Bah oui, me revoilà, avec, cette fois, une fic qui m'appartient juste juste juste à moi! Eh oui, vous avez bien compris. Je vous demande donc d'être très indulgent, c'est ma toute première fic! C'est une idée qui me vient d'Akanna, ma petite sœur (pas de sang, mais d'esprit!). C'est aussi à elle que je dédis toute cette fic, que j'écris juste pour elle, ou à peu près! Je tiens aussi à vous avertir que cette fic est courte, surtout si vous vous fiez sur ma traduction de Here With Me! J'espère que vous apprécierez tout de même! Sur ce, place au premier chapitre de cette histoire-que-ne-devrait-pas-en-contenir-plus-que-10!
Disclaimer: Les personnages et le contexte de cette histoire ne m'appartiennent pas, l'honneur revient de droit à la déesse qu'est J.K. Rowling. Par contre, cette histoire-ci est à moi.
Paring: Harry/Drago
Note de l'auteur: Attention, SLASH, c'est-à-dire une histoire qui comporte des relations homosexuelle. Si cette idée ne vous plait pas, Au revoir! Les autres, bonne lecture!
Chapitre 1: Être avec toi
Harry arriva dans sa chambre d'un pas rageur. Il venait de traverser la grande salle de la même façon et avait gravit l'escalier qui menait au dortoir en moins de deux. Il fulminait. Il tentait de son mieux d'étouffer la peine qui s'était infiltrée jusqu'au plus profond de son cœur, mais la seule façon dont il disposait pour y arriver était de remplacer ce sentiment par un autre tout aussi fort, en l'occurrence, la colère.
Comment osait-il le rejeter? Non, il n'en avait pas le droit, ni le pouvoir. Il n'était rien sans lui, RIEN. Si ça n'avait pas été de lui, il serait mort aujourd'hui. Harry attrapa le verre qui se trouvait sur sa table de nuit et l'envoya se fracasser contre le mur à l'autre bout de la chambre avec un cri rageur.
J'aurais du le laisser crever comme le chien qu'il est!
Mais il ne l'avait pas fait. Non, bien sur, lui, Harry Potter, Saint Potter, ne laisserait jamais quelqu'un mourir devant ses yeux, même son pire ennemi. Et c'était bien son pire ennemi qu'il avait sauvé de la noyade, ce jour-là, dans le lac. Et depuis ce jour, celui-ci lui menait la vie encore plus dure, si c'était possible.
Il s'assit sur son lit et se mit la tête entre les mains. Pourquoi la vie n'était-elle pas plus simple? Pourquoi ne pouvait-il pas vivre comme les autres? Mais non, en plus d'avoir perdu ses parents à l'âge d'un an, de devoir passer tous ses étés chez un oncle et une tante qu'il détestait et qui le lui rendaient plus que bien et d'avoir à ses trousses le plus fou et le plus dangereux sorcier de toute l'histoire de la sorcellerie, il devait être amoureux de son pire ennemi.
Eh oui, depuis l'instant où il avait posé ses lèvres sur les siennes pour le réanimer il ne pouvait plus le nier, il était fou amoureux de Drago Malefoy. Longtemps avant cet incident, le désir s'était insinué entre eux, mais Harry l'avait combattu de toutes ses forces, la haine qu'il éprouvait pour lui étant plus forte à l'époque. Mais bien vite, cette haine avait prit de moins en moins de place, et le désir, lui, s'était mis à accaparer chacune de ses pensées.
C'est lors de l'une de leur dispute, dans une retenue imposée pas McGonagall qu'ils avaient échangé leur premier baiser. Puis il n'avait cessé de rêver à ces lèvres roses, si invitantes, à ces yeux aussi froid que l'acier, à ce corps…
Il secoua vigoureusement la tête. Ne pas s'aventurer là. Surtout pas. Jamais plus il ne devait penser qu'un jour, ses mains tremblantes avaient parcourut ce corps parfait, cette peau douce, que leurs lèvres s'étaient unis dans des baisers passionnés, sauvages.
Harry se leva rapidement et se mit à marcher de long en large de la chambre. Non, c'était impossible. Drago ne pouvait pas le rejeter ainsi, il ne pouvait pas renier son amour. Ses baisers et ses mains étaient trop avides, comme s'il voulait s'abreuver à lui, parcourir chaque centimètre de son corps et les enregistrer à jamais dans sa tête. Alors pourquoi?
C'est alors qu'une idée fit son chemin dans sa tête, comme un venin empoisonnant son cœur et son esprit. Il était un Gryffondor et qui plus est, il n'était pas pur. Sa mère était une enfant de moldus, une sang-de-bourbe, comme les appelait Drago.
Se figeant sur place, son sang se glaça. S'il ne pouvait pas avoir Drago, c'était sa faute. C'était lui, l'imbécile qui avait supplié le choixpeau de le mettre dans n'importe quelle maison, autant que ce ne soit pas Serpentard. Lui encore qui avait refusé la main que lui avait tendue celui-ci à son arrivée à Poudlard.
