Bonjour à tous ! Merci d'avoir bien voulu tenter l'experience de me lire une nouvelle fois (ou pour la première fois) ! Aujourd'hui, ce n'est pas un Snarry que je vous présente, du moins, pas réellement. On va parler de Severus et Harry mais d'une façon assez étrange...
La fin n'est pas encore écrite, mais puisque j'ai la chance d'être en vacance ( et ayant beaucoup d'inspiration), je me suis lancée pour vous la publier ! Avant qu'on me le demande, il y aura au moins un chapitre par semaine (souvent en fin de semaine). Ce ne sera pas une longue fic (c'est pas ce que je dis à chaque fois ? ^^).
Enfin bon, bonne lecture et merci de me laisser votre avis à la fin de ce chapitre !
Chapitre 1 : La fin
Un jeune homme portant un vieux jeans et un t-shirt au centre d'un grand parc. Pas n'importe quel parc, celui de Poudlard, le lieu de la dernière bataille opposant Lord Voldemort et Harry Potter.
Le jeune homme a les yeux fixés sur une énorme stèle, à l'endroit même où des centaines de personnes ont péri il y a cinq années de cela. Les personnes ayant connu ce jeune homme dans sa jeunesse remarqueront sans aucun doute possible ses yeux vides de vies, son teint terne et sa position presque recroquevillée sur elle-même. Non, Harry Potter n'a plus rien de l'adolescent plein de vie qu'il a été, il y a si longtemps de cela.
Harry Potter a survécu à la guerre, physiquement. Mentalement, le jeune homme reste dévasté par tant de perte et personne n'a réussi à lui faire retrouver le goût de vivre. Peut-être est-ce parce que personne, ne comptant réellement pour lui, est encore en vie à l'heure actuelle. Harry Potter a tant perdu.
Neville a rejoint ses parents à Ste Mangouste, Bellatrix Lestrange s'était mis un point d'honneur à réduire à néant le dernier des Londubat… Harry va le voir chaque semaine, mais rien ne le fait réagir. Tout comme ses parents, les Doloris ont été trop nombreux et maintenus bien trop longtemps. Luna est partie peu après lui, d'un regard déterminé, elle a voulu défendre l'un de ses meilleurs amis et un sortilège de mort a éteint à jamais ce regard si particulier qu'elle pouvait avoir sur la vie.
Remus et Tonks sont morts l'un près de l'autre, sans qu'Harry ne découvre jamais qui a réellement tué ce couple qui avait laissé un orphelin derrière lui. Teddy, un magnifique enfant de cinq ans qui commence déjà à demander à sa grand-mère où sont son papa et sa maman. Harry aime tellement Teddy, c'est lui seul qui le maintien en vie jusqu'ici. Mais il lui rappelle une partie de sa vie qu'il a toujours voulu, fonder une famille. Et sans Ginny, Harry a étouffé ce rêve, à jamais.
Ginny, sa douce et tendre Ginny. Elle a été l'une des premières cibles des Mangemorts, la personne qu'Harry aimait le plus au monde… Peut-être n'auraient-ils pas dû s'en prendre à elle, moins de Mangemorts seraient morts dans d'atroces souffrances. Harry Potter était devenu fou en voyant Ginevra Weasley aux portes de Poudlard, ayant subi de nombreux sortilèges de découpe. Ces pauvres fous n'avaient pas encore compris qu'ils venaient de réduire à néant le peu de chance de clémence qu'Harry aurait pu avoir.
À cause de cela, toute la famille Weasley s'était engagée dans un combat acharné, vengeant leur fille unique, puis Fred et Georges qui étaient restés unis même dans la mort. Quand Harry s'était relevé, il ne restait des Weasley plus qu'Arthur, sévèrement mutilé, et Charlie ainsi que Ron. Hermione, elle, avait perdu la vie dans la bataille. Et depuis la fin de la guerre, tout le monde se mourraient des conséquences de celle-ci. Arthur a abandonné la vie quelques mois après sa femme et ses enfants, Ron l'a suivi quelques jours plus tard. Charlie s'est enfui en Roumanie pour oublier, mais Harry sait qu'il n'oubliera pas, jamais.
