Titre: Les amours perdues
Auteur: Zalina Limi
Disclaiming: Stefenie Meyer
Genre: Slash
Pairing: Carlisle/Aro (principal) puis Carlisle/Edward
Rating : M yaoi lemon !
Avertissement : Relation homosexuelle
Scénario : Une après-midi tranquille. Edward rentre du cottage et passe voir son père, seul à la villa blanche. Il est accueilli par des souvenirs qui le laissent sans voix. Bouleversé, Carlisle lui doit des explications. Celles-ci sont plutôt étonnantes. Retrouvez tous les personnages de la saga dans une suite du roman qui explique l'histoire avant la naissance de Bella. Une histoire basée essentiellement dans l'Italie de la Renaissance. Aro, Caïus et Marcus sous un nouveau jour.
POV Edward.
Chapitre 1 : Le départ en voyage
Cette nuit était la plus ennuyeuse depuis bien longtemps. N'ayant pas le loisir humain de m'endormir je devais m'occuper comme je le pouvais avant de pouvoir sortir comme les humains et aller m'occuper. Le soleil venait à peine de se coucher et je ressentais déjà la lassitude m'envahir. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas passé de nuit en dehors de la compagnie de ma femme. Depuis qu'elle était partie j'avais réintégré ma chambre à la villa. Le petit cottage de la forêt me faisait trop penser aux deux femmes de ma vie, Bella et Nessie. Elles étaient toutes deux partie rencontrer pour la première fois Renée. Bella avait réussi à éviter la rencontre entre ma fille et sa mère pendant 17 ans. Cela faisait maintenant 10 ans que ma jolie petite fille adorée avait atteint sa taille adulte et sa maturité d'adulte mais ne voulant pas impliquer Renée autant que Charlie nous avons préférer différer la rencontre. Dès que Bella su enfin infailliblement se comporter de manière gauche, comme lorsqu'elle était humaine, mimer les manières humaines, parler de son ancienne voix rauque et surtout dès que ses yeux virèrent au jaune, elle pu enfin revoir sa mère de temps en temps. Mais pas trop souvent. Lors de la naissance de Renesmée nous avions envoyé un faire-part de naissance à la nouvelle grand-mère et grâce aux photos prises presque toutes les heures dans des tenues différentes nous avions pu envoyer des images à la fréquence voulue pour faire croire à une croissance normale de l'enfant. Chaque fois que Bella allait voir sa mère en Floride, Renesmée était sensée être en voyage ou autre part l'empêchant de venir voir sa grand-mère. C'est ainsi que 17 ans après sa naissance elle allait enfin pouvoir faire sa connaissance.
J'avais préféré ne pas y aller, Bella aurait bien assez à faire pour se contrôler devant sa mère sans que je sois à côté à la distraire constamment. Pourtant nous n'avions jamais été séparés aussi longtemps depuis sa grossesse. « Nous avons l'éternité devant nous mon amour, qu'est ce qu'une semaine devant cela » m'avait elle rappelé. Je n'avais rien pu objecter à cela et c'était pour cela qu'à peine quelques heures après leurs départ je m'ennuyais déjà comme un rat mort. Jacob lui n'avait pas pu s'empêcher de partir avec elles. Il ne pouvait vraiment pas se séparer de Nessie plus d'une demi-seconde. Pourtant je n'étais pas seul dans la villa blanche. Toute ma famille était là. Carlisle et Esmé discutaient dans le bureau du premier sur un nouveau problème scientifique. Alice et Jasper s'amusaient à toutes sortes de jeux de hasard où Alice était sensée apprendre à brider son don pour pouvoir enfin avoir une partie à la loyale avec son cher et tendre. Et j'entendais les ébats peu discrets de Rosalie et Emmett quelque-part dans la forêt.
Une heure après ces premières réflexions sur mon ennui j'entendis que Rose et Emmett avaient fini leurs affaires et revenaient vers la villa. J'avais beau leur dire qu'à cause de notre proximité affective mon esprit les captait jusque très loin, ils ne s'éloignaient jamais assez comme le faisaient Jasper et Alice ou Carlisle et Esmé. C'était comme s'ils le faisaient exprès. Lorsqu'ils furent dans le salon je leurs lançait un regard peu amène, Rosalie émit un petit sourire moqueur et Emmett partit d'un rire franc. Il me fallut toute ma force de volonté pour arriver à me calmer et ne pas lui sauter dessus pour le tuer. Cela n'aurait pas valu la peine. Je me détournais en grognant, ce qui pour seul effet de renforcer son hilarité. J'entendais dans ses pensées qu'il faisait exprès de se remémorer les instants avec sa femme. Cette dernière pensait elle à tout autre chose. Nessie lui manquait horriblement. Elle aurait aimé pouvoir partir elle aussi avec la petite, elle la considérait comme sa fille, celle qu'elle ne pourrait jamais avoir. Soudain, tout bruit dans le salon ou dans le bureau cessa et l'instant qui suivit les deux autres couples de la maison furent à nos côtés.
-Il est temps d'aller chasser. Annonça le petit lutin agaçant.
