Blabla de l'auteur : Hi everybody. J'espère que je vous ai manqué ? Non tant pis, je m'en contenterai lool. Me revoici avec une nouvelle fiction qui me tient particulièrement à cœur donc j'espère que vous l'aimerez autant que moi. J'en dis pas plus. Bonne lecture à tous !
Disclaimer : L'univers, ainsi que ses lieux, et ses personnages, ne m'appartient toujours pas ! (Hélas) C'est toujours la propriété de Disney ! Je ne fais que l'emprunter un court instant ! Et naturellement, je ne touche absolument rien, mais vous avez le droit de me laisser votre avis ! :p Et les corrections de chris87
PS : Je ne le précise pas mais on ne voit que la version de Mitchie. Bon si finalement, je le précise !
PS' : Je dédie ce prologue à amy_chan, elodie, stef, et Bibine, pour leurs reviews auxquelles, je n'ai pas pu répondre sur ma fic "Nouveaux horizons"
Prologue
Je ne comprenais pas la décision de mes parents. J'ai toujours vécu à Salt Lake City, aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais quitté cette ville. Sauf l'hiver, pendant les vacances scolaires, que j'ai passé à la grande maison familiale. J'ai toujours aimé les fêtes de fins d'années. J'y ai mes plus beaux souvenirs et bien sûr d'autres biens moins reluisants, mais bon. C'est une période festive, et puis mamie est vraiment adorable. Passer Noël là-bas, c'est un peu comme avoir le droit de vivre chez le père Noël. Elle a toujours des cadeaux surprises, pour tous, et sait toujours comment nous faire plaisir. Quand je dis nous, je parle naturellement de moi et de mes quinze cousins et cousines. Chez les Torrès, Noël c'est en famille. Tous réunis au même endroit, puisqu'on est un peu étalés sur tout le territoire américain. Mais la plupart se trouvent à Salt Lake City, et à Augusta, dans le Maine, avec mamie. C'est d'ailleurs pour ça que je ne comprends pas pourquoi mes parents, veulent quitter la ville où je suis née pour s'enterrer, à Akron, dans l'Ohio. Enfin bref !
Soupirant, je fermais mon dernier carton en me remémorant les raisons qui font que nous partons. Maman a toujours voulu avoir son propre service traiteur, mais dans une ville aussi touristique que celle-ci, c'est dur. Genre, à Akron, ça sera plus simple… Enfin bon ! Mais c'est surtout pour papa qu'on déménage. La boite qui l'embauche a ouvert une succursale là-bas et comme il est le meilleur, il s'y est fait muter. Pas vraiment de gaîté de cœur, mais dans la société actuelle… Il vaut mieux avoir un boulot qu'on n'aime pas trop, que pas du tout. Son rêve, c'est d'avoir son propre magasin de jardinage, parce qu'il adore ça. C'est pour toutes ces raisons qu'on quitte ma ville touristique, pour s'enterrer au fin fond de l'Ohio.
J'observais ma chambre, pleine de carton, et soufflais un bon coup. Elle allait me manquer. Avec son papier peint Disney©, et sa grande fenêtre. Enfin, prions que dans la prochaine, j'ai une chambre similaire pour mettre ma guitare. J'envisage aussi de m'acheter un synthé, mais j'hésite encore pour ca. Ce qui est stupide d'ailleurs, puisque j'ai pris des cours de piano pendant dix ans. Ce n'est que récemment, que je me suis mise à la guitare. En même temps c'est plus facile à transporter, faut en convenir.
« - Mitchie, besoin d'aide ?
« - Non, c'est bon j'ai terminé maman, soupirais-je.
