Eyh! Bienvenue à tous. =J
Voici donc la première fiction que je poste sur ce site!
AVERTISSEMENT: Rien ne m'appartient. J'ai retrouvé dans un coin sombre de ma chambre des vieux "Chair de Poule", des romans très rapides à lire et qui mettent souvent en scène quelque chose de RELATIVEMENT effrayant. J'en ai relu un au pif, et au fur et à mesure que je suivais l'histoire, je me suis rendue compte à quel point tout concordait si on changeait les personnages…du coup, j'ai fait quelques remakes complets de certaines histoires (en changeant quelques trucs pour ne pas que ça devienne profondément lourd…u_u), en modifiant les personnages et certains passages du roman, ou en en supprimant d'autres. J'ai réécrit le scénario à ma façon, sans rien faire d'autre.
SCENARIO ORIGINAL + TITRE: R.L Stine
Les personnages de Fruits Basket appartiennent à Natsuki Takaya.
Réécriture + remake: Moi! =3
C'est parti! Tohru est la narratrice. owo
Akito est un homme, dans cette fic.
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Je me souviens. Quand j'étais petite, maman venait me border tous les soirs. Elle déposait un baiser sur mon front et me murmurait à l'oreille : « Bonne nuit, ma petite Tohru. Ne laisse pas les punaises te dévorer ! »
N'ayant jamais vu de punaises de ma vie, je les imaginais se faufilant sous mes draps, rouges sang et répugnantes. Rien que d'y penser, ça me démange encore !
Puis, c'était le tour de papa. Il me chantait toujours la même berceuse, tout doucement. En fait, cette chanson me terrorisait au lieu de m'endormir. Il y était question d'une promenade dans les bois et de centaines d'oursons qui cherchaient des petits enfants...pour les manger.
Dès que mes parents avaient quitté la chambre, je me grattais et tremblais pendant un bon moment. Pas étonnant que j'aie fait pendant très longtemps des cauchemars peuplés de punaises et d'ours ! Mais maintenant, j'ai 17 ans, j'ai rencontré la famille Sôma, et je n'ai plus peur de rien !
Enfin...l'été dernier, lorsque je me suis aperçue que des créatures plus terrifiantes que les ours hantaient les bois, j'étais terrorisée. Mais mieux vaut commencer par le commencement...
C'était le tout premier jour des grandes vacances et moi et la famille Sôma avions décidé d'aller camper, avec la généreuse autorisation du chef de famille. Ce dernier se joignit d'ailleurs à notre petite expédition, au grand étonnement de tout le monde.
Il faisait un temps superbe, un soleil radieux et l'air sentait bon les pins. Nous marchions le long d'un sentier, dans un sous-bois, et les brindilles craquaient sous nos pas. La balade était vraiment très agréable, malgré la présence refroidissante d'Akito. Yuki marchait en regardant ses pieds au côté du jeune homme.
Etonnamment, je leur trouvais une ressemblance frappante, dans la pénombre. De plus, aujourd'hui, ils s'étaient tous deux habillés avec des vêtements sombres, ce qui accentuait l'effet étrange qui émanait des deux jeunes hommes.
Soudain, Yuki, apercevant un arbre, eut l'envie d'y monter. Souple et agile, il atteignit rapidement les premières branches, puis y demeura, quelques instants, nous laissant prendre de l'avance. Quelques minutes plus tard, il nous rejoignait, en prenant bien soin de ne pas se placer à nouveau au côté du jeune chef de famille.
Le chemin que nous venions d'emprunter déboucha tout à coup sur une clairière. Etait-ce l'endroit où nous allions camper ? Je l'espérais, car la chaleur commençait à me monter à la tête. Je questionnais les autres.
-Alors, qu'en pensez-vous ? demandais-je. C'est un bel endroit pour camper, n'est-ce pas ?
-Oh, regardez ! dit Momiji d'un air joyeux. Un hérisson !
Je constatais en souriant qu'il était de bonne humeur, et qu'il remarquait tout ce qui bouge.
-Dis Yuki, tu...Mais ? Où est-il ? lança Haru.
-Je suis là, répondit-il.
Levant la tête, je l'aperçus. Il était assis en haut d'un vieux chêne, désireux d'être tranquille.
-Descend ! rugit Akito. Tu crois qu'on est là pour grimper aux arbres ? Cette promenade commence vraiment à me peser, alors je n'ai pas besoin de ça en plus !
-Oh ! fit Momiji, deux lapins ! Ils courent dans les hautes herbes, là !
-Si on quittait cette clairière ? râla Kyo. Allons plutôt dans la forêt, à l'ombre et au frais !
-Tiens, le monstre a tout de même parfois de bonnes idées ! reconnut Akito, à moitié sérieux.
Dès que Yuki nous eut rejoints, nous continuâmes à travers bois pendant une demi-heure. C'était magnifique, et tellement calme ! Des rayons de soleil filtraient à travers les branches et venaient éclairer le chemin. Soudain, je me surpris à fredonner la berceuse des ours. Elle m'était revenue d'un seul coup, sans que je sache pourquoi. Peut-être à cause du décor...
