Bonjour à tous !
Je me lance dans un nouveau projet qui comptera une quinzaine de chapitres : une série de drabbles sur les différents épisodes de la saga Touhou Project. Chaque volet aura droit à quinze drabbles sur tous les personnages, avec des éléments du canon mais aussi que j'extrapole.
Bonne lecture à tous et j'espère que ces drabbles vous plairont. N'hésitez pas à réagir et à m'envoyer vos suggestions de mots que j'essayerais d'utiliser.
Disclaimer : Touhou Project appartient à ZUN, loué soit-il.
Reiiden
1) Fascination
Heiwa Hakurei a toujours exercé un étrange sentiment de fascination sur sa fille. Ainsi, lorsque Reimu était enfant, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir l'imiter en désirant porter le même kimono rouge que sa mère. Le tissu était bien trop grand et la brune trébuchait maladroitement, mais elle ne voulait pas le quitter.
Des années plus tard, la fascination que montre Reimu pour ce vêtement n'a pas changé.
2) Erreurs
Le choix fait par Reimu de se lancer à la poursuite des démons ayant détruit son sanctuaire ne fut pas mûrement réfléchi. Une fois de plus, son impulsivité avait pris le dessus et ce n'est qu'un peu tard, qu'elle comprit que seul l'orbe Hakurei pourrait l'aider.
Pourquoi avait-elle tant négligé d'apprendre à s'en servir ?
3) Bénédiction
La jeune miko l'ignorait, mais elle n'était pas seule dans cette aventure. Elle était accompagné par le gardien du sanctuaire, qui veillerait sur elle.
C'était la tache de Shingyoku. La matérialisation des esprits des Hakurei l'avait accompagnée à l'intérieur des orbes, à son insu. La jeune fille devait survivre à tout prix.
4) Horreur
Lorsque Reimu affronta YuugenMagan, la chose qui la dégoûta le plus ne furent pas ces cinq yeux injectés de sang, ou même ces éclairs qui unifiaient cette monstrueuse créature.
La chose qu'elle trouva la plus abjecte, c'est la vue de la personne qui avait sacrifié son corps en échange du don de la vision multiple et qui n'existait plus qu'en tant que pure énergie, liant ces abominables organes entre eux.
5) Puanteur
Les ruines de Vina étaient sûrement le lieu le plus désolé de Makai. Tout respirait la mort et le désespoir, de ces vestiges délabrés aux corps encore putréfiés.
La créature qui réside dans ces lieux est un monstrueux vampire, qui a dévoré ses semblables jusqu'a en extraire la dernière goutte de sang.
6) Oubli
Elys est un démon, une entité maudite et condamnée, qui réside dans un champ de ruines. L'ironie veut que cette créature, qui a été jugée et condamnée à rester sous cette forme, ne se souvient même pas des crimes qu'elle a commis dans son autre vie et qui lui ont valu de se retrouver ici.
7) Eternité
Contrairement à ce que son titre pourrait laisser le croire, Sariel n'est pas spécialement enthousiaste à l'idée de connaître le destin des autres à l'avance. Elle sait qu'ils doivent mourir, un jour ou l'autre, mais cette inéluctabilité rend les choses ennuyeuses. Tout finit toujours de la même façon.
8) Mort
Sariel n'est pas une combattante qui apprécie le fait d'aller chercher les réfractaires à son jugement. Donner la mort en mettant un terme à la vie des êtres vivants est son but, pas sa passion.
Par contre, si quelqu'un vient jusqu'à elle, l'ange sera plus que ravi de modifier le destin de ce présomptueux qui ose la défier.
9) Fatalité
Quand Reimu quitta le Sanctuaire Déchu, elle se sentit fière de ses capacités. Durant un moment d'excitation, elle se sentit même toute puissante, comme une divinité, après sa victoire contre l'ange de la mort.
Cela dura jusqu'à ce que la voix éthérée de Sariel lui parvienne finalement, sifflant ces mots lourds de sens : "Tôt ou tard, nous nous rencontrerons de nouveau, pour la dernière fois". Reimu perdit son arrogance, lorsqu'elle comprit que la mort était un ennemi qu'elle ne pourrait jamais vaincre.
10) Souvenir
Mima a pour habitude d'errer dans le Jigoku, un couteau à la main. Elle déteste cette arme, qui lui rappelle de mauvais souvenirs, mais elle ne voudra jamais s'en débarrasser. Elle aime beaucoup trop l'ironie.
Quelle ironie y a t-il de plus belle, que celle de tuer un humain avec l'arme qui l'a assassinée et qui a fait d'elle un esprit ?
11) Désespoir
Mima aime beaucoup voir les humains se débattre et lutter contre elle jusqu'à leur dernier souffle. Ils savent, tout comme elle, que leur espoir est vain, mais ils luttent.
C'est une chose qu'elle respecte, puisqu'elle même a été comme eux, il y a bien longtemps.
12) Reflet
Cela semble difficile à croire, mais Kikuri était jadis une jeune femme exubérante, à la peau douce et chaude, et dont la beauté naturelle attirait les regards. Elle aimait éclipser les autres femmes, suscitant le désir chez les hommes.
Désormais, son corps coulé dans ce disque de bronze est d'une froide et artificielle perfection. Celle que l'on surnomme la lune infernale est la seule source de lumière de ce monde, attirant toujours les regards. Pour son plus grand malheur, ce sont des regards de dégoût ou de pitié.
13) Plénitude
Konngara aime le silence. Lorsqu'elle s'entraîne au maniement de son sabre, le sifflement du vent coupé par son glaive est l'unique bruit qui l'entoure, la plongeant dans un océan de sérénité.
Des fois, elle à l'impression qu'elle pourrait se perdre, dans cet univers ou nul bruit ne la trouble, alors qu'elle se concentre sur les battements de son cœur.
14) Fierté
Lorsque Reimu Hakurei affronta Konngara, l'épéiste se sentit partagée entre deux sentiments. Bien sûr, elle était en colère contre elle même pour avoir perdu malgré ses heures d'entraînement, mais d'un autre coté, elle était fière de sa descendante.
La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre, songea t-elle en souriant, satisfaite que sa lignée soit toujours aussi compétente.
15) Ignorance
Konngara avait fait forte impression sur Reimu. Voir cette entité spectrale se battre avec tant de sang froid était un spectacle à voir. L'aspect éthéré de cette femme, dont une corne rouge transperçait son front; épaississait le mystère au sujet de sa nature.
Après mure réflexion, Reimu décida qu'elle ne voulait pas savoir ce qu'était vraiment Konngara. Elle préféra retourner à la surface, c'était plus sage.