Base : Bleach

Genre : ficlets, angst humour

Rating : M

Diclaimer : toute l'œuvre et les perso sont à Tite Kubo, alors qu'on raconte des à côtés très intéressants !

Pairing : majoritairement la diva et son âme damnée.

NA : nan, en vrai on l'aime, on l'adore même, mais qu'est-ce qu'il donne envie de l'embêter !

Les états d'âme d'une diva....


Fluctuation à la baisse d'une devise.

Une claque retentissante résonna dans le couloir heureusement vide de la sixième division. Les yeux lui sortirent de la tête, tout en dardant sur son vice-capitaine un regard meurtrier, accompagné de l'aura qui allait avec. Le coupable ne ploya même pas sous l'attaque du capitaine, blasé, habitué, familier maintenant des humeurs assassines de son chef. Il se contenta de sourire de toutes ses dents, donnant à Byakuya Kuchiki la désagréable impression d'être une sardine à moins de deux mètres d'un requin affamé.

Soit il venait de plonger dans une autre dimension, soit Renji venait de lui claquer la fesse avant de murmurer un « ferme à point » humiliant au possible.

Alors que la discipline de fer qu'il faisait régner sur toute sa division ne s'était jamais aussi bien portée, le comportement social de son vice-capitaine se dégradait jour après jour. Un nouveau tapotement vint atteindre sa croupe.

Il avait définitivement plongé dans une autre dimension puisque Renji profitait de la désertification pour outrepasser ses prérogatives de subalterne.

La suite devait se passer de question, ce fut un genre de réflexe, issu de son aptitude à faire face à tout genre de danger, qui prit le dessus. Un kido bien placé et son agresseur ne serait plus en mesure de lui faire quoi que ce soit.

N'empêche, songea-t-il en continuant son chemin, laissant derrière lui la carcasse sanglante de Renji comme si de rien n'était, n'empêche, cela devenait grave si ses talents de shinigami devaient servir à se débarrasser d'un vice capitaine trop entreprenant.

NOBLESSE : de moins en moins

D'un autre côté, il devait bien admettre qu'il portait une part de culpabilité dans la décadence progressive qui frappait le bureau des officiers (son bureau) depuis quelques temps. Comme disent les pucelles : quand on a dit oui une fois...

Il ne pouvait même plus lui infliger des corvées de paperasserie pour le punir, vu que cela impliquait qu'il passe des heures nocturnes supplémentaires seul avec lui dans son bureau, alors que le reste de la division était quasiment désert. Il pensait que Renji n'y verrait qu'une contrainte, mais en réalité, il s'était tendu un traquenard à lui-même. Il ne pouvait pas non plus le laisser travailler seul, il devait le surveiller.

Sauf que ces punitions se terminaient inévitablement par des piles de dossiers par terre (à reclasser le lendemain), des chaises renversées, un bureau qui grince sous leur poids, deux hakama froissés, deux shinigamis décoiffés et courbaturés. Avec la conséquence intolérable pour lui qu'il ne pouvait plus s'assoir de toute la journée qui suivait.

PURETÉ : de pire en pire.

En fin de compte, il se demandait tous les jours s'il avait eu raison. Pas d'avoir dit oui une fois (il soupçonnait fortement la moitié des « amis » de son vice-capitaine de lui avoir dit oui une fois). Pas non plus d'avoir dit oui pour le reste de ses jours (il savait parfaitement que toute personne qui n'envoyait pas paître Renji dès le lendemain de leur première nuit était condamnée à l'avoir sur le dos_c'est le cas de le dire_ pour le restant de ses jours). Non, ce qu'il trouvait de plus en plus insensé c'était de lui avoir donné la permission une fois. Et quiconque donne une permission à Renji s'en repend toute sa vie durant.

Maintenant que c'était fait, il ne pouvait plus revenir en arrière. Parce que le jour où il refusait, il entendait le « pourtant vous aimiez bien ça... » suivit du « vous ne vous êtes jamais plains » avec l'argument imparable du « déjà que j'accepte votre exigence du secret ». Et le final en beauté « et moi je vous aime » qui provoquait une oblitération de toute ses capacités de raisonnement sensé.

RATIONALITÉ: plus la moindre trace depuis longtemps.

« À quoi vous pensez ?

- À la division.

- Heu.. vous êtes sûr que c'est le moment ?

- Tais-toi, tu as mieux à faire avec ta bouche.

- Si vous le dites »