Nous nous arrêtâmes au bord d'une autre clairière, près d'une rivière.
-Cet endroit est parfait pour planter nos tentes, vous ne croyez pas? proposais-je.
Nous déposâmes nos sacs, à l'exception du chef de famille qui lui, n'en portait pas. Personne ne fit de commentaires. Hiro, Kisa, Haru et Momiji commencèrent à défaire l'équipement, suivis rapidement par un Kyo grommelant toujours.
Pendant ce temps, Akito lançait distraitement des cailloux dans l'eau, surveillant Yuki.
-Tohru, Yuki ! Venez, fit-il avec un faux sourire. Allons marcher le long de la rivière, ça me fatigue de rester inactif. Et puis, si nous nous perdons, au moins nous serons trois à mourir de faim dans cette forêt ! Allons, venez !
J'ignorais à ce moment-là que ce n'était pas qu'une plaisanterie de mauvais goût...
*
Akito poussa un soupir et se mit à détailler une branche qu'il avait ramassée machinalement, pour s'occuper les mains, d'après lui.
Une demi-heure s'était écoulée depuis notre départ de la clairière. Nous avions longé la rivière où nageaient des poissons argentés, mais ni Akito ni Yuki n'y avaient fait attention. Habituellement, le jeune homme était plus bavard, et beaucoup moins froid. Son comportement devait être la conséquence de la présence de son Dieu.
Les yeux dans le vague, nous étions entrés dans la forêt pour suivre un sentier qui serpentait entre les arbres, les buissons et les rochers.
-Ah !
D'un même mouvement, Yuki et moi nous retournâmes vers Akito. Il pointait le doigt sur le bout du chemin, tremblant.
-Qu'y-a-t-il, Akito-san ?
-Il...il...non...rien. Il m'a semblé voir...quelque chose.
Yuki se mit à courir à travers les herbes, puis, arrivé à l'endroit qu'avait indiqué Akito, se stoppa net.
-Il n'y a rien...venez, courons ! Si Akito dit qu'il a vu quelque chose, c'est que c'est vrai ! Allons voir !
Akito ouvrit de grands yeux sous l'ordre donné par Yuki, mais obtempéra tout de même avec une mauvaise volonté évidente.
La poursuite nous força à parcourir une distance importante. Cette partie de la forêt, beaucoup plus dense, était plongée dans une semi-obscurité. L'air étant plus frais, nous nous mîmes à grelotter pour finalement nous arrêter, complètement essoufflés.
Akito, penché en avant et les mains pendant devant lui pour reprendre son souffle, cria :
-Yu...Yuki ! Je ne te suivrais jamais plus ! Jamais tu ne me referas courir de cette façon !
Il se redressa, avança vers Yuki et le prit par le col :
-Tu as fait ça exprès, n'est-ce pas ? Tu as utilisé ce que j'ai dit pour...
-Non ! S'il vous plaît, rentrons...fit-je, soudain mal à l'aise. Les autres doivent commencer à s'inquiéter.
Les deux jeunes hommes ne discutèrent pas, malgré le regard noir que me lança Akito.
-Bien...par où va-t-on, alors ? demanda Akito.
-Par là, dis-je d'un air décidé.
J'avais une intuition et était presque sûre de moi.
Malgré mon assurance, Akito avait l'air anxieux. C'était la toute première fois que je le voyais dans cet état.
-J'en...j'en sui presque certaine ! affirmais-je en essayant de me reprendre.
J'ouvrais la marche, suivie immédiatement des deux garçons. Je ne cherchais plus qu'à retrouver le chemin que nous avions emprunté précédemment, et je tremblais à l'idée de nous perdre. Heureusement, au bout de quelques mètres, une surprise nous attendait.
-Voilà la rivière...annonçais-je, soulagée.
Akito poussa un soupir de soulagement, puis passa devant moi avec un regard empli de mépris. D'après mes constatations, nous avancions dans la bonne direction. Sans nous en rendre compte, nous nous mîmes à courir le long de la rive couverte de hautes herbes et débouchâmes dans la clairière où nous campions. Jusqu'à présent, j'avais les yeux fixés sur le dos du jeune chef de famille, et je vis ses muscles se crisper en un spasme violent, l'arrêtant tout net. J'entendais sa respiration bruyante et saccadée. Je jetais un regard par-dessus son épaule, et mon sang manqua un tour.
J'avais beau regarder autour de nous...la clairière était vide ! Akito, se libérant de son immobilité soudaine, hurla :
-BANDE DE LÂCHES ! REVENEZ IMMEDIATEMENT !
Sa voix résonna lugubrement contre les grands troncs. Les autres avaient disparu.
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Voilà voilà, c'est tout pour ce chapitre! J'espère que ça vous a plu! Bien sûr, les caractères ne correspondent pas EXACTEMENT aux personnages, mais sans changer ça, impossible de faire l'histoire.
Je posterai la suite très bientôt. =)
Merci d'avoir lu!
