Si je n'étais pas moi, m'aimerais-tu ?

Chapitre 1.

Drago Malfoy était confortablement installé dans les canapés de velours qui trônaient au centre de sa salle commune, plongé dans son magasine sur le Quidditch. Les pieds posés sur la table basse en marbre, chaussures cirées, pantalon en toile sur-mesure, chemise blanche entrouverte, il n'entendit pas Pansy Parkingson entrer jusqu'à ce que le canapé s'affaisse lorsqu'elle s'y installa.

-Tu ne t'ennuis pas ici tout seul ? Lui chuchota-t-elle en se rapprochant de lui.

La pièce plongée dans une lumière verdâtre à cause du fait qu'elle se trouve sous le lac, rendait l'atmosphère sombre et froide.

Le jeune Malfoy leva les yeux et tomba le nez dans le décolleté de l'excitée qui commençait à lui mordiller le globe de l'oreille, à quatre pattes tel un animal.

Il posa son magasine sur la table basse et repoussa la Serpentarde de manière à l'allongée sur le dos, la tête sur l'accoudoir avant de se poster au dessus d'elle avec félinité. Il plongea dans son cou, près de son oreille et commença à jouer avec sa langue, à mordiller sa peau tout en descendant lentement vers sa poitrine. Pansy souleva légèrement le dos avec un gémissement de plaisir. Arrivée à la clavicule, la main de Drago remonta le long de sa hanche, son ventre puis son sein gauche, avec une habitude évidente il déboutonna le premier bouton de la chemise de sa partenaire.

-Il vaut mieux être seul.. murmura-t-il.

Il descendit encore, encore. Son visage à la hauteur de la poitrine bien développé de la jeune fille, il passa sa langue entre ses seins la faisant gémir de plus belle. Soudain il s'arrêta et termina :

-Que mal accompagné.

Sur ce, il se releva avec agilité et sortit de la pièce, les mains dans les poches, un sourire satisfait sur son visage d'ange.

Au moins, elle restera vexé un moment, je vais avoir la paix.

Le Prince des Serpentards descendit dans les jardins de Poudlard, entendant au moment où il passa les grandes portes principales sonner dix-sept heures. Dehors le temps était exactement comme il l'aimait : gris, mais sans faire froid, un brise un peu plus chaude réchauffait juste assez l'atmosphère pour ne pas qu'il ait besoin de porter un pull. Il rejoignit l'endroit où il adorait aller, sous le grand arbre près du lac. Un groupe de trois Serdaigles passa devant lui et lui lancèrent des regards dragueurs en gloussant. Qu'est ce qu'il détestait ce genre de filles.

Niaises et complètement connes.

La fin de journée passa tranquillement, il termina de lire son magasine sans se presser, au calme. Lorsque le soleil commença à disparaître à l'horizon il décida qu'il était l'heure de rentrer.

En remontant les couloirs pour aller rendre son magasine à la bibliothèque, il entendit un sanglot. Étouffé mais il l'entendit. Il se figea, tendant l'oreille : plus rien. Il avait dû rêver. Mais alors qu'il tourna à l'angle du dernier couloir avant l'antre des livres, il l'aperçu. Une jeune fille était assise par terre, les larmes coulants sur ses joues ayant détruit tout son maquillage. Il marcha lentement vers elle, la fixant, essayant de la reconnaître. Mais il faisait trop sombre, de plus elle ne portait aucun signe d'une des quatre maisons. Arrivant à sa hauteur, il pivota pour se trouver face à elle. L'inconnue releva la tête. Elle avait les cheveux mi long et noirs comme la nuit, les yeux d'un vert tellement particulier qu'il aurait été incapable d'en décliner toutes les tentes. Sa peau mâte semblait douce, pulpeuse. Elle avait les jambes ramenées sous son menton. Il s'abaissa et s'approcha pour regarder de plus près son visage. Une chose était certaine, il ne l'avait jamais vu auparavant.

Soudain elle attrapa sa cravate, calmement, sans se presser et l'attira vers elle. Comme si elle lui laissait la possibilité de la repousser, elle attendit quelques secondes avant de déposer sur ses lèvres un baiser. Un frisson parcourra l'échine du Serpentard, dans son ventre quelque chose se serra. Il ne voulait pas la lâcher, il ne pouvait pas bouger et la laissait faire. L'inconnue le regarda dans les yeux, sans aucune expression et le fit basculer avec lenteur, comme dans un rêve. Drago se retrouva le dos contre le sol dur et froid du couloir. La jeune fille se mit à califourchon au niveau de sa taille, et toujours au ralentit, elle défit un à un les bouton de sa chemise, sans quitter les yeux bleus du garçon. Au fur et à mesure qu'elle se rapprochait du bas de son ventre, elle sentait entre ses jambes, l'excitation qui commençait à naître, chez elle comme chez lui. Elle plaqua ses mains contre le torse musclé et commença un jeu de langue qui fit souffler de plaisir le blond. Elle fit tourner sa langue dans son nombril et remonta, parsèment son ventre de baisers, faisant attention à laisser ses cheveux chatouiller sa peau derrière son passage. L'un après l'autre elle mordilla lécha ses tétons, endroit qu'elle devina sensible.

