Ceci est une remise en ligne de ma fiction, suite à une mauvais manipulation j'ai effacé la première publication.
Pour la première fois depuis que j'écris des fanfictions, je me lance dans un crossover entre Castle et Sanctuary. Donc ne soyez pas surpris si dans ce premier chapitre que j'appellerais de "mise en route" les personnages de Castle sont absents. Ils seront là au prochain chapitre. Il y aura principalement Rick, Kate et un autre de mon invention...
Je vous dis bonne lecture et j'attends vos réactions avec beaucoup de curiosité et d'impatience.
Le Sanctuaire, mardi 20h35.
Installée à son bureau, Helen Magnus buvait tranquillement son thé, lorsque le visage d'Henry apparut sur son écran.
- Magnus, nous avons un problème.
- Que se passe-t-il ? Elle s'enfonça dans son fauteuil en soupirant.
- J'ai perdu tout contact avec le convoi. Will et Kate ne répondent pas et la localisation par satellite ne fonctionne plus.
- Où étaient-ils lors du dernier contact ?
- Ils traversaient les Appalaches ils étaient à moins de cent kilomètres du Mont Pocono.
- Et le phénomène qu'ils acheminaient ? Elle avait posé la question tout en connaissant par avance la réponse.
- Rien, sa puce émettrice n'envoie aucun signal.
- Que Bigfoot vous aide à préparer l'hélicoptère et tout le matériel pour une recherche en forêt. Nous partons dès que tout est prêt.
- Vous croyez qu'ils se sont fait attaquer ?
- Je n'en sais rien Henry. Mais notre priorité reste la récupération du phénomène.
- Bien.
Elle put voir son air inquiet avant qu'il disparaisse de l'écran. Il se faisait du souci pour Will et Kate. Elle aussi, naturellement, elle eut un geste d'humeur. Pourquoi fallait-il toujours qu'un petit grain de sable vienne enrailler la machine quand, pour une fois, tout allait bien!
Elle se prépara et se rendit sur le toit pour réfléchir. Elle savait qu'un certain Dr Hanz Liebermann, ancien membre de la Kabale, recherchait lui aussi un spécimen d'Homo pantherinae. Il menait des expériences sur la génétique et le croisement des espèces. Dans quel but ? Elle n'aurait pu le dire mais le seul fait qu'il faisait partie de cette organisation, qui lui avait prit sa fille, ne laissait présager rien de bon.
Elle fut tirée de ses pensées par un appel de Bigfoot.
- Nous sommes prêts à partir Dr Magnus.
- Parfait, j'arrive.
Les Appalaches, une heure plus tôt.
- Kate, laisse-moi te remplacer.
- C'est bon, je peux encore conduire un moment.
- Ça fait déjà plus de six heures ! En plus sur une route de montagne qui te demande beaucoup d'attention.
- Ok Dr Zimmerman, je m'arrête dès que je peux. Comment va notre passager ? Je ne l'entends plus.
Will se retourna et ouvrit un petit panneau aménagé dans la paroi de séparation. Le phénomène feula et souffla quand il le vit mais resta couché. Le calmant qu'il lui avait administré faisait son effet il était plus calme.
- Ça va, il est couché.
- Je ne comprends pas pourquoi Magnus ne l'a pas transporté dans la soute de l'avion !
- Ces gros chats ont le mal de l'air elle ne pouvait pas le garder sous sédatifs tout le voyage, dangereux. De plus il n'aurait pas supporté le froid. Derrière c'est une vrai fournaise. J'ai monté le thermostat du chauffage à 32°C.
- Pourtant pour quinze petites heures. Elle et Henry auraient pu trouver une solution. Nous ça fait trois jours que l'on est sur la route !
- ATTENTION !
Un arbre venait de s'abattre sur la route leur barrant le passage. Kate freina et braqua, un peu trop brutalement, pour éviter le tronc. Leur camion finit sur le bas côté, stoppé par un arbre.
Heureusement aucun des deux ne fut blessé. Tout en détachant leur ceinture, ils se saisirent de leurs armes. Trop tard, leurs ennemis furent plus rapides.