En effet il était prévu que la famille parte camper comme elle le faisait souvent, pour épargner temporairement la faune de la région de Forks. Le séjour durait généralement une semaine ou deux dans une réserve ou il y avait un surplus d'animaux que les gardes forestiers envisageaient de tuer. C'était une semaine où l'on se gavait de sang. Seulement j'avais chassé plus qu'à mon tour cette dernière semaine. J'avais accompagné ma femme et ma fille pendant qu'elles se rassasiaient avant d'aller affronter la tentation chez Renée. J'entendis qu'une autre personne ne participerait pas au voyage. C'était une pensée confuse. Carlisle refusait de venir mais je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. La raison qu'il mettait en avant dans sa tête et qu'il nous fournirait dans quelques seconde était qu'il était sur le point de faire une découverte scientifique de la plus haute importance. Pourtant je sentais qu'il se mentait à lui-même. Mais je ne parvenais à savoir la raison profonde, lui-même n'osant se l'avouer.
-Je suis sur un travail que je ne peux stopper pour le moment, annonça-t-il, allez y sans moi.
Je tournais la tête vers Esmé et à ma grande surprise elle acquiesça. Je ne me rappelais pas l'avoir vu quitter Carlisle très souvent. Pourtant dans sa tête je sentis qu'elle s'y était attendue. Elle semblait avoir fait une correspondance avec une date dans la semaine. Elle ne savait pas de quoi il s'agissait mais elle avait remarqué que son Docteur favori était toujours plus absent mentalement à cette période de l'année, c'était un fait auquel je n'avais moi-même jamais fait attention. Pourtant elle avait planifié le camping et le départ de mes femmes exprès à cette période pour que Carlisle puisse être seul.
-Moi non plus je ne viendrais pas. Je ne voudrais pas manquer le retour de Bella et Nessie et je ne serais pas de bonne compagnie sans elles. Et puis je me suis gavé de sang cette semaine. Expliquai-je. Je vais retourner au cottage pour te laisser à ta découverte Carlisle.
Contrairement à ce qu'il aurait fait en tant normal Carlisle à accepté mon offre de le laisser seul. Il semblait bien qu'il y ait quelque chose à cette période qui le rendait plus solitaire et taciturne. Je n'arrivait cependant toujours pas à capter cette raison dans son esprit dans la mesure ou il la reniait de tout son être. Cette histoire commençait à m'intriguer, seule Bella avait jusqu'à présent réussi à défier mon don. Pourtant avec cette nouvelle donnée je devinais que Carlisle, dans un mécanisme de défense arrivait à occulter une partie de ses pensées et que donc une partie de son cerveau m'était inaccessible. La curiosité menaçait de faire aller trop loin mais j'arrivais à la contrôler et je réussis à me détourner de l'esprit de mon père adoptif juste à temps pour entendre Jasper parler des préparatifs de leur petite virée.
Il partir à la fin de la nuit. Disant au revoir à mon père je les suivis et les quittait pour bifurquer vers ma maison. Une fois seul j'oubliais le mystère de Carlisle au profit de ma femme et de ma fille. Si Jacob ne me manquait pas malgré les relations amicales que nous avions sut créer au fil des années, mes deux femmes elles me manquaient énormément et pourtant ce n'était que le début de leur voyage.
Au bout de quelques jours une petite chasse s'imposait pour moi et je décidais d'aller chercher un petit animal pour étancher quelque peu ma soif. Sur le chemin je me mis à penser à mon père seul dans sa maison. Il n'en était pas sortit depuis le départ du reste de la famille. Cela ne lui ressemblait pas de délaisser son très cher hôpital. Il était plutôt du genre à y faire des heures supplémentaire quitte à griller sa couverture d'humain. Je me rendis donc à la villa pour lui proposer de chasser avec moi ou alors pour lui proposer de lui ramener un repas s'il le préférait. Lorsque j'arrivais à la maison je sentis que quelque chose était différent. En effet, tous les stores métalliques étaient baissés comme si mon père d'adoption avait voulu se barricader. Je poussais mon don à l'intérieur pour vérifier que tout ce passait bien. Je perçu les pensées de mon créateur. Apparemment il essayait de repousser des souvenirs liés à sa vie avant la famille, avant ma transformation. D'après les bribes d'images que je percevais il pensait à l'époque où il était resté à Volterra. Il luttait énormément contre ces images. Elles étaient plutôt assimilables à des flashs puis à des bandes sons avec une image brouillée. Comme si une antenne était mal dirigée pour recevoir le programme.
Soudain il céda totalement à ses souvenirs. Je sentis sa reddition et son laissé aller. J'entrais le plus silencieusement possibles dans la villa. Je fus cloué par la force des pensées de Carlisle, elles étaient douloureuse pour lui et pourtant il n'y avait rien d'anormal. Je me stoppais comme si quelqu'un d'assez fort m'empêchait de passer. Les images étaient trop puissantes pour que je les assimile totalement. J'allais m'assoir dans le salon, incapable de fuir ces images mais tout aussi incapable de m'approcher de leur source de peur qu'elles ne me fassent explosé le cerveau. Une scène passa très vite et très clairement dans ma tête. Je sentis tout à coup la détresse de mon créateur dans ces souvenirs. C'était une scène de dispute.
