coucou!
j'ai refait ce chapitre et je ferais de même avec les suivants!
Sorry pour les fautes d'orthographes
Mon réveil sonna à 7h00 pile. J'eus un mal fous à bouger ma main pour arrêter cette sonnerie infernale .
L'un de mes frères ainés se mariait aujourd'hui et je n'avais aucune envie d'aller assister à son union « éternelle ». D'abord parce que ce genre de fête m'ennuyait profondément et ensuite parce que ces évènements grouillaient de sorciers en tout genre.
Je pris mon courage à deux main et me levai péniblement. je me félicitai intérieurement : j'avais réussi à extraire UNE jambe de mon lit douillet. Je pouvais maintenant faire une pause de cinq minutes, après tout, après l'effort, le réconfort ! Mais il fallait que je me dépêche doucement, la cérémonie commençait à 11h00 et le meilleur moyen de se faire remarquer était d'arriver en retard.
La salle de bain semblait si loin : comment allais-je arriver à l'atteindre ? Il me fallait des forces avant : aller à la cuisine semblait beaucoup plus simple.
Ensuite je fus obligée de me rendre dans cette maudite pièce.
Si cela avait été possible, j'aurais retiré le miroir de cette pièce mais il était comme unis au mur et tous mes efforts ne l'avait pas fait bougé d'un micromètre.
Je détestais me regarder dans un miroir : il me semblait qu'il me renvoyait tous mes defaults à la figure.
D'abord, j'étais physiquement banale. Je possédais des cheveux bruns-roux qui m'arrivaient aux épaules et des yeux de la même couleur. Je n'étais ni grosse, ni mince. Ni grande, ni petite. Banale, quoi.
Mais quand je voyais mon image, ce n'était pas le physique que je voyais, c'était mon anormalité.
Je n'étais ni une sorcière, ni une moldue. Entre les deux pour certains, inférieure aux moldus pour d'autres. Pour les sangs purs, même un « sang de bourbe » était préférable à un cracmol. Au moins ils avaient des pouvoirs.
Pour beaucoup, les cracmols n'auraient jamais dû exister, nous étions une horreur vivante .Les parents nous montraient à leurs enfants en leurs disant que s'ils n'étaient pas sages, ils deviendront comme nous.
Même les plus purs des sorciers étaient dégoutés par nous.
Alors dans ce contexte, comment ne pas l'être nous-même ?
Je pris une douche avant de passer une demi-heure à essayer de mettre ma mini robe verte claire. Je pouvais à peine respirer tellement elle était serrée. Je n'étais pas demoiselle d'honneur et pourtant on m'avait livré ce vêtement. Evidemment, il fallait que tout soit parfait, même la tenue d'une personne que personne ne remarquerait jamais.
Je n'allais pas pouvoir passer des heures dans cette robe alors qu'au bout de 3 minutes je m'étouffais déjà et que je ressemblais à un poisson en manque d'oxygène ! Je décidai de la laisser et d'en mettre une beaucoup plus ample à la place. Après tout, qui le verrait ? Mais ce fut plus facile à dire qu'à faire, il était encore plus dur de l'enlever que de la mettre. J'entendis un grand bruit de déchirure… mais c'était surement les voisins qui enlevaient leur papier peint ! Ah les murs étaient si fin…
Une fois prête, il ne me restait plus qu'à me rendre sur les lieux. Il me fallut d'abord retrouver le carton d'invitation perdu dans la salle de bain (je vous l'avais dit qu'elle était maudite !) puis regarder sur internet comment m'y rendre.
Pour un sorcier, c'était facile : un peu de poudre de cheminette, un portoloin et basta! Mais pour les autres, il existait des moyens autrement plus longs et plus compliqués.
J'aurais pu utiliser ces objets magiques, il suffisait de savoir comment faire mais j'évitais d'avoir des traces de magie dans mon appartement. Je n'avais même pas de dragées surprises !
Mon « petit chez moi », d'ailleurs ne laissait de place qu'au strict minimum. Je l'avais acheté à mes 18 ans et même si mes finances s'étaient améliorées en 8 ans, je ne l'avais toujours pas quittée. Fainéantise ou attachement ? Un peu des deux, je crois.
Je passais encore quinze minutes a essayer de retrouver mes clefs qui étaient bien sûr dans… la salle de bain. Je m'éloignais de cette pièce à reculons au cas où elle essayerait brusquement de m'attaquer, on ne sait jamais !
Je pris donc ma vieille voiture. J'en avais maintenant pour deux heures avant d'arriver à bon port, sans compter le risque de me perdre qui n'était …eum... Pas négligeable
C'est ainsi que j'arrivais avec vingt minutes d'avance. Je notais intérieurement mon exploit pour me le rappeler les jours de déprime.