Les portières s'ouvrirent brusquement et ils eurent à peine le temps de voir les canons des pistolets, que des fléchettes hypodermique se fichaient dans leur cou. Ils perdirent connaissance presque instantanément.
- Ils sont neutralisés !
- Parfait. Envoyez l'IEM.
Un des hommes se dirigea vers un 4x4 caché dans le bois. Il ouvrit l'arrière, un appareil avec une petite antenne parabolique s'y trouvait. Il effectua quelques réglages et appuya sur le bouton marche. L'onde de choc passa inaperçu. Il vérifia que son équipement, qui était protégé, fonctionnait encore. Tout était en ordre, parfait.
- C'est fait, tout leur matériel électronique est maintenant hors d'usage.
- Bien. Maintenant allons prendre ce pour quoi nous sommes là. Et faites attention !
- Un jeu d'enfant pour une fois, lança un de ses hommes.
- Oui. Allez ! Au boulot ! Sortez la marchandise et prenez en soin, elle est extrêmement précieuse.
Il leurs fut facile de fracturer la serrure. Le véhicule étant des plus banal. Magnus avait misé sur la discrétion. Les deux hommes qui effectuaient l'opération, se prirent les portes en plein visage lorsqu'elles s'ouvrirent brusquement.
Tous fut pris de court lorsque ce qui ressemblait à une panthère, mais ayant la taille impressionnante d'un tigre, bondit parmi eux. Elle poussait des feulements menaçants. Elle sembla hésiter un instant, puis détala vers la forêt. Deux hommes réagirent enfin et lui tirèrent dessus.
- Arrêtez espèces d'abrutis ! Le docteur le veut vivant ! Nous devons le retrouver !
- Et pour eux, demanda son second en montrant les deux corps inertes.
- On s'en fout, ils ne nous intéressent pas. Allez en route ! Et prenez les armes tranquillisantes cette fois ! Vous deux, prenez les véhicules et retournaient à notre campement.
- A vos ordres !
Le reste des hommes se mit en chasse du phénomène. Leur chef menaça les deux tireurs des pires représailles en voyant les tâches de sang sur le sol.
Kate et Wil restèrent inconscient deux bonnes heures. Kate revint à elle la première. Elle vérifia que Wil était toujours en vie. Prit un lampe torche dans la boîte à gants et sortit du véhicule.
Elle se dirigea vers l'arrière et inspecta l'intérieur du camion. Rien la cage était ouverte et le « gros matou » s'était envolé. Elle poussa violemment une des portes qui rebondit contre le montant. Elle était en colère, furieuse de s'être faite avoir, comme une débutante.
Elle devait prévenir Magnus, elle prit son émetteur, aucun signal, même pas un grésillement. Elle essaya avec son téléphone, elle n'eut pas plus de succès. Cela ne fit qu'accentuer son état de frustration, elle claqua de nouveau la porte tordue.
- Tu sais, ça ne sert à rien de t'en prendre à cette porte. Elle n'y est pour rien.
- Nous aurions dû….non ! J'aurais dû prévoir ce genre de problème !
- Calme-toi, tu n'as rien à te reprocher. Même Magnus a pensé qu'un transfert dans un véhicule banalisé assurerait la sécurité du convoi.
- Une idée sur nos agresseurs ?
- Aucune pour l'instant. Et le phénomène ?
- Parti. Seulement je ne sais pas s'il s'est enfui ou si ces hommes l'ont emmené.
- J'ai essayé de joindre Henry mais mes appareils sont HS.
- Les miens aussi. Cela vaut aussi pour le scanner de repérage de la puce ?
- Oui. Fouillons les environs, nous trouverons peut-être des indices.
- Bonne idée. Connaissant Magnus, elle et les autres doivent déjà être en train de nous chercher. Autant mettre notre temps libre à profit.
A bord de l'hélicoptère, une demi-heure plus tard.
- J'ai trouvé quelque chose d'intéressant, lança Henry dans son micro.
- Vous les avez repérés ?
