Mon abjecte réalité

Hydra! Une haine sans nom. Mais ma rage est bien plus forte qu'ils ne le croient.

Dans le noir je peux voir le rouge de leur signe, me suivre comme mon ombre, et m'enterrer plus bas que terre. La mort de la liberté voila ce qu'ils veulent.

Détruire les symboles, pour que seul dans le noir le feu et le sang dessine leurs destin du monde.

L'Hydra imprimé sur chaque drapeau, tagué à chaque coin de rue, révélé dans la tête des gens et le cœur des enfants. Enrôlé une armée gigantesque contre la liberté.

Mais que se passera t'il une fois leur vision du monde achevée. Ils voudront plus, l'univers? Une fois que tout est finis que reste t'il?

Dans le noir j'attend replié sur moi même. Me remettant en question sur mes actes. Les cendres d'un feu éteint et l'odeur du sang flottant dans l'air. Qu'est ce que je fais ici. A jamais enfermé, sans aucune liberté. C'était donc ça leurs vision du monde.

Mais eux sont libres. Les dirigeants d'Hydra mériteraient d'être enfermés, utilisés, torturés, et tout ça à jamais.

Dans le noir j'attend les larmes ne venant pas. Pourtant le sang que j'ai sur les mains devrait me faire mal. Le cadavre de ma victime gisant sur le sol. Mon cœur se resserre, la panique me hante mais reste intérieur. Je ressent la douleur de ce que j'ai fait mais je ne pleure toujours pas.

Pourtant je devrais car le cadavre qui gît près de moi n'est autre que celui de mon meilleur ami, Steve Rogers.

Ils m'ont transformés en véritable monstre. Et désormais je leurs appartiens. Comme un petit chien obéissant aux ordres. Je fais parti intégrante d'Hydra, alors que la révolution est en marche.

Je me redresse alors avec beaucoup de difficulté et regarde par la fenêtre dans le noir le drapeau rouge d'Hydra flotter dans le feu, au milieu des décombres la fumée noir s'évaporant dans le ciel rougeoyant.

c'est la fin.