Depuis, Harry se retrouve seul, mais il l'est depuis la guerre, bien avant le suicide d'Arthur et Ron, bien avant le départ de Charlie. Ils sont tous seuls, seuls avec les morts qui hantent leurs cauchemars. Seuls avec les souvenirs de la guerre et les regrets de ne pas avoir pu protéger ceux que l'on aime. Seuls face à un avenir de paix qui n'est pas celui dont on rêvait. Seuls, tout en sachant qu'un jour la mort les emporterait enfin vers un monde meilleur, vers un monde où tous ceux qu'ils aiment sont déjà.
Harry posa sa main contre la pierre froide, aussi froide que son cœur, aussi froide qu'une pierre tombale. Parce que c'en est bien une. Il baissa la tête, presque honteux de vivre encore alors qu'eux tous sont morts, mais aussi tant d'autres morts bien avant la bataille… et bien après.
Il entendit des bruits de pas venir vers lui, c'était encore Minerva McGonagall. Ne voulant toujours pas parler, il ne l'a pas fait depuis des mois, il transplana dans la demeure des Black, dans sa « maison ».
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Ploc. Ploc. Ploc…
Harry écoute depuis deux bonnes heures le bruit d'une goutte d'eau tombant dans l'évier de la cuisine. Il écoute sans vraiment écouter, perdu dans les souvenirs de la guerre, perdu à retracer tout ce qu'il s'est passé depuis le début, perdu à compter une nouvelle fois les corps.
Plus personne ne demande de nouvelles d'Harry Potter, pas même les journaux. Parce qu'il est plus simple de détourner les yeux que de voir la souffrance à l'état pur. Avant, Harry avait envie de leur crier dessus, de leur hurler qu'ils n'avaient pas été là ! Et il est vrai que beaucoup n'étaient pas venus, ils avaient eu trop peur et s'étaient cachés comme des lâches dans leur maison. De très nombreux Patronus avaient été lancés, appelant à l'aide. Trop peu s'étaient déplacés. Harry avait été en colère.
Plus maintenant. Harry ne ressent plus aucune colère. Il est juste là, comme un inferi, se levant pour il ne sait qu'elle raison et se couchant pour faire des cauchemars. Il sait que la fin est proche, très proche. Il s'en veut d'abandonner Teddy, ce mignon petit garçon qu'il adore tant. Mais le voir ne fait que lui rappeler ce qu'il n'aura jamais et ceux qu'il a perdus. Il y a aussi McGonagall qui lui envoie toujours une lettre, faute de ne pouvoir venir sous peine de se heurter à un mur. Harry sait parfaitement que la vieille femme se doute de son futur suicide, mais elle le comprend dans un certain sens. Elle aussi n'a plus vraiment goût à la vie, beaucoup de personnes qu'elle aimait et appréciait étaient mortes pendant cette seconde guerre. Dans un sens, c'est comme si Harry et Minerva se maintenaient mutuellement en vie jusqu'à ce que l'un d'eux craque. L'un emportera l'autre à coup sûr, aucun des deux ne se leurre, mais ni l'un ni l'autre n'a pu retrouver l'espoir en cinq ans de survie.
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Tic. Tac. Tic. Tac…
Minerva est prostrée sur le fauteuil du bureau du directeur. En réalité, c'est maintenant son bureau depuis cinq années à présent, mais Minerva n'a jamais pu l'appeler « son bureau ». Severus a occupé ce fauteuil avant elle, elle l'avait haï de toutes ses tripes pendant de très longs mois avant de savoir par Harry Potter qu'il était finalement du bon côté. Sa trahison avait été plus que douloureuse à cette femme qui l'avait considéré comme son fils. Savoir qu'il avait toujours été de leur côté, qu'il avait mis sa vie en péril pendant tout ce temps pour les aider à gagner cette guerre…
Parfois, souvent, seule dans ce bureau, elle se dit que tout cela a été vint. La guerre a été gagnée, oui, mais à quel prix ? Elle n'a jamais pu lui dire à quel point elle l'aimait, à quel point elle est désolée d'avoir protégé les Maraudeurs et de l'avoir poussé dans cette voie que lui offrait Voldemort, la reconnaissance et le pouvoir. Elle s'en veut tellement de ne pas avoir pu s'excuser aux yeux de l'homme qu'elle a fait sombrer en protégeant quatre garçons de sa maison. Elle avait été aveuglée par leurs attitudes toujours gentilles et joyeuses alors qu'en privé, face à Severus, ils ne se privaient pas pour cracher toutes leurs verves. Elle l'avait vu à Square Grimmaurd avec Sirius, et elle s'en était atrocement voulu de s'en rendre compte si tard.