- Oui et non…. Ne me regarde pas comme ça toi ! Dit-il à Bigfoot. En fait il y a quelques heures, au moment même de la perte de contact, sur le trajet emprunté par le camion, il y a eu une impulsion électromagnétique.
- Ce qui explique la perte des signaux et des communications.
- Oui, l'onde n'a pas dépassé les 30 mètres d'amplitude mais elle a suffi. Je vous envoie les coordonnées sur votre écran…voilà.
- C'est bon, nous y seront dans moins d'une heure.
Complexe sous-terrain, Nouveau Mexique, dix heures plus tard. Mercredi 8h00
- Vous êtes des incapables ! Trop bêtes pour suivre un plan pourtant simple !
Le Dr Liebermann était au-delà de la colère. Il avait écouté sans rien dire le rapport de son chef d'expédition. Puis, il avait laissé éclater sa rage. Il se calma tout aussi rapidement. Il s'approcha de l'homme et lui posa une main sur l'épaule.
- Vous savez Alberto, je me demande si vous avez parfaitement saisi la portée de mes recherches ?
- Naturellement Docteur. Mais, comme je vous l'ai dit, la cage s'est….
- Oui bien sûr, vous ne pouviez pas prévoir qu'elle s'ouvrirait sous le choc. Sa voix était redevenue douce. Venez, il l'entraîna à sa suite. Je vais vous montrer le résultat d'une partie de mes recherches. Vous comprendrez qu'il est important de retrouver ce spécimen au plus vite.
Alberto n'eut pas le choix et suivit le docteur. Le ton de sa voix l'avait mis mal à l'aise. Il y avait perçu une menace à peine voilée. Pourtant ce qu'il effrayait le plus était de ne pas pouvoir voir ses yeux, cachés derrière des lunettes aux verres fumés. Liebermann était 'albinos' et cela l'obligeait à protéger ses yeux sensibles de la lumière crue des néons du complexe.
Ils étaient appuyés contre une rambarde entourant un bassin. Le docteur claqua des doigts et aussitôt un homme arriva avec un seau, qu'il prit. Liebermann déversa le contenu dans l'eau. Aussitôt elle fut agitée de remous et Alberto déglutit avec difficulté quand il vit les 'choses' qui se précipitèrent sur les morceaux de poissons.
Le docteur s'adressa à lui, avec un sourire de fierté.
- Voici les premiers spécimens de mon armée aquatique. Il rit en voyant l'expression de frayeur et de dégoût de son subordonné. Dites vous que ce ne sont que des hommes génétiquement modifiés. Un parfait hybride Homme- requin ! Ce qui le rend particulièrement agressif tout en restant intelligent donc, capable de comprendre ce qu'on lui dit. Et surtout il est particulièrement obéissant.
- C'est…stupéfiant, il aurait bien dit abominable mais se retint.
- Oui en effet. Mais ce qui est vraiment stupéfiant c'est votre bêtise ! Adieu Alberto !
Un hurlement de terreur retentit dans toute la salle quand Alberto bascula dans le bassin. La partie de la barrière où il prenait appui ayant basculée brusquement. Liebermann le regarda se débattre en vain dans le bassin. Puis, disparaître dans un remous de bulles alors que l'eau prenait une teinte rougeâtre. Un sourire se dessina sur le visage du docteur.
- Bon appétit mes enfants, dit-il d'une voix pleine de tendresse aux créatures.
Il se retourna vers les gardes qui tenaient fermement les deux hommes qui avaient blessé le phénomène.
- Jetez les dans le bassin !
Les deux hommes hurlèrent, se débattirent, implorèrent sa clémence vainement. Deux minutes plus tard s'en était également fini d'eux. La barrière remonta comme par miracle.
Le second d'Alberto sentait le courage l'abandonner alors que le Dr Liebermann venait vers lui.
- Robertson, n'est-ca pas ?
- Oui Monsieur.
- Et bien vous venez d'avoir une promotion. Employez les moyens que vous voudrez mais retrouverez-moi cette animal !
- A vos ordres !
- Et pour votre santé je vous conseille de ne pas revenir les mains vides.