Je pris néanmoins une dernière photo de ma frise de croissance, que je comptais reproduire dans mon nouveau chez moi. Enfin, on verra. Une fois fait, je rangeais mon appareil, et descendis au salon. Il n'y avait plus que des meubles vides et démontés pour la plupart, et quelques cartons. En fait, seul le grand buffet de grand-père est encore en un seul morceau. Maman refuse qu'on le démonte. De toute façon, on ne peut pas ! Quand papy l'a fait, de ses mains vu qu'il était ébéniste, il s'est arrangé pour tout coller, résultat, en plus d'être vraiment beau, il est vraiment lourd. Je plains mes oncles, quand ils vont devoir le porter. Pour une fois, c'est un avantage d'être une fille. Nostalgique, je vérifiais les autres pièces, m'arrêtant sur des marques sur le papier peint, ou sur la trace qu'avait laissée l'emplacement d'un meuble sur le mur. Deux de mes oncles viendraient aider papa à faire les peintures, pendant qu'avec maman, nous commencerions l'aménagement de notre nouvelle maison. Ensuite, après l'avoir mis en vente, mon père nous rejoindrait.
Une main se posa sur mon épaule, me faisant sursauter. C'était mon héros de toujours. Ses yeux marron semblaient me transpercer la peau, pour lire mon âme, et bien que j'adore mon père, cette sensation me mettait mal à l'aise.
« - Je suis désolé Mitchie ! Je sais que tu aurais préférée rester ici, et moi aussi, mais on ne peut pas toujours choisir, dit-il tristement.
« - Je sais. C'est juste que… Je ne sais pas, j'aime cette maison.
« - Moi aussi ! On a beaucoup de souvenir ici, et je sais que tes amis te manqueront.
Je le regardais étrangement. Je n'avais pas d'amis. Enfin si, j'avais Sierra, mais hormis elle, personne d'autre. Je ne suis pas très sociable, il faut dire. Je fuis, la plupart du temps, les contacts humains, voir carrément les humains quand ils ont mon âge. J'ignore pourquoi, mais je trouve leurs conversations vraiment ennuyantes et nombrilistes. Commenter la nouvelle paire de basket à la mode, ou parler de soirée en boite. C'est ridicule ! A mes yeux en tout cas, mais bon si ça leur fait plaisir, pourquoi pas ?
Chassant mes pensées, je terminais mon petit tour du propriétaire, puis mes oncles arrivèrent. Ils n'étaient que huit heures du matin, mais nous avions pas mal de route*, donc… Mettant mes pensées en pause, j'aidais à charger la voiture, puis les deux camions. Ça me faisait bizarre de me dire que toute ma vie se tenait dans quelques boites. Je pris avec moi, les objets auxquels je tenais le plus et les mis sur la banquette arrière.
Il nous fallut trois heures pour vider la maison, puis maman m'appela. Il était l'heure de partir. J'embrassais John et Davy, ainsi que leurs femmes, puis montais à l'arrière de la voiture. Je m'attachais, et mis mes écouteurs dans mes oreilles. Hier, j'avais passé la soirée à faire la fête avec Sierra, et j'étais rentrée à trois heures du matin, pour me lever trois heures plus tard. Trop dur ! Je comptais donc sur la longueur de la route, pour rattraper un peu mon retard de sommeil. Ceci dit, même en fermant les yeux, je n'arrivais pas à me reposer. Trop de questions m'inondaient l'esprit. Est-ce que je pourrais me faire à Akron ? Comment va se passer ma rentrée, retardée de trois semaines ? Me ferais-je d'autres amis ? Et surtout, serais-je heureuse dans cette ville que je ne connais pas ? Bizarrement, il n'y a personne de ma famille dans l'Ohio. Et si je ne supportais pas le climat ? Ou la vie là-bas ? Impossible, mamie habite plus au nord, et je supporte plutôt bien le temps. Et entre l'Utah et l'Ohio, il n'y a pas de grosses différences de climat, non ? Encore une question dont j'ignore la réponse !
Soupirant, je me demandais un instant si les conversations de mes prochains camarades de classes seraient différentes, d'ici ? J'espérais, au fond de moi, que ce soit le cas, même si j'avais peu d'espoir. Un jeune reste un jeune, qu'il vive au Groenland, ou en Australie. Je souris en entendant une de mes compositions passer dans mes oreilles. Elle ne vaut pas ce qui passe à la radio, mais j'aime mon style. Ma voix pas trop, mais elle peut encore évoluer. Comme ma manière de composer mais ça ne me poserait pas de problèmes que ça reste ainsi. Je trouve que mon style apporte un peu de renouveau à cette soupe de pop star à la manque, qui passe sur les ondes. Enfin, ce n'est que mon avis bien sûr, il ne pèse pas lourd dans la balance.