Malfoy quand a lui était dans un état second, jamais une fille ne lui avait fait autant de bien. D'habitude c'était lui qui menait le jeu, qui faisait le travail. Mais cette fois, il était la victime et n'avait qu'à profiter. Il voulait l'attirer vers lui, l'embrasser, la toucher, jouer avec elle comme elle le faisait avec lui mais il n'osait pas. Enfin, elle remonta vers son visage, passa la main dans ses cheveux et son visage à quelques centimètres du sien, elle lui sourit. Dans le coin de ses yeux, des plis de formèrent, et une délicieuse fossette apparut sur sa pommette droite. Drago posa son pouce dessus, la main presque tremblante Elle se baissa et l'embrassa, mordillant sa lèvre inférieur Elle attrapa ses mains et les plaça sur sa taille, les faisant remonter sous tee- shirt. Il pu enfin découvrir la douceur de sa peau, son parfum frais et envoûtant Mais avant qu'il n'est atteint son soutient gorge, elle se releva et fit reculer son bassin en couvrant à nouveau son torse de baisers fiévreux. Ses mains attrapèrent le haut de son pantalon, elle défit le bouton,ouvrit lentement la fermeture Éclair puis releva le regard vers Drago. Cherchait-elle son autorisation pour aller plus loin? Il ne le su pas, mais une chose était sûre, c'était qu'il n'avait aucune envie qu'elle s'arrête.

Alors elle descendit son pantalon en toile, juste qu'au niveau de ses genoux Son boxer, bien que juste à sa taille, ne laissait aucun doute face à son érection. La chaleur dans la pièce était montée en flèche, tous deux transpiraient, de plaisir. La bosse qu'elle voyait à travers son caleçon lui donna envie de faire durer encore un peu l'attente. Elle fit glisser sa langue entre ses deux boules à travers le tissu. Elle finit par enlever le boxer qui faisait souffrir le pauvre Serpentard. Se dressa immédiatement le pénis en érection. L'inconnue commença avec lécher et sucer le gant le faisant entrer et sortir dans sa bouche avec un va et viens incessant Drago ne put retenir un jouissement de plaisir. Il en avait mal tellement il avait avec envie de lui faire l'amour, d'entrer en elle, d'assouvir tous ses désirs. Les minutes passaient, et la jeune fille sentit que le moment était venu de partir: ses cheveux commençaient à redevenir de plus en plus en épais. Elle se remit dans sa position de départ, frottant son intimité humide contre celui tendu par l'excitation, à califourchon sur Malfoy. Elle déposa un dernier baiser sur ces lèvres qui lui avaient donné tellement envie. Puis elle se leva et sans un bruit disparût dans le pénombre.

Drago resta allongé encore un moment, perdu dans ses pensées, laissant se détendre l'atmosphère.

Il ne savait toujours pas qui elle était...

Durant une semaine, elle fût dans toutes ses pensées. Il l'avait cherché, s'était renseigné auprès de tout le monde. Personne ne la connaissait, c'était comme si elle n'avait jamais existé. Pourtant elle le hantait, toutes les nuits il vivait des rêves torrides, des nuits pleines de plaisir, de jouissance et d'extase. Ce vendredi-là, il était particulièrement de mauvaise humeur, Pansy n'avait pas arrêté de lui demander ce qui le mettait dans un état pareil. Evidemment, il n'avait aucune envie de parler à quiconque de ce qu'il avait vécu. Il remontait le couloir pour aller en cours de Potions dans les cachots, son toutou collée au basket, écoutant distraitement ce qu'essayait de lui dire Blaise Zabini. Les Griffondors sortirent de classe lorsque la sonnerie se mit à retentir. Finnegan, Brown, Potter, Weasley... En dernière de file, des bouquins pleins les bras, la Sang-de-Bourbe lui jeta un regard. Lorsqu'elle croisa ces yeux redevenus gris acier, elle sourie et sur sa pommette droite, sa fossette apparut...