Il n'y avait que 3 autres voitures, tout le reste était des carrosses, des calèches sans chevaux, des poissons volants géants…
Je sortis vite de ma voiture pour rentrer dans la salle, cherchant une place loin de ma famille et des sorciers que je connaissais.
Je n'avais jamais vu autant de monde pour un mariage. Ils avaient invité toute l'Angleterre ou quoi ? Je voyais le ministre de la magie, sa femme, de nombreuses famille de sorciers dont je ne me souvenais plus les noms et toutes sortes de créatures comme des fées, des nymphes et même un Kappa !
Un vrai zoo avec pour pièce de la collection : la cracmol.
Je décidai de m'installer au fond, à côté d'une grand-mère qui somnolait déjà, vêtue d'un habit sans forme qui ressemblait à s'y méprendre à un sac poubelle avec des trous pour la tête et les bras.
Ma famille c'était bien évidemment installée devant, à droite de l'allée d'honneur.
De ma place, je pouvais voir ma mère, fière et comme toujours très élégante dans une robe rouge très seyante. Elle avait relevé ses cheveux gris en un chignon très sophistiquée. On aurait difficilement cru qu'elle venait d'avoir 53 ans. Au contraire de mon père, installé à sa gauche qui, lui, faisait bien plus vieux que son âge. En fait il ressemblait plus à un clochard avec sa barbe et son costume éliminé qu'au créateur de bon nombre d'inventions essentielles dans le monde magique.
À gauche de mon père, se tenaient mes deux autres frères : Jimmy et Alexander. Ils avaient déjà tachés leurs chemise et se battait déjà, attirant sur eux les regards réprobatifs de ma mère et de notre famille. Toujours prêts à faire des bêtises comme des enfants même après avoir passé la trentaine. Grandiront-ils jamais ?
Et à côté d'eux se tenait une chaise vide. Pas pour moi mais pour ma sœur cadette : Camélia. Qui était en retard, comme toujours. Elle devait encore et redevant son miroir à corriger son maquillage pour la trentième fois .Ou alors elle avait tellement bu hier soir, qu'elle avait complétement oubliée le mariage.
Et bien sûr il y avait tout le reste de ma famille qui occupait au moins cinq rangs. Les cousins, oncles, tantes acariâtres, je vis même l'oncle Berstrache , censé être mort depuis 10 ans.
De l'autre côté de la rangée centrale, se trouvait la famille de la mariée que je n'avais par ailleurs jamais vu. Ils étaient tous impeccablement veut et pas un ne bougeait ou ne faisait le moindre bruit. On aurait dit des statues. Peut-être que la mariée était elle-même une statues crée par mon frère et il était tombé amoureux de sa création…
Je regardai ma montre : cinq minutes de retard.
J'étais en train de me demander si je devais réveiller ma voisine quand une famille s'installa devant moi. Même avec les peu de connaissances que j'avais à propos des familles de sorciers, je ne pouvais ne pas savoir qui étaient ces gens-là : les Malefoy.
Jamais leurs liens et leurs participations à la guerre aux côté de Voldemort n'avaient pu être clairement prouvés. Mais tout le monde le savait et cela suffisait à ternir leur réputation déjà peu favorable. Malgré les 9 ans passés, des sorciers cherchaient encore un moyen de les mettre à Azkaban, en vain.
Mon frère les avaient ils invités ? Ça m'étonnait de lui mais en y pensant bien, il travaillait au ministère de la magie et là-bas tout n'était qu'influence et hypocrisie.
La musique annonçant l'arrivée de la mariée commença. Je n 'avais même pas vu que William était près du prêtre. Il n'avait pas changé depuis 8 ans. Toujours grand et maladroit. Il se grattait nerveusement le crane tout en jetant des regards inquiets à son témoin.
Sa femme avança lentement. Elle était vraiment belle. Un jour, peut-être, moi aussi je portais une robe comme la sienne et je marcherais vers mon futur mari.
Je me donnai une gifle. Quelle idiote ! Qui voudraient d'une Cracmol ? Un sorcier serait fou de vouloir de moi et un moldu remarquerait surement que j'étais anormale.
Il n'y avait pas de place pour ce rêve idiot dans ma tête, il fallait que je le fasse disparaitre à tout prix.
Je sentis le poids d'un regard sur moi et je vis alors que quelqu'un me regardait avec un sourire amusé : le fils Malefoy.
Malgré son sourire, son regard était glacial. M'avait-il vu me frapper ? Moins d'une heure et Rose se faisait déjà remarquer. Bravo !
« William Hoover voulez-vous prendre Rachelle Greenvish pour épouse ? »
Cela me ramena sur terre. Il fallait au moins que j'écoute un minimum sinon je serais venue pour rien !