Nous arrivâmes à dix-huit heures trente. Parfait, nous aurions le temps de préparer nos lits de fortune pour ce soir. Le grand boulot commencerait demain. Fort heureusement, mon père ayant déjà visité la nouvelle maison, se chargea à l'aide de son frère, et celui de maman de placer le buffet à la bonne place dès notre arrivée. Pendant ce temps, un carton dans les bras, j'observais mon nouveau logis. Elle semblait plus grande que l'ancienne. La façade était blanche, avec des volets bleu pâle, et un petit jardin devant, où je suis sûre que maman fera pousser des fleurs rapidement. Une petite barrière blanche délimitait notre jardin et complétait le tout. Soupirant, devant cette maison qui semblait sortir tout droit du royaume de barbie, le rose en moins, j'entrais, et posais mon carton à l'écart. C'était mes bibelots et mes souvenirs, à ne surtout pas mélanger au reste. Ils sont fragiles mais surtout précieux et inestimables.
Nous passâmes les trois heures suivante à remplir la maison de cartons, et de planches, puis maman décréta qu'il fallait qu'on mange. Pour ma part, le repas avalé rapidement sur l'air de repos de l'autoroute, ne semblait pas vouloir quitter mon estomac, aussi, je grimaçais, et la prévins que je n'avais pas faim. Je vis son regard inquiet, et soupirais intérieurement. Depuis qu'elle avait vu ce reportage sur ces filles qui ne se nourrissent pas de peur de grossir, elle s'imagine que je suis anorexique dès que je loupe un repas. Bon d'accord, comme dit Annie, ma tante qui est française de naissance, je suis aussi épaisse qu'un sandwich SNCF, même si j'ignore ce qu'est la SNCF, mais de là à penser que je m'affame, y a une marge. En plus la cuisine de maman est bien trop bonne pour que je préfère une salade défraîchie à ses petits plats. Même si ce soir, je ne rêvais que d'un potage de mamie. Elle a une façon de le faire, c'est vraiment délicieux.
Les laissant seule, je montais à l'étage pour visiter. Papa m'avait dit que ma chambre était la première porte en haut de l'escalier. J'ouvrais donc la pièce, et soupirais. Les murs étaient vides de papiers.
« - Je vais devoir lui donner une âme.
Vide, elle semblait plus grande que mon ancienne chambre, mais allez savoir si j'aurais vraiment de la place, pour tout mettre. Cela dit, j'ai de la chance, j'ai troqué une grande fenêtre, contre un petit balcon. Plutôt sympa, finalement. Je l'ouvris et notais que mes voisins faisaient un barbecue. L'odeur me donnant envie de vomir, je me dépêchais de rentrer, et refermais derrière moi. Il semblait régner une bonne ambiance en bas, à en croire les rires que j'entendais, mais je ne partageais pas l'ivresse générale. Je me sentais prisonnière ici.
Je redescendis, pris mon matelas et le montais dans ma chambre. Je fis de même avec plusieurs cartons qui contenaient mes affaires. Je pouvais les reconnaître facilement car j'avais fait des croix violettes sur chacun d'eux. Seulement, entre le dixième et le onzième aller-retour, j'eus un léger vertige. Je descendis à la cuisine, où ils étaient rassemblés, et pris un grand verre d'eau, ainsi qu'un deuxième pour assouvir ma soif. Cependant, malgré l'envie de reprendre ce que je faisais, je restais en bas, le temps que j'aille mieux, et écoutais, plus que je ne participais, la conversation.
Vers minuit, tout le monde partit se coucher. Les trois hommes, ainsi que mes deux tantes repartaient tôt demain, pour nettoyer notre ancienne maison. Malgré mon repos durant le trajet, je sombrais dans un profond sommeil dès que ma tête eut touché l'oreiller.
