Bonjour tout le monde ! Je vous retrouve avec ces ficlets pour l'anniversaire de Matsudappoiyo ! Mon chéri se fait grand *o* (ce qui est ironique avec sa taille qui reste misérablement à 1m67 - bon il me dépasse mais ça reste petit pour un garçon mouahaha !)
J'ai déjà plusieurs idées pour les ficlets à suivre, et je me marre d'avance. Ce que Ron peut-être con, ah...
Petite information : L'image utilisée pour la couverture des ficlets n'est pas de moi, mon amie Louna Ashasou a seulement ajouté le chat pour correspondre avec le thème de l'histoire. Et personnellement, cette image me fait bien marrer maintenant comment elle est x) Tu as fait du super bon boulot ma chérie !
Information 2 : Comme pour Ses dix-huit ans, ces ficlets sont reliés à la fiction Toilet Neko (comment ça j'arrive pas à m'en défaire ? x) )
Je n'ai plus qu'à vous souhaitez une bonne lecture, ce ficlet me sert surtout pour planter le décor. Ça devrait rapidement évoluer avec le prochain ;)
Lui, moi et mon rival le chat
Ficlet 1 – Inspirer, expirer, exploser
En achetant ce chat pour les dix-huit ans de Ron, Ppoiyo, son amant, ne s'était pas imaginé l'erreur irréparable qu'il avait lui-même provoquée. Lui qui normalement était réputé pour ses bons résultats lors des examens, qui préférait réviser jusqu'à pas d'heure au lieu de sortir avec ses amis ou même Ron, Ppoiyo n'avait pas pour habitude de commettre d'erreur. Pourtant, ce jour-là, quand Ron eut découvert son cadeau, Ppoiyo ne s'était pas rendu compte de la faute qu'il était en train de commettre, et ignorait surtout les proportions que cela engendrerait par la suite sur sa vie de couple avec Ron ainsi que sur leur entourage.
Pocky, ce chat vicieux jusqu'au bout des poils, ses yeux d'un verts étincelants d'une malice redoutable, était sa plus grande menace. Son plus grand rival. Ppoiyo regrettait de l'avoir acheté à cette petite animalerie. Il aurait dû comment d'habitude oublier l'anniversaire de Ron et le lui souhaiter le lendemain, sans cadeau. Pas de Pocky à l'appartement. Tout perturbateur évincé de la surface de la planète, de l'univers tout entier. Même de la galaxie.
Mais Pocky était bien là, agile sur ses quatre petites pattes et manipulant autrui en poussant de faibles miaulements pour attirer l'attention sur lui. Sauf que Ppoiyo l'avait bien cerné, ce petit calculateur qui se croit le plus intelligent entre ces murs. Malheureusement, Ron était trop idiot pour ne pas se laisser berner. Le brun tombait donc la tête la première, et avec joie en plus, dans le panneau tendu par ce chat au poil noir et aux yeux d'un vert étincelant. Ron était un crétin.
Assis derrière la table de la cuisine pour faire ses devoirs, Ron lui ayant imposé cela soit disant pour passer plus de temps ensembles lorsqu'il étudiait au lieu de s'enfermer dans leur chambre, Ppoiyo regardait d'un mauvais œil l'animal à quatre pattes qui se trouvait sur le ventre de Ron assis sur le canapé. Pocky ronronnait bruyamment et se roulait contre le haut du brun qui s'amusait à passer sa main sur le ventre du chaton tout en affichant un sourire béat sur son visage. Depuis que Pocky avait pris ses marques dans l'appartement et qu'il se liait avec ses maîtres, enfin surtout Ron, ce dernier n'avait d'yeux que pour le chaton. Dès qu'il rentrait des cours, il s'occupait de lui. Au moindre temps libres, et ceux normalement occupés, Ron le passait avec Pocky. Lorsqu'ils parlaient enfin face à face, et non pas avec Pocky entre les deux, le chat revenait dans la conversation. Ron ne pouvait s'empêcher de raconter ses découvertes avec ce dernier, alors que Ppoiyo y avait assisté aussi.
Le pire, c'était quand ils recevaient des invités. Comme Ritsu ou encore Ruko, parfois même les deux en même temps. Qu'importe qui soit leurs invités, connus ou inconnus, Pocky faisait son numéro de charme habituel et toute l'attention retombait automatiquement sur lui. Ron en venait même à l'ignorer lui son amant, ne portant plus attention à lui ou alors lui répondant à la volée lorsque Ppoiyo lui posait une question. Depuis l'arrivée de Pocky dans l'appartement, Ppoiyo était passé à la trappe.