Harry alla se rasseoir dans son lit, les yeux grands ouverts, sa rage augmentant de plus belle en lui. Mais qu'est-ce qu'il avait pu être idiot! Sacrifier Drago pour un idéal, pour Ron! Ce même Ron qui lui avait fait une crise de jalousie et l'avait traité de menteur pendant leur quatrième année, lorsque Voldemort l'avait fait inscrire au Tournoi des Trois Sorciers par l'un de ses suivants.
Il l'avait abandonné alors qu'il avait besoin de son appui.
Mais il avait pardonné. C'est bien ce que les amis faisaient, n'est-ce pas? Pardonner, passer l'éponge, recommencer à zéro et ne plus jamais en parler. Et c'est ce qu'il avait fait.
Soupirant, Harry se laissa tomber sur le dos. Depuis la mort de son parrain, plus rien n'était pareil. Il n'avait jamais envie d'être en compagnie ni de Ron, ni d'Hermione. À vrai dire, il ne voulait être avec personne à l'exception de Drago.
Autant que le sexe, il était devenu une drogue, SA drogue, et quand il ne l'avait pas, il devenait maussade, très désagréable à côtoyer, si bien que Ron et Hermione, lassés de se faire ignorer ou engueuler chaque fois qu'ils lui demandaient s'il voulait se confier, s'étaient mis à l'éviter jusqu'à ne plus le voir que très rarement, ce qui, étrangement, lui convenait parfaitement.
Mais ce soir, alors que Drago venait de lui dire que tout était finit, il s'en voulait d'avoir été exécrable avec ses amis. Par contre, si c'était à recommencer, et que ce recommencement lui garantissait l'amour de Drago, il le ferait sans aucune hésitation. À vrai dire, s'il pouvait retourner en arrière, s'il pouvait choisir Drago plutôt que Ron et Hermione, si cette douleur, qui logeait dans son cœur depuis la rupture pouvait disparaître, il le ferait.
Qu'est-ce qu'il aurait donné pour pouvoir retourner en arrière de 5 ans? Quand Malefoy lui avait tendu la main, il l'aurait accepté sans aucun remord. Comme il le souhaitait… C'est sur ce souhait, ce cri du cœur, cette supplication qu'Harry s'assoupit, espérant très fort qu'au réveil, la journée d'hier serait effacée et la douleur avec elle.
Un rayon du soleil levant parcourut le sol un instant et vint se poser sur le lit de couleur vert et argent du jeune Serpentard. Il s'étira sous les couvertures, bailla pour ensuite se retourner sur le dos en ouvrant les yeux. Il ne voyait pas grand-chose, mais il n'avait pas envie de s'étirer vers la table de nuit pour prendre ses lunettes dont il avait cruellement besoin pour voir.
Pensant plutôt à la veille, il esquissa un sourire. Encore une fois, il avait insulté cette pauvre sang-de-bourbe, Hermione Granger, et son toutou, Ronald Weasley qui n'était jamais bien loin. Il soupira. Et dire qu'à sa première année, il avait prit le train dans le même wagon que lui, avait payé des tas de friandises à ce pauvre malheureux qui n'avait même pas les moyens de s'acheter à manger et avait adressé la parole à une sang-de-bourbe.
En fait, tout ce qu'il avait voulut, c'était impressionner ce pauvre Weasley pour s'assurer de ne pas entrer seul à Poudlard, cette école où tout le monde le connaissait et l'adulait. Si ça n'avait été de Drago, jamais il n'aurait prit conscience de l'erreur qu'il s'apprêtait à faire. Il avait vite apprit qu'il valait parfois mieux être seul que mal accompagné, et c'est ce qu'il était en entrant dans cette nouvelle école. Très mal accompagné, même. Un sorcier fauché comme les blés et une sorcière impure.
Il sourit à nouveau. Comme il était naïf à l'époque. Il s'étira enfin pour prendre ses lunettes et les mit sur son nez. Derrière lui, on remua. Se retournant, Harry fit face à Drago qui venait d'ouvrir les yeux.
- Bonjour, dit-il en souriant.
-B'jour, lui répondit celui-ci en s'étirant comme un chat. Y'a longtemps que tu es réveillé?
- À peine cinq minutes.
- Hmm… Quelle heure il est?
- Tu as encore le temps de prendre une douche et d'assouvir les besoins du pauvre garçon que je suis, dit Harry en approchant pour lui arracher un baiser du bout des lèvres, souriant.
- Hmm… D'accord, dit-il d'une voix endormie. Je vais commencer par la douche parce que la nuit précédente… Enfin bon, disons que nous y avons été fort.
Harry sourit alors que les souvenirs faisaient surface. Effectivement, la nuit avait été très longue. Et trop courte à la fois. Comment aurait-il pu trouver le temps long alors que la langue de Drago parcourait son torse tout entier et que sa bouche se refermait sur son sexe érigé de désir? Comment aurait-il pu trouver la nuit longue alors que Drago était en lui, l'emmenant au septième ciel? Juste à y repenser, il se sentait déjà prêt à l'attaque.
- O.K., mais fais vite, dit-il alors que Drago s'en allait vers la salle de bain de sa chambre de préfet en chef sans même prendre la peine de se vêtir. Pas vraiment nécessaire en présence de Harry Potter, celui qui connaissait son corps de fond en comble.