Quand je me réveillais le lendemain, j'avais mal à la tête. J'aurais pu m'inquiéter, mais j'ai toujours une migraine au réveil quand je m'endors le ventre vide. Je descendis et mangeais mon petit-déjeuner, sans réel appétit. J'avais faim, mais pas envie de manger. Le blues du déménagement, j'imagine. Sachant que nous devions défaire des cartons toute la journée, je n'étais pas pressée, mais maman me prévint que nous irions acheter du papier peint et de la peinture, pour donner vie aux pièces. Finalement, ce n'est pas une mauvaise idée. Cette activité, imprévue, me ragaillardie, et je me préparais rapidement. Après tout, c'était une façon comme une autre de visiter la ville. Maman continua d'ouvrir quelques cartons en attendant que je finisse, enfin je suppose, puis nous partîmes dans une zone commerciale de la ville.
J'ouvris les yeux, en entrant dans le magasin. Il y avait toute sorte de choses, aussi bien du papier peint, que des outils, des rideaux, de la peinture… Je me demandais un instant s'il y avait aussi du papier toilette mais me retins de le demander aux vendeurs. Et puis, j'aurais l'air de quoi, s'ils me sortent « Allée dix-huit » ? Non, vraiment, ce n'est pas une bonne idée. Perdue dans mes pensées, je perdis maman de vue. Haussant les épaules, je me dirigeais vers les rouleaux et examinais chaque couleur, cherchant celle qui irait le mieux avec ma chambre. J'aurais voulu un dégradé de violet, mais, je ne le trouvais pas. Un vendeur vint me demander si j'avais besoin d'aide, et je la refusais poliment. A moins de connaître mes goûts, il ne pourrait pas m'aider, donc… Qu'il aille faire son chiffre ailleurs. Je sortis un rouleau parme et l'observais. J'aimais beaucoup la couleur, mais j'ignorais combien il m'en faudrait. Fort heureusement, maman me rejoignit à cet instant et me dit que sept devrait suffire.
Je les mis le caddie et l'aidais à choisir celui de la salle à manger. Elle opta pour un rose légèrement oranger, très accueillant. Elle ajouta des rouleaux de frises, et du papier vert pour leur chambre, puis plusieurs rouleaux saumon pour le salon, ainsi que quatre plus rose pour l'entrée et les couloirs. Nous allâmes ensuite prendre de la peinture et du colorant, avant de s'arrêter au rayon rideaux. J'en choisis des blancs tout simples, avec une broderie en bas vraiment adorable. Elle ressemblait aux idéogrammes qui recouvraient les cahiers de Sierra. Laissant maman choisir pour les autres pièces, j'allais du côté voilages et tissus, un rouleau de mon futur papier peint dans les mains, pour trouver des doubles rideaux qui iraient avec. Ne me demandez pas pourquoi je veux des doubles rideaux, j'ai simplement toujours aimé ça. Grand-mère en a dans chaque pièce et je trouve que ça leur donne un côté vraiment classe. Trouvant mon bonheur, je les pris aux bonnes dimensions, puis rejoignis ma petite maman. Ayant tout ce qu'il nous fallait, nous commençâmes à repartir lorsqu'elle se souvint que nous n'avions pas de pinceaux. Pas pratique ! J'allais en chercher rapidement, enfin aussi rapidement qu'on peut l'être dans un magasin qu'on ne connaît pas, et revins alors qu'elle déposait nos achats en caisse.
De retour à la maison, nous décidâmes de faire chacune une pièce. J'attaquais donc ma chambre, alors qu'elle faisait l'entrée. Ne voulant pas salir le parquet vitrifié, je pris, avant, soin de coller du gros ruban adhésif au sol, pour éviter de le tâcher et commençais à tout peindre. Il me fallut trois heures pour tout faire, avec la porte, mais ça en valait le coup. Sans réfléchir, je décidais de peindre l'autre côté de ma porte, quitte à ce que ça fasse étrange, puis descendis aider maman qui avait attaqué la salle à manger. Elle rit en me voyant arriver. J'avais, apparemment, de la peinture sur le bout du nez. Et alors, ça donne un genre, non ?
