.
Et je suis là.seule,étendue en silence,
le coeur meurtri.Seule dans mon dortoir
trop froid.Avec ce profond désir qui me vrille
la poitrine.Et je sais que,même si c'est mal,même
si c'est de l'auto-destruction,j'irai tout de même
à ce rendez-vous.Car j'ai besoin d'avoir l'impression
qu'il m'aime.J'ai besoin de ça.
Coûte que coûte.
Il est 21:58.
Je pose mon pied nu contre le plancher glacé.
Mon coeur a officiellement triomphé sur mon esprit logique;ce besoin
a rongé mon être entier jusqu'à le détruire.C'est ce besoin oppressant
qui me fait maintenant sortir de mon dortoir,c'est ce puissant désir qui me fait descendre
les escaliers,tremblante.Et lorsque je le vois enfin,c'est une toute autre réalité.
Pour moi il n'est plus le même.Il se retourne et il s'approche pas à pas.
Mais comment y résister?Si ressemblant...Il passe ses bras autour de ma taille.
Tout aussi beau...Je suis maintenant déconnecté de toute réalité,Georges s'efface et j'arrive
à croire naïvement que c'est celui que j'aime.Et lorsque les lèvres de Georges touchent
les miennes,je murmure le nom inaudible de Fred.
Mon vice.Mon pêché.
J'oubli que c'est Georges,j'oubli que Fred en aime une autre...
C'est Fred qui m'embrasse passionément,c'est Fred qui ma donné rendez-vous,
c'est Fred qui m'aime.Je suis tellement noyé dans mes chimères,que je fini
par croire mes propres mensonges.Dur comme fer.
Mais tout au fond,reste encore cette triste réalité.
Georges ne sera jamais Fred.
Et je le sais.Et je le sais trop bien.
appartiennent à la très talentueuse et à la très riche madame Rowling.
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L'inaudible
Je suis assise sur mon lit,les mains jointes.
Il fait froid.Je me tourne vers mon cadran;
il est 21:49.Ce sera bientôt l'heure.
Dans exactement 11 minutes,je vais rencontrer
Georges dans la salle commune.
Je ne peux pas me le cacher;ce
rendez-vous,c'est de la folie à l'état
pur.C'est de la démence.
Je m'étends sur mon lit,le regard perdu dans
l'obscurité du dortoir.Mes doigts s'aggripent à
mes draps,je frotte mes pieds l'un contre l'autre,
tentant de me réchauffer.Une sournoise mélancolie
s'éprend de mes pensées.Je me souviens trop bien de
ce jour où il est passé avec cette fille.Avec
un air si heureux.Et je ressens encore sur mes lèvres
le sourire faux qui s'y dessinait lorsqu'il l'a embrassé.
Et de la douleur qui me fendait le coeur.
Et je suis là.seule,étendue en silence,
le coeur meurtri.Seule dans mon dortoir
trop froid.Avec ce profond désir qui me vrille
la poitrine.Et je sais que,même si c'est mal,même
si c'est de l'auto-destruction,j'irai tout de même
à ce rendez-vous.Car j'ai besoin d'avoir l'impression
qu'il m'aime.J'ai besoin de ça.
Coûte que coûte.
Il est 21:58.
Je pose mon pied nu contre le plancher glacé.
Mon coeur a officiellement triomphé sur mon esprit logique;ce besoin
a rongé mon être entier jusqu'à le détruire.C'est ce besoin oppressant
qui me fait maintenant sortir de mon dortoir,c'est ce puissant désir qui me fait descendre
les escaliers,tremblante.Et lorsque je le vois enfin,c'est une toute autre réalité.
Pour moi il n'est plus le même.Il se retourne et il s'approche pas à pas.
Mais comment y résister?Si ressemblant...Il passe ses bras autour de ma taille.
Tout aussi beau...Je suis maintenant déconnecté de toute réalité,Georges s'efface et j'arrive
à croire naïvement que c'est celui que j'aime.Et lorsque les lèvres de Georges touchent
les miennes,je murmure le nom inaudible de Fred.
Mon vice.Mon pêché.
J'oubli que c'est Georges,j'oubli que Fred en aime une autre...
C'est Fred qui m'embrasse passionément,c'est Fred qui ma donné rendez-vous,
c'est Fred qui m'aime.Je suis tellement noyé dans mes chimères,que je fini
par croire mes propres mensonges.Dur comme fer.
Mais tout au fond,reste encore cette triste réalité.
Georges ne sera jamais Fred.
Et je le sais.Et je le sais trop bien.