Alors qu'il était dans la douche, Harry reprit le fil de ses pensées. Depuis toujours, il avait prit plaisir au pouvoir, terrorisant son cousin Dudley, sa tante et son oncle. Chez eux, ou plutôt chez lui, il avait toujours régner, s'amusant à voir la terreur dans leurs yeux. Quand il avait reçut sa lettre de Poudlard, sa joie avait été encore plus grande, et augmenta quand il avait découvert le grand compte en banque dont il disposait. Quand il avait été à l'école, il avait savouré sa popularité au moins autant que la crainte que certains avaient à son égard. Il avait été bien tranquille, pendant les deux premières années de ses études.
Puis, en troisième année, il s'était découvert un parrain qu'il avait bien faillit tuer, pensant qu'il avait tué ses parents et qu'il venait achever sa tâche, mais il avait bien vite apprit qu'en fait, il n'avait rien à voir là-dedans. Menant Queudver pieds et points liés aux détraqueurs, ils n'avaient eu d'autre choix que d'admettre que Sirius Black n'était pas coupable de meurtre et avait cessé les recherches contre lui. Harry avait crut avoir retrouvé un père en Sirius, mais quand celui-ci se mit à critiquer sa façon d'agir et de penser, il lui indiqua gentiment la porte de sortie, ne pouvant se résoudre à faire du mal à un homme qui avait été si proche de ses parents.
Jamais il ne le revit. Mais il se doutait que celui-ci gardait un œil sur lui. Dumbledore, le directeur de l'école, semblait lui aussi veiller sur lui, bien qu'il désapprouvait ses agissements. Mais, malgré le respect que Harry avait pour lui et ce que Drago pouvait dire de lui, il n'acceptait pas de faire dicter sa conduite par quiconque.
Voldemort s'était tenu tranquille jusqu'en quatrième année, croyant un jour pouvoir rallier ce Potter qui semblait tant aimer le mal. Le jour où il lui aurait redonné sa force, celui-ci l'aurait éliminé, ne supportant pas la rivalité. Mais quand, après avoir laissé Cedric Diggory dans les hautes herbes du labyrinthe, Harry s'était trouvé en présence de ce qu'était devenu Voldemort, il ne l'avait pas aidé à renaître, non. Il l'avait tué une fois pour toute, lui en voulant pour ce qu'il avait fait à ses parents, mais aussi parce qu'il lui volait la vedette au niveau de la crainte.
Tout le monde croyant Voldemort déjà mort, personne n'avait jamais su que ce jour-là, Harry Potter leur avait rendu un grand service. Il s'était simplement contenté de retourner à Poudlard avec le trophée des Trois Sorciers, s'enrichissant un peu plus. Le plus dur pour lui fut de garder secret sa victoire contre le seigneur de Ténèbres. De toute façon, qui l'aurait cru? Il n'aurait pas été glorifié, ou l'aurait cru fou. Alors il avait tenu sa victoire secrète.
Le calme était revenu, et Harry avait continuer à s'amuser.
Puis Drago et lui avaient commencer à explorer une nouvelle facette de leur relation, le désir. Heureusement pour eux, personne ne s'en aperçut, car les deux garçons avait toujours été inséparables, mettant rapidement de côté Crabbe et Goyle car où était donc le besoin d'avoir des gardes du corps alors qu'il était le célèbre Harry Potter?
Mais contrairement à ce que certains auraient pu penser en les voyant agir ainsi, il n'y avait aucun amour entre eux, ce n'était qu'un jeu, qu'une façon de combler le besoin de l'autre qu'ils ressentaient tous les deux depuis bien longtemps. Non, ils ne s'aimaient pas. Comment le pourraient-ils alors qu'ils étaient si semblables? Lorsqu'on regarde son reflet dans le miroir, on a toujours quelque chose à se reprocher, alors c'était la même chose entre Harry et Drago. Parfois ils se détestaient, parfois ils se désiraient, parfois les deux en même temps, mais jamais l'amour n'avait effleuré leur couple. Harry n'en voulait pas, de toute façon. Pourquoi s'embarrasser d'un sentiment aussi inutile que l'amour alors qu'il avait déjà tout ce qu'il voulait.
S'étirant une dernière fois, il se leva et alla rejoindre Drago dans la salle de bain.
- Tu prends toujours une éternité pour te laver, fit-il avec une moue boudeuse en ouvrant le rideau qui entourait la douche.
Drago se retourna et dessina un sourire espiègle.
- À vrai dire, je t'attendais, dit-il en l'entrainant dans la douche avec lui.
Intéressant… pensa-t-il avant de se laisser une fois de plus séduire pas la bouche et les mains qui connaissaient si bien son corps.
À suivre!
Alors, alors, alors? Vous aimez, vous détestez, vous voulez me tuer? N'importe quoi, même juste une note pour me dire que j'ai oublié de prendre mes médicaments et qu'une patiente manque à l'appel à l'hôpital psychiatrique, maisREVIEWEZ-MOI! S'il vous plait? Yeux de chaton