En écoutant le bruit de l'horloge, elle repensa également à Dumbledore, l'homme qui a occupé ce siège pendant de très nombreuses années. Elle l'a trouvé admirable, bien que faisant des choix parfois douteux comme de mettre Harry dans cette famille moldue. Cela est également l'une de ses plus grandes erreurs, ne pas avoir tenu tête plus longtemps à Albus.
Minerva sait que le temps d'Harry est compté, elle sait qu'il ne tiendra pas le coup bien longtemps. C'est déjà un miracle que cinq années soient passées sans qu'il ne tente quoi que ce soit. Mais elle ne peut rien faire, les Psychomages ne serviraient à rien. Harry a de bonnes raisons d'être dépressif et de vouloir en finir, on lui a pris sa vie, on lui a tout prix. Il est vivant, tout comme elle, et peut-être est-ce là la pire des tortures. Elle sait qu'il ne retrouvera plus jamais l'amour, tout comme Severus, il n'avait d'yeux que pour une seule femme et cela restera ainsi jusqu'à la fin.
Minerva regarda le portrait de Severus, un portrait moldu puisqu'il n'en avait pas fait de son vivant. Albus, dans son propre portrait, suivit le regard de la vieille femme.
- Il me manque également. Fit l'homme d'une voix lasse et triste.
- Gagner la guerre… Je ne vois pas ce que nous avons gagné, Albus. Je ne vois que tout ce que nous avons perdu. Répondit tristement Minerva d'une voix fatiguée.
- Le château se meurt, Minerva. Je ne l'ai jamais vu aussi triste, même les premiers années n'ont jamais été aussi peu joyeux. La guerre a laissé ses traces même sur ceux qui ne l'ont pas réellement connu. Avoua-t-il d'un ton morne. Je me souviens avoir prié, parfois, alors que je n'ai jamais été un fervent croyant avant cela. Mais j'ai prié la Magie pour gagner la guerre. Je ne sais pas si elle m'a entendu, mais si c'est bien le cas, je pense m'être fait avoir sur le sens « gagner ». Murmura amèrement l'homme.
Minerva ne répondit pas, et le vieil homme ne continua pas non plus. Elle tourna les talons et alla dans sa chambre, s'agenouillant devant son lit, tenant sa baguette devant elle.
- Notre mère la Magie, si vous m'entendez, veuillez exaucer mes prières… Commença la vieille femme d'un ton las et triste. J'ai fait tellement d'erreurs, tellement… Je n'ai jamais su comment me racheter et encore moins maintenant. Je ne sais pas réellement pourquoi j'ose vous déranger alors que je suis sûre de ne pas le mériter… Mais ce monde va tellement mal, tant de jeunes adultes et même enfants sont morts. Tant de personnes ayant toute la vie devant eux ! Pourquoi ? Avons-nous mérité ce qui nous arrive ? Nous ne sommes pas aussi bons que nous le pouvons, mais je vous assure que certains d'entre nous essaient de changer ce monde ! Supplia presque Minerva. Mais Harry Potter ne méritait pas tout cela, tous ces morts ne méritaient pas de partir ainsi ! Je vous en supplie ! Je donnerai tout ce que j'ai pour changer les choses ! Je vous en supplie…
Minerva finit sa prière en larme, elle ne vit jamais sa baguette scintiller d'une lumière argentée. La Magie l'a entendue, mais elle attend déjà que le destin s'accomplisse pour pouvoir avoir une chance de tout changer… La Magie a réservé ses forces depuis de nombreuses années, elle n'a pas pu aider pendant la guerre car elle s'économisait pour une mission qui allait soit l'affaiblir pendant des centaines d'années, pour le plus grand bien du monde sorcier ou pour sa perte. Car la Magie sait, elle sait à présent que Tom Jedusor n'aurait jamais pu être aidé, elle avait pourtant essayé et y avait perdu de précieuses forces. Mais Voldemort était né malgré tout, Voldemort avait tué tant de personnes. La Magie avait donc économisé le restant de ses forces, sachant que la guerre qu'engendrerait Voldemort pour cette seconde fois allait être dévastatrice. Cela fut encore plus dévastateur qu'elle ne l'avait pensé, et elle n'a rien pu faire d'autre que de regarder ce spectacle désolant.