Mais se faire ignorer aujourd'hui par Ron était beaucoup plus dérangeant que les jours précédents.
« Je vais dans la chambre… »
Lentement, il se redressa tout en fermant tous ses livres pour ensuite les regrouper et les porter plus facilement le temps du voyage. Comme Ppoiyo l'avait prévu, Ron ne renchérit rien et hocha simplement son visage alors qu'il soulevait au même moment Pocky qui d'une manière qui se voulait mignonne, pencha sa tête sur le côté et miaula faiblement. De retour dans leur chambre, Ppoiyo entendit le cri poussé par Ron. Son soupir recouvrit alors les lieux, ses yeux sanglants se portant sur le calendrier posé sur le bureau.
Vingt mars. Ce n'était pas un jour ordinaire mais pourtant Ron semblait l'avoir oublié. Comme lui le faisait avant.
Faisant tomber le calendrier pour arrêter de voir la date d'aujourd'hui, Ppoiyo se remit à travailler pour se changer les idées. Il n'avait pas le courage, ni l'envie, de discuter avec Ron à propos de l'importance que prenait Pocky dans leur quotidien. Le bleuté n'aimait pas se disputer avec le brun et n'en voyait pas l'utilité de toute façon. Après tout, ce n'était pas si important ce qui se passait aujourd'hui. Ça pouvait être un jour comme un autre.
Ppoiyo soupira longuement, n'ayant pas l'esprit à travailler. Son stylo ne faisait que tapoter contre la page vierge de son cahier.
Abandonnant ses devoirs pour ce soir, comprenant qu'il ne pourrait pas faire quelque chose de productif, Ppoiyo rangea son stylo dans sa trousse et croisa ses bras contre son bureau avant de poser son profil par-dessus ces derniers. Ses yeux se fermèrent et alors il essaya de penser à des choses plus réjouissantes que l'instant présent.
Pendant ce temps, alors que Ppoiyo se morfondait dans son coin, Ron continua à s'amuser avec Pocky jusqu'à ce que le téléphone sonne. Le brun déposa le chaton sur le canapé à côté de lui avant de se redresser et rapidement prendre le combiné contre son oreille, demandant qui pouvait être bien à l'appareil. Ce qui se révéla être la sœur de Ppoiyo.
« Oh Ron, comment tu vas ? Mais est-ce que tu pourrais me passer Ppoiyo ? Je dois lui fêter son anniversaire. »
A l'autre bout du fil, Ppoine entendit un grand et magnifique blanc. Le manque de réactions de Ron la poussa à demander si ce dernier était bien à l'écoute, avant de se mettre à ricaner en comprenant ce qui était en train de se passer.
« Me dis pas que tu as oublié ? Haha ! Pour une fois que ce n'est pas mon idiot de frère qui oublie, mon dieu Ron ! Se moqua-t-elle ouvertement.
— On est vraiment le vingt mars, c'est pas une blague ? Espéra de son côté Ron, ne croyant pas qu'il avait pu oublier un tel jour.
— Tu crois franchement que je m'amuserai à passer des coups de fil de ce genre ?
— Merde… »
Ron prit son visage en main et pesta contre lui-même, regardant le couloir menant aux chambres. C'était certain à cent pour cent que Ppoiyo lui en voudrait, et c'était tout à fait normal. Les yeux aux reflets turquoises du brun se tournèrent ensuite vers Pocky qui avait sauté du canapé pour le rejoindre et se trouvait maintenant à ses côtés, miaulant faiblement lorsque leurs regards se croisèrent. Mais cette fois-ci, Ron ne lui sauta pas dessus et préféra plutôt chercher une solution à son problème.
« Enfin du coup, ça ne sert à rien que tu me passes mon frère. Dit lui juste que je lui fête son anniversaire, sinon notre conversation va devenir une dispute et ça ne servira à rien. Bon courage pour te faire pardonner, haha ! » Rit elle une dernière fois avant de raccrocher.
A son tour alors, Ron reposa le téléphone sur son socle et passa ensuite une main dans ses cheveux coiffés en natte. Comment avait-il pu oublier ce jour ? Ça ne lui était encore jamais arrivé. Enfin, il n'avait pas le choix. Il devait s'expliquer avec Ppoiyo, lui avouer qu'il avait en effet bien oublié et qu'il ne prévoyait pas une fête surprise et surtout qu'il n'avait aucun cadeau. Comment allait-il faire…
Prenant son courage à deux mains et ne voyant aucune alternative, ne pouvant pas appeler leurs amis en commun pour une fête d'anniversaire improvisée en vue de l'heure déjà tardive, Ron se dirigea vers leur chambre à lui et Ppoiyo. Il allait devoir affronter la bête, se préparant alors mentalement à toutes les réflexions que pourraient lui faire le bleuté et tout encaisser.
