C'est ma première vraie fiction, publiée sur un site comme celui là. J'ai jamais réellement osé faire une fanfiction sur les séries. Je tiens tout de même à préciser que les personnages ne m'appartiennent pas, je ne fais que les utiliser pour le plaisir et non pour un but lucratif.
J'espère que cette première fiction sur Esprits Criminels vous plaira, n'hésitez pas à laisser vos avis pour que je progresse.
Cette fanfiction sera centrée sur mon personnage préférée de cette série : Spencer.
Bonne lecture !
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Après une rude enquête de terrorisme, se servant de tous les moyens technologique pour assassiner d'innocents américains, l'équipe rentrait à Quantico. Ils avaient tous été éprouvé par cette affaire, les tueries étaient énormes, sanglantes, et terriblement douloureuses à voir. Ils ne s'étaient jamais rendus compte de la vivacité avec laquelle les groupes terroristes pouvaient meurtrir toute une population entière.
Dans le jet, Pénélope Garcia, toute couverte de rose, des barrettes vertes, ses cheveux blonds simplement tirés derrière ses oreilles, était très calme. Elle avait tant pris sur elle pendant toute cette semaine à Washington qu'elle avait besoin de recouvrait ses forces. Le contraste était énorme entre sa tenue bariolée et la sobriété du costume de Dereck Morgan. Le bel afro-américain avait toute la finesse de choisir l'élégances à la couleur. Il était aussi bien plus entraîner que l'informaticienne. Bien sûr, la mort l'atteignait toujours et il ne pouvait rester de marbre, mais elle était devenue comme une seconde peau pour lui, à force de la côtoyer, il n'arrivait même plus à penser à l'innocence qu'il avait étant jeune. Elle qui s'était si vite envolée après la mort de son père.
Aaron, strict et impassible, était debout au milieu du couloir, marchant droit comme un "i", une vague d'autorité se dégageait naturellement de lui. Il avait le téléphone collé à son oreille, et commençait à s'impatienter, il voulait parler à son fils le plus vite possible, et profiter de toutes les secondes possibles avec lui, bien qu'il soit à des centaines, voir des milliers de kilomètres de là. Quand la voix de Jack, son doux chérubin lui parvint, sa mine ne changea pas, mais sa voix s'adoucit. Il avait beau être un inflexible agent, il restait un excellent père, avec toute l'attention que celui-ci porte à son enfant. Il l'aimait.
" - Jack, sois sage. Ecoutes bien tout ce que te dis Beth, je rentre bientôt.
- Papa, tu me manque... Pourquoi je te vois jamais ?
- Je te promets mon chéri, je serai là demain, je te le promets, répétais incessamment Aaron."
Il détestait que son fils lui fasse ce reproche. Avoir à choisir entre son travail et sa famille était la pire décision qu'il pourrait prendre. Mais ne pas choisir et devoir délaisser l'un quand même, était un tiraillement atroce. Tout le monde savait que le chef de la BAU souffrait de cette situation, mais le faire voir était un signe de faiblesse.
Et ce n'était pas ce qui caractérisait Hotch.
" - Bonne nuit mon ange, fais de beaux rêves.
- Je t'aime papa.
- Moi aussi mon chéri, moi aussi... A demain..."
Et il raccrocha. Il ne paraissait pas perturbé, mais ses doigts tapotant la coque noire et fendue de son portable témoignaient du contraire.
Jennifer et Alex étaient assises côte à côte, entre femmes, avec l'amour d'une mère, elles regardaient les photos de leurs enfants. Blake avait une tristesse palpable, voir Henry grandir à chaque jour était une souffrance, elle aurait aimait avoir la chance que JJ avait de regarder son fils, et de pouvoir le serrer dans ses bras. Elle ne pouvait pas lui dire qu'à chaque photo son cœur se fendait. L'agent Jarreau souffrait de la distance, lui paraître mal attentionné en refusant de la soutenir malgré l'absence que son fils peut ressentir aurait été inhumain. Elle qui avait été tant soutenue quand Ethan était parti, elle ne pouvait pas se contenter d'aider les enfants morts à trouver justice, elle se devait de vivre avec eux autour d'elle, et de les aimer...
David Rossi et Spencer Reid, quant à eux, parlaient de tout et n'importe quoi. De la manière d'arrêter un tuer jusqu'à celle de finir une partie d'échec en trois coup. Reid était un jeune homme qui avait besoin d'attention, même si il avait une aversion pour les contacts trop physiques, il a besoin de cette affection. En perdant Gideon il avait perdu plus que son mentor, il avait perdu tous ses repères ici. Il aimait plus que tout avoir ses conversations, Gideon croyait en lui, il l'aidait et l'épaulait quand les autres n'avaient pas encore confiance. Et le départ d'Emily Prentiss l'avait anéanti, il avait eu tellement peur, la culpabilité lui avait arraché le cœur quand il avait cru morte. Il n'arrivait pas à lui pardonnait, pourtant il prierait chaque jour pour qu'elle revienne. Dave était un peu une compensation.
Spence avait besoin de cette famille, il avait besoin d'eux.
Et eux avait besoin de lui... Il espérait.