« Oui je le veux »
Rachelle dit ensuite la même phrase. Mais il y eut ensuite un silence qui dura de longues secondes. Les bagues avaient étaient oubliés ! Un murmure incrédule se propagea dans la salle et l'inquiétude que mon frère avait montrée plus tôt trouva une explication.
Pas de mariage alors ? Je pouvais repartir ? Évidemment tous ce dérangement pour rien mais ils referaient leurs petite fête un autre jour…
Je commençais à me lever quand mon père se leva et leurs donna deux bagues. Même de ma place, je pus voir que ce n'était surement pas les bagues choisis par les mariés : elles étaient bleus et semblaient aspirer l'air autours d'elles. Une création de mon père ?
William les pris avec méfiance et passa doucement la première bague au doigt de sa fiancée. Toute l'assistance retint son souffle mais rien de ne se passa. La mariée fit de même avec mon frère.
« Vous pouvez vous embrassez »
Ce qu'ils firent. Tous se levèrent pour crier. Ensuite les invités allèrent les féliciter.
Je détestais tout ce monde, j'irais les voir après. Ou pas. Je pourrais toujours leurs envoyer une lettre. Par hiboux ? Je grimaçais c'était pour cela que je ne voulais pas venir, il y avait trop de magie dans l'atmosphère et je commençais à me prendre pour l'une d'entre eux.
« On ne va pas présenter ses félicitations aux mariés ? Ce n'est pas très poli !»
Quelle voix glaciale ! Et elle venait d'un homme tout aussi froid. Il fallait que je trouve une excuse et vite. Et puis pourquoi devais-je justifier auprès de cet homme ?
J'évitais pourtant son regard. Je n'avais jamais été très courageuse et ce n'était pas aujourd'hui que ça allais arriver.
« Oh J'ai raté quelque chose ? » demanda la vieille dame à ma droite en se réveillant.
Tiens, elle me fournissait l'alibi parfait ! Il faudrait que je la remercie plus tard si je réussissais ma m'en sortir. Je lui offrirait même une robe !
« Oui, grand-mère, je vous attendais pour aller voir les mariés. On y va ? »
Encore un peu dans les vapes, elle ne répondit pas mais se leva avec mon aide. Je faillis nous faire tomber toute els eux, c'est qu'elle n'avait pas un poids plume !
Je ne pus m'empêcher de jeter un regard à Malefoy fils. Mais il ne nous regardait même pas.
Je ressentis une pointe de déception. Non mais quelle idiote ! Je secouai la tête comme une folle pour effacer ce passage de mon esprit, comme si mes souvenirs allaient s'échapper de mon cerveau par ce moyen.
J'accompagnai la grand-mère jusqu'à la foule puis je la laissai. Ce n'était pas très gentil mais c'était préférable au fait de se faire repérer par ma famille.
Autant attendre dans un coin puis aller directement me mettre à table, J'avais une faim de loup garou.
Dès que les invités commencèrent à partir, je les suivis. Ils se rendaient à pieds dans un château immense. Il était composé de trois ailes de tailles et style différents. Ma famille n'avait pas lésiné sur les moyens !
Dès que je fus dans la salle, je cherchai mon carton. Si on m'avait mis avec mes parents, je partirais tout de suite. Cela avait été une de mes conditions pour venir. Être avec des inconnus du début à la fin, sinon je ne venais pas ou je partais directement, ce que j'étais tentais de faire depuis le début mais je tenais mes promesses. Enfin presque toute.
Je vis enfin mon nom et heureusement ils avaient mis celui actuel : Rose Fecher. J'avais changé de nom dès que j'étais parti de la maison, pour ne plus avoir le moindre lien avec eux. Ou plutôt pour qu'ils n'aient plus de liens avec moi. Il y avait une différence énorme entre ces deux phrases et aujourd'hui encore j'en ressentais la teneur.
Je regardais par curiosité ceux qui étaient avec moi à table. Personne de ma connaissance et heureusement !
Petit à petit, les gens s'installèrent. On m'avait mis avec un couple de sorciers qui se disputaient déjà, avec une mère et sa fille et avec un vieux sorcier, habillé d'une robe avec un nœud papillon qui s'agitait en tous sens, voulant surement s'échapper.
Les entrée arrivèrent et avec elle un message pour mon voisin, le vieil homme.
« C'est incroyable ! Des amis que je n'avais pas revus depuis l'enfance sont à une autre table ! Ils proposent de faire un échange et ça ne dérange personne ! Vous m'excuserez ! »
Et il partit à une vitesse étonnante pour une personne de son âge. C'était amusant, parfois les personnes âgés. Elles avaient des réactions d'un autre temps.
« Heureux de faire votre connaissance». Cette phrase fut dite avec une intonation trainante et méprisante qui semblait dire le contraire de ses paroles.
Malefoy venait de s'assoir à la place de mon ancien voisin. Finalement, ça me dérange que vous soyez partit, monsieur ! Revenez !