Ce nouveau destin reposera une nouvelle fois sur un jeune homme qui en a déjà bien trop vu. Mais la Magie sait que ce jeune homme, grandi bien trop vite par la guerre, sera le seul qui pourra tous les sauver. La prophétie pourra enfin se réaliser jusqu'au bout, mais pas comme ils l'avaient tous imaginé...
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Le corps sans vie d'Harry Potter gisait dans une mare de sang. Les deux poignets tranchés, il est parti sans que personne ne le sache. Et si la Magie n'était pas venu à sa rencontre une fois mort, c'est Minerva qui l'aurait découvert une semaine plus tard quand son hibou serait revenu sans avoir pu déposer la lettre. Après l'avoir pleuré, elle se serait suicidée de la même façon une heure plus tard.
Mais la Magie est venue à la rencontre d'Harry pour lui donner une nouvelle mission. Une mission qui pourrait tous les sauver, une mission qui changerait le passé de beaucoup de personne, sorcier comme moldu. Une mission qui changerait l'avenir. La Magie n'avait confiance qu'en Harry pour cette mission, car il n'y a que ceux qui ne souhaitent pas le pouvoir qui peuvent s'en servir à faire le bien…
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- Dites-moi que je suis mort ! Suppliapresque Harry Potter en ouvrant les yeux pour ne voir que de douce vague de diverses couleurs flottant tout autour de lui.
- Oui, mon enfant. Tu es mort. Répondit une voix lointaine. Je sais que tu ne souhaites que retrouver les personnes que tu aimes, mais j'ai une faveur à te demandé, une de plus.
- Laquelle ? Demanda Harry d'une voix lasse, il ne peut donc même pas mourir en paix... Et qui êtes-vous ?
- Je suis la Magie elle-même. Répondit-elle d'une voix douce.
-La Magie ? Vous... Vous existez donc réellement en tant qu'entité... Questionna Harry en regardant autour de lui pour essayer de l'apercevoir.
- Oui, mon enfant. Je suis partout et je vois tout. Mais vois-tu, il m'arrive aussi parfois de faire des erreurs, certaines plus grande que d'autre... Il y a longtemps de cela, j'ai voulu aidé un garçon pour qu'il ne se tourne pas du côté du mal...
- Tom Jedusor... Murmura Harry d'une voix fatiguée.
Harry pensait en être enfin débarrassé, qu'il n'aurait plus jamais affaire à lui. Mais il s'avère qu'il est né pour le combattre, tout à toujours tourné autour de Tom Jedusor et tout tournera toujours autour de lui, même dans la mort.
Ce qu'Harry ne comprenait pas, c'est que le monde ne tournait pas autour de Tom Jedusor, mais de lui-même. Et ce n'est qu'avant de disparaître que quelqu'un lui fera comprendre l'importance qu'il a tenu dans la vie de beaucoup de personne.
- Oui, mon enfant. J'ai pensé qu'il pouvait être sauvé. Mais même toute une vie d'amour n'aurait pu le sauver. Depuis sa plus tendre enfance, il ne fait que haïr et détester tout être vivant, même lui-même. Naître d'une union sans amour, à cause d'un philtre d'amour… Même avec l'amour de sa mère, Tom n'aurait jamais pu aimer…
- Qu'attendez-vous de moi ? Questionna Harry sans comprendre le pourquoi de cette discussion.
- Si tu l'acceptes, je souhaite te renvoyer dans le passé, mais pas en tant qu'être vivant. Personne ne te verra, personne ne t'entendra.