Devant la porte laissée ouverte menant à leur chambre, Ron discerna facilement la silhouette de Ppoiyo allongé sur son bureau avec à sa droite le calendrier abaissé contre le bois du bureau. Il n'était pas très tard et encore à cette heure-là normalement le bleuté travaillait toujours, quoiqu'il puisse passer comme émission à la télévision ou de leurs invités de la soirée s'ils en recevaient. Pourtant, en ce moment, Ppoiyo semblait s'accorder une pause.
Et Ron savait ceci loin d'être normal.
Silencieusement alors, le brun entra dans le périmètre de dangerosité imminent et pris le risque de prendre par les épaules son amant qui rouvrit immédiatement ses yeux, surpris du poids qui se trouvait contre son dos.
« Joyeux anniversaire… »
Ppoiyo se retint toute remarque, ayant entendu le téléphone sonner et pensant que c'était normalement pour lui. Ppoine ? C'était sûrement possible.
Puis après ces quelques questions intérieures, Ppoiyo commença à gigoter et Ron se redressa pour lui permettre de se redresser sans problème. Ppoiyo se retourna ensuite, faisant s'accoler son torse contre le dossier de la chaise, afin d'avoir en face de lui Ron dont la honte était facilement lisible sur son visage. Il était facile de deviner aussi que Ron attendait une réponse de sa part, méchante comme gentille, afin de pouvoir s'excuser de son oubli et de promettre de faire tout son possible pour avoir un cadeau acceptable dès demain. Mais Ppoiyo ne voulait rien dire. Il désirait laisser Ron dans cet état, lui faire comprendre son erreur et surtout lui faire prendre conscience de l'influence néfaste de Pocky sur lui.
Ron ne pensait plus qu'à Pocky maintenant. Et cela agaçait terriblement Ppoiyo.
Mais comme le silence se poursuivait dans la chambre et que Ron ne semblait pas vouloir engager la conversation de lui-même, Ppoiyo se retourna pour faire face à son bureau et ses devoirs loin d'être terminés. Il reprit alors en sa possession son stylo et rouvrit ses cahiers avec Ron derrière son dos.
« Qu'est-ce que tu fais encore ici ? C'est pas l'heure du repas de Pocky ? Demanda-t-il sans réel intérêt.
— Oh en effet, tu as raison ! Faut pas que je tarde, merci. »
Et sans un mot de plus, Ron s'éclipsa de la chambre pour revenir au pas de course dans la cuisine où Pocky l'attendait toujours sur le canapé, miaulant en voyant apparaître son maître chéri. Il sauta du canapé dès qu'il vit Ron se diriger vers ses boîtes de patté et en ouvrir une, agitant gaiement sa queue tout en se frottant contre la jambe de son propriétaire.
Quant à Ppoiyo, son stylo avait été victime de sa colère et était maintenant divisé en deux partie. Son front reposant maintenant contre le bureau, Ppoiyo maudissait l'existence de Ron et encore plus celle de Pocky. C'était quoi cette réponse ? Il ne s'était même pas excusé et était parti la bouche en cœur retrouver ce fichu chat.
« Vais les buter tous les deux… » Grinça-t-il le plus sérieux du monde.
Dans son esprit se projeta alors différentes manières de se débarrasser de ces deux idiots il pouvait revendre Pocky à la mafia Japonaise ou encore Chinoise qui sera ravi de le vendre ensuite pour en faire de la jolie fourrure ou le mettre à bouillir pour préparer un festin. Peut-être même s'en servir comme entraînement de tir. Ppoiyo se mit à rire sans discrétion. Un rire des plus inquiétants qui ne fut pourtant pas entendu par Ron qui s'amusait joyeusement et en toute insouciance avec Pocky qui avait terminé de manger.
Ppoiyo inspira un moment pour essayer de se détendre, expirant tout de suite après tout en fermant les yeux et se laissant basculer vers l'arrière pour que son dos rencontre à nouveau le dossier de la chaise. Il fallait qu'il se détende.
« Oh Pocky, t'es trop mignon ! »
Littéralement, Ppoiyo se retrouva allongé sur le dos après avoir dérapé suite à la remarque formulée par Ron. Il se roula ensuite sur le côté pour que son ventre s'appuie contre le sol et maudit de toute son âme l'existence de ce chat importun dont il prévoyait la fin. A nouveau, Ppoiyo se mit à ricaner d'un rire inquiétant ne présageant vraiment rien de bon.
Il aura la peau de son rival de cœur, jamais il ne lui laissera Ron !
