Spirale

Note : Cette fic (encore une) se passe après la sortie d'hôpital de bosco. Les perso ne m'appartiennent pas etc… Un peu de spoiler pour ceux qui ne sont pas au courant que Faith est détective et séparée de Fred lol sinon rien d'autre
Toute l'histoire de tricherie pour le test de tire ne s'est pas passée avec Faith, Bosco n'a jamais été la voir.

Chapitre 1

Parfois les choses nous échappes, on croit tout avoir sous contrôle, sa vie, sa famille, son travail, jusqu'au jour où…

Bosco était chez lui, une bière à la main, une photo de Mikey devant lui. Il la fixait depuis un long moment. Pourquoi ? Pourquoi tout ça ? Pourquoi son frère. Certes il l'avait arrêté, mais tout ce qui s'était produit était de sa faute. Il avait laissé son frère se droguer, tomber dans cet enfer sans pouvoir l'en sortir. Il l'avait convaincu de balancer les gars avec qui il était en contact, et il s'était fait tuer. Et bosco aurait toujours une trace, celle physique, sa cicatrice, sa joue, comme si elle était là pour lui rappeler chaque fois qu'il se regardait dans un miroir le mot « COUPABLE » s'inscrire sur son visage. Il balança la photo de son frère qui alla se fracasser contre le mur à l'autre bout de la pièce, Bosco n'en pouvait plus. Il avait pensé sa vie s'arranger, sa famille se reconstruire, désormais tout lui échappait.

Bosco entra dans les vestiaires. C'était son jour de reprise, et il appréhendait malgré tout. En 13ans, c'était la première fois que Faith ne serait pas avec lui pour le soutenir, qu'il ne patrouillerait pas avec elle. Il était vraiment heureux pour elle, pour sa promotion, avec elle pouvait s'occuper d'Emily. Elle était passée le voir plusieurs fois, et bien que son malaise se faisait de plus en plus persistent ; il ne lui en avait jamais parlé. La culpabilité était inscrite sur son visage, et Faith l'avait remarqué. Combien de fois avait-elle essayé de le faire parler, mais jamais rien n'était sorti. En parler était encore plus éprouvant que de le garder à l'intérieur de soi, Bosco était comme ça.

Il fut salué par ses collègues, se changea et alla au briefing. Et voilà, pour son premier jour, son équipier était Sully. Et dire qu'il pensait que rien ne pouvait aller plus mal.

Une heure déjà que la patrouille avait commencé, et bien que Sully avait maintes fois essayé d'engager la conversation, Bosco n'avait rien répondu. Sully le regardait, il n'avait plus cette flamme dans les yeux, à la recherche d'une poussée d'adrénaline quelconque, d'une poursuite. Il avait l'air absent, comme… mort.

Sully : S'arrêter manger un bout ça te dit ?

Mais une fois de plus, aucune réponse. Bosco fixait le paysage, et voyait devant lui apparaître Mikey, lui souriant comme si jamais rien ne s'était passé. Il retenait une boule dans sa gorge, il avait de pleurer, de hurler, de lui demander pourquoi il l'avait abandonné, pourquoi il s'était sortit de cette fusillade au lieu d'être tué. Pourquoi devait-il continuer à vivre alors que son frère était mort. Désormais plus rien n'avait d'importance.

Sully remarqua les sombres poches sous les yeux de son collègue, il avait perdu du poids et sa peau était plus que pâle.

Sully : Bosco ?

Il secoua le bras de ce dernier, qui ne s'était même pas aperçu de l'arrêt de la voiture.

Bosco : Oui ?

Sa voix vint faible, presque comme un murmure.

Sully : On va manger ?

Bosco afficha alors un grand sourire.

Bosco : Bien sûr

Sully fut étonné de la réaction de son ami mais c'est alors que la radio crépita.

Central : 55 Charlie, un vol à main armée au coin de Baker et la 4ème
Bosco : Enfin un peu de mouvement. 55 Charlie bien reçu. Fonce Sully

Sully ne comprenait la soudaine exaltation de Bosco, peut-être était-ce bon signe et qu'il s'inquiétait pour rien après tout. Il mit les sirènes puis démarra en trombe. Ils arrivèrent en moins d'une minute sur les lieux, Bosco descendit rapidement de la voiture et se dirigea à l'intérieur du magasin, arme au point, suivit de Sully. Un homme était allongé dans une marre de sang, entrain d'agoniser.

Bosco : central, besoin d'une ambulance sur les lieux immédiatement.
Central : Bien reçu 55 Charlie.
Bosco : Ca va aller M'sieur, il est parti par où ?

L'homme indiqua fébrilement une direction du doigt tandis que Sully s'était accroupi et faisait pression sur la plaie. Il vit Bosco se diriger vers la sortie.

Sully : Hé ! Tu vas où comme ça
Bosco : Rattraper ce type, Sul !
Sully : Attends les renfort Bosco, on peu pas abandonner ce mec !
Bosco : il lui a tiré dessus, il ne m'échappera pas. T'as qu'à rester là

Il sortit en courant.

Sully : Bosco, fais pas le con, ce type est armé ! Bosco !

Mais déjà Bosco avait tourné dans une rue en côté

Sully : MERDE ! 55 Charlie à Central, mon partenaire est en poursuite à pied, demande de renforts.
Central : Bien reçu, ils seront là dans deux minutes, Charlie, tenez bon.

L'homme poussa un cri rauque.

Sully : Ca va aller, monsieur, tenez bon.

Sully tourna la tête vers la rue, espérant que les renforts arriveraient vite, et que Bosco serait prudent.

Bosco regardait le mec devant lui essayer désespérément de lui échapper, mais tout ce qu'il voyait était un petit truand de plus, de ceux qui avaient initiés son frère à la rue, à la drogue. Ce mec ne valait rien, et Bosco sentait sa fureur monter en lui, il ne le laisserait pas s'enfuir, il fallait qu'il l'arrête pour son frère.

L'homme se tourna, l'arme au poing, et tira. Bosco se colla contre un mur, la balle le frôlant.

Bosco : Grosse erreur mon pote.

Il regarda le mec se remettre à courir, puis se relança à sa poursuite.

Bosco : t'as aucune chance.

Pendant ce temps, l'ambulance et les patrouilleuses étaient arrivées. Finney et Davis arrivèrent vers Sully, tandis que Grace et Carlos s'occupaient du gars.
Sully bondit.

Sully : Aller faut pas traîner.

Il sauta dans sa voiture, suivit par Finney et Davis.
Davis : il est où Boz ?
Sullly : J'en sais rien.

Ils mirent les sirènes puis partirent.

Sully : Bosco t'es où ?

Mais aucun retour, ce qui énerva Sully

Sully : BOSCO !
Bosco : Gueules pas, il vient de tourner dans les cour de la 103ème, je le suis.
Sully : Fais pas le malin, on te rejoint, tu nous attends.
Bosco : Pour le laisser filer, mais bien sûr. 10-4
Sully : Bosco ! Bosco !... Quel crétin !

Bosco s'était mis en silence radio. Sully pilla puis sortit de la voiture au niveau d'une allée, rejoint par Ty et Finney.

Davis : Alors ?
Sully : Ce petit con a éteint sa radio
Davis : Rien a changé
Sully : Tu parles ! Toujours aussi inconscient

Finney regardait sans savoir quoi dire.

Les trois policiers se lancèrent dans la ruelle, c'est alors qu'un coup de feu retentit.

TBC...