- Que pourrais-je faire si personne ne me voit et ne m'entend ?
- Ta magie est immense, Harry. Bien que tu ne t'en sois jamais réellement rendu compte. Tu pourras agir avec ta magie, tu es le seul à pouvoir changer l'avenir que tu as vécu. Le seul à pouvoir détruire Tom avant qu'il ne nuise à trop de personne.
- Mais vous avez dit qu'il ne serait jamais devenu quelqu'un de bien...
- Cela fait des siècles que ce conflit s'envenime en silence. Malheureusement, la guerre doit éclater. Mais il est possible de l'arrêter. Il y a un moment où elle aurait pu cesser. Seulement, certains choix ont été les mauvais, tu seras chargé de guider avec ton coeur.
Harry réfléchit pendant quelques instants. S'il y avait un moyen pour que tout le monde vive... Alors il saisirait cette occasion, même s'il doit en mourir, disparaître. Car même si la Magie ne lui avait pas dit, il savait ce qui l'attendait au final, sa fin. Il ferait son possible, bien qu'il ne sache pas réellement comment. Mais il changera ce présent qu'il vient de quitter.
- Je suis d'accord. Répondit Harry d'une voix déterminée. Pour tous ceux qui ont perdu la vie.
- Tu ne pourras sauver tout le monde, mon enfant. Tu pourras en sauver certain alors que d'autres mourront. Cela sera difficile, mais n'oublies jamais que bien plus de vie seront sauvées. Cela sera un lourd poids sur tes épaules.
- Ce n'est pas une grande première... Murmura Harry. Qui dois-je aider ? Qui d'autre aura le sort du monde entre ses mains ? Demande Harry avec curiosité.
- Celui qui, dans l'ombre, a toujours partagé ton fardeau... Severus Snape.
- Pourquoi m'avez-vous donné une seconde chance ? Je n'ai jamais été de ses croyants priant une divinité. L'idée ne m'a même jamais effleurée l'esprit.
- Ceux qui prient sont ceux qui ont besoins d'espoir, Harry. Peu de personne me prie quand tout va bien, je les entends souvent dire qu'ils adorent la magie et cela me suffit amplement. Mais il n'y a pas besoin de prier pour demander. Il n'y a pas besoin de croire pour que j'entende. Je vous écoute tous. Tu n'as jamais prié mais tu as toujours su au fond de toi... Tu as toujours eu un profond respect envers ta magie et ce monde. Tu es le plus apte à sauver le monde de cette guerre... Je ne te donne pas de seconde chance, je te supplie de bien vouloir nous aider. Tu es bien plus important que tu ne veux le croire, tu n'es pas un pion, Harry. Mais tu n'as jamais cherché à être quelqu'un de pouvoir, c'est cela qui fait ta plus grande force. Tu ne vis que pour l'amour, et c'est moi qui dois te remercier d'accepter tout ce poids sur tes épaules. Fit la Magie d'une voix douce et désolée à la fois.
- À croire que le poids du monde pèse toujours sur les mêmes épaules... Murmura Harry.
Une forte aura de magie commence à tourner autour d'Harry, il sent s'agiter quelque chose au plus profond de lui. Avant qu'il ne disparaisse de cet endroit, il entendit une dernière fois la Magie parler.
- Je suis désolée, mon enfant. Pour la vie que tu as eue. Mais je te promets qu'en temps voulu, tu auras enfin le droit à la paix. Fit la Magie d'une voix triste, désolée de lui infliger une épreuve de plus. Je te remercie, nous te remercions tous, mon fils.
C'est sur ces mots qu'Harry Potter disparut de cet étrange monde pour apparaître dans une petite pièce éclairée par une bougie. Un petit lit se trouvait dans un coin de ce qui était une chambre d'enfant, un enfant d'environ six ans dormait comme un bienheureux. Harry regarda son corps, qui était exactement le même qu'il avait quitté, mais plus pale, transparent. La nouvelle vie d'Harry Potter commençait. Il s'assit contre le mur et attendit avec impatience le réveil de cet enfant qui n'était autre que Severus Snape.
