Ce n'est pas la première fanfiction que je fais, surtout sur Haikyuu. Mais on va dire que c'est la "mieux" écrite de toutes ! ^^'

Genre : Univers Alternatif

Disclamer : le manga appartient à Haruichi Furudate


Chimères

Prologue

Le vent soufflait dans les branches des arbres, laissant passer le parfum frais et doux des pins qui s'étendaient encore loin dans le paysage. La brise tiède annonçait le début de la journée. Une belle journée par son ciel sans nuage, encore décoré de quelques petites étoiles résistant à la lumière du soleil. La lune, toujours perchée dans la voûte céleste, formait un grand croissant visible par tous, même une fois la nuit passée, on pouvait éternellement la contempler. L'astre de feu s'élevait doucement entre les immenses montagnes, tout en changeant la robe du ciel en passant par un noir éternel, à un magnifique dégradé de bleu et de rouge. Sous le formidable azur, se trouvait une gigantesque forêt avec des arbres titanesques. Elle resplendissait de toutes sortes de nuances de vert à ne plus en voir la fin. A l'intérieur, la végétation est reine de faire comme bon lui semble : les lianes abondaient de part et d'autre, la mousse recouvrait presque la totalité des troncs et des branches, les feuilles étaient toutes différentes et chacune possédait de quelque chose qui la rendait unique en son genre. Les insectes, les fruits et les légumes trouvaient leur place dans cette fabuleuse forêt. Malgré cette épaisse flore, le soleil arrivait tant bien que mal à illuminer chaque minuscule recoin des bois. Rien ne semblait déranger cette nature si sauvage, sauf quelques petits êtres vivants. Ces étranges créatures étaient, eux aussi, toutes différentes : elles possédaient des ailes noires, plus ou moins grandes, un teint de peau jamais pareil à un autre, deux yeux uniques, quatre membres dont la taille variait selon les individus. On les appelle « les hommes-corbeaux » . Ces humains vivaient dans des grandes cabanes dans les branches des arbres, construites pour abriter tout le monde. Chacun avait un « chez soi ». Il y avait même plusieurs établissements pour instruire les jeunes corbeaux. Mais les espèces ne s'arrêtaient pas là, il existait cinq autres types de variétés humaines : « chat », « loup », « chouette », « aigle », et « ours » avec une particularité pour chaque race. Chaque peuple avait son propre territoire et obéissait à un roi.

Le soleil avait déjà presque atteint son zénith, on ne distinguait maintenant plus les minuscules étoiles mais des petites ombres noires qui virevoltaient et s'amusaient. Dans la forêt, la vie reprit et les humains-corbeaux recommençaient à travailler un jour de plus.
Proche des montagnes où se lève l'astre de feu, se trouvait un village assez reculé de la Place-Centrale des Corbeaux ou du Palais Royal. La paix habitait dans cette ville, tout le monde se connaissait et il n'y avait aucune embrouille. Dans une petite cabane en bois, un jeune homme ouvrit grand la porte d'entrée et marcha doucement. Encore endormi, il profita de la forte lumière pour se réveiller pour de bon. Le jeune adolescent ne portait sur lui qu'un short noir. Il étira en premier ses deux bras avant de lâcher un énorme bâillement, puis ensuite il éleva subitement ses deux ailes de corbeaux pour les réchauffer. Elles étaient un peu plus grandes que lui, remarque, l'adolescent n'était pas non plus bien grand. Ses yeux ambres encore tout brumeux, il n'observa pas grand-chose mais entendit une voix familière venant de derrière lui :
- Shoyo, va mettre un tee-shirt avant de te balader les ailes à l'air ! Et arrange tes cheveux roux, ils sont affreux !
Le jeune adolescent prénommé Shoyo frissonna en entendant la voix forte de sa mère, de mauvaise humeur encore une fois. Le roux se retourna et souffla :
- Oui maman...
Il tourna le dos au soleil à contrecœur, qu'est-ce qu'il aimait cette si bonne chaleur lorsque qu'on vient tout juste de se réveiller ! Mais avant de passer le seuil de la maison, il lança un léger regard derrière lui en direction de l'horizon d'un œil vif et avec un sourire espiègle, même ses ailes noires frémirent d'impatience : le jeune Shoyo mourait d'envie d'aller voler entre les branches pour se procurer de nouvelles sensations fortes !