Nous passâmes tout le week-end à peindre et coller mais la plupart des pièces étaient faites. Tout le rez-de-chaussée, plus ma chambre à vrai dire. Lundi arriva trop vite, et je soupirais en songeant que j'intégrais mon nouveau lycée aujourd'hui. Stressant d'avance, je mangeais rapidement, avant de filer pour ne pas rater le car scolaire. Quand il arriva, je mis ma musique à fond, afin de ne pas entendre les conversations et m'installais juste derrière le chauffeur. Le trajet fut rapide et je me retrouvais bientôt devant le bâtiment central, une espèce de grosse « caisse » bleuâtre. Inspirant un grand coup, j'entrais et me renseignais. Un homme me donna un tas de papier, à remplir et faire signer au plus vite ainsi qu'un plan du lycée et mon emploi du temps. Consultant la seconde, je cherchais ensuite, sur la première feuille, l'emplacement de la salle de biologie. La localisant, après cinq minutes de recherches, je m'y dirigeais.
Quand j'entrais, je notais que plusieurs élèves semblaient me dévisager. J'enlevais ma musique et allais voir le professeur qui lisait à son bureau. Je me présentais rapidement, et il me montra ma nouvelle place. Au fond, naturellement. Comme ça, quand il me présentera, tout le monde pourra me voir rougir. Parfait ! Non, vraiment !
Evidemment, la sonnerie finit par retentir, une première fois, puis une seconde et tout le monde se tut. J'arquais un sourcil. Il ne semble pas sévère pourtant. Il vérifia que tout le monde était là, puis me présenta. Je me mordis la langue pour réfréner le rouge sur mes joues, quand ils se tournèrent pour voir le visage de la « nouvelle », puis le cours débuta. Bon, on commence par la mitose. Géniale, je ne sais même pas ce que c'est que ça. La journée démarre bien. Heureusement pour moi, ma voisine, une petite brune aux origines magrébine me proposa de suivre avec elle. Je la remerciais d'un sourire et me concentrais. Bon intéressant, la mitose, c'est une cellule qui se divise en deux autres identiques. Génial, ça va être sympa à replacer dans une conversation !
Le cours suivant ne fut guère mieux. Les maths, j'ai toujours eu du mal avec les chiffres. A croire que mon cerveau n'est pas conçu pour comprendre tout ce qui attrait à l'arithmétique. Après une pause de quinze minutes, j'allais en anglais, où j'appris qu'ils étudiaient La mégère apprivoisée, de Shakespeare. Je préfère Roméo et Juliette, mais cette pièce passe encore. Ce qui est cool, c'est que dans mon ancien collège, j'avais déjà étudié cette pièce et je la connaissais par cœur. Enfin avant. Maintenant, je suis capable de réciter quelques vers de tête, mais je peux toujours raconter la trame principale sans problème. Je terminais la matinée avec du sport. Et pas n'importe quoi, s'il vous plait : Du badminton. Heureusement, je me débrouille plutôt bien… Du moment qu'on ne me lance pas le volant, j'entends. En fait, j'excelle en volley, ou encore au basket et en gym mais le reste, impossible. Vivement le prochain sport !
Quand la séance de torture, pardon de sport, s'acheva, je regagnais le vestiaire. Je me changeais rapidement, puis suivis le troupeau d'élève, pour savoir où était le réfectoire. Lorsque je fus à l'intérieur, j'entrais et remis ma musique avant de prendre de quoi me nourrir sur mon plateau. Je payais la mixture qui ne ressemblait à rien, puis m'assis à une table, seule. De toute façon, j'aime la solitude. Elle me permet de réfléchir, et de m'abîmer dans mes pensées, qui ne sont jamais très reluisantes. Sauf quand je suis devant ma guitare. Je pourrais passer des heures à jouer ou composer, mais le lieu où je suis ne s'y prête pas. Mangeant rapidement, je libérais la table à peine vingt minutes plus tard, et allais déposer mon plateau, sans un regard pour mes camarades. Pas qu'ils ne le méritent pas, ça j'en sais rien, mais j'ai toujours été timide. Ce n'est pas maintenant que ça va changer !
* : En réalité, il faut vingt-huit heures pour relier Salt Lake City, et Akron mais pour les besoin de cette fic, on va dire que c'est jouable en moins d'une journée lol
Et voilà ! Pour aujourd'hui, c'est tout. J'espère que ça vous a plut ? Promis, au chapitre prochain, Shane apparaît.
Miss Tagada (L)
