Avis aux lecteurs

ALors voilà, j'ai décidé que cette fic était une sorte d'essai. C'est-à-dire si elle n'intéresse pas grand monde, je ne la continuerais pas ;) Enfin, c'est pour voir quoi, ne pas me lancer dans une histoire qui n'attire personne :p J'ai écris à peu près cinq chapitres pour le moment de 5000 mots à peu près chacun, piur avoir une sorte de longueur d'avance. Je sais que c'est vraiment une fic spéciale, étant donné que le personnage de Narcissa est très peu mis en avant, et encore plus avec le fait que Lucius, Voldemort & Bella soient de la partie.

Enfin, j'espère que ça vous plaira, et que je pourrais continuer cette fic, parce que j'y tiens vraiment, et que Narcissa et Bella sont toutes les deux des personnages que j'affectionne beaucoup, même si je n'ai pas encore écrit d'histoire avec elles ;)

Bonne lecture alors, et ne vous laissez pas rebuter par ce style si particulier x'D ( Et pas forcément en bien XD)

L'histoire est à écouter avec :Emeli Sandé. Read all about it.

Je remercie néanmoins Jelyel pour son aide à me corriger, moi et mes défauts de temps. Que voulez-vous, le présent et l'imparfait sont les meilleurs amis chez moi x'D


Le tonnerre gronde furieusement dans le ciel dépourvu d'étoiles, une lumière verdâtre l'illuminant, faisant ressortir la marque si effrayante du Seigneur des ténèbres. Une marque qui avait terrorisé et faisait toujours et encore trembler les personnes dans leurs cauchemars. Même elle frissonnait en la voyant, car tout ceci signifiait qu'il avait participé à un combat. Encore. La pluie tombait inlassablement , depuis un moment, presque comme au ralenti, glissant silencieusement sur la fenêtre en formant de larges stries sur la vitre. Elle déteste la pluie. La sensation de ces petites gouttes froides et gelées qui lui glacent le sang n'est décidément pas des plus agréables. Le ciel scintille sous l'effet du sortilège, déchiré de temps en temps par de vives et longues traînées blanchâtres qui fusent pendant un court instant, suivies d'un vacarme assourdissant. Elle secoue la tête,une fois de temps en temps, pour déboucher ses oreilles meurtries par ce son infernal.

Elle n'avait pas le choix.

Cette phrase terrible résonne dans sa tête, la remplissant de désespoir. Depuis sa naissance, elle n'avait jamais eu le choix. De toute façon, - elle le regrettemaintenant- elle n'a jamais vraiment cherché à se rebeller. Elle avait été contente de sa petite vie tranquille jusqu'à...Elle avait perdu le fil depuis tout ce temps. Rien n'était jamais éternel...soupire-t-elle lasse. Elle espère que le maître non plus ne soit pas éternel. Elle ressasse ses pensées depuis maintenant plus d'une heure. Elle ne sait pas où il était. En bas sans doute. Ou encore dehors. Tout ça lui devenait de plus en plus égal. Enfin non...Pas égal. Disons qu'elle...Elle regrette. Elle n'aimait plus. C'était passé depuis des années maintenant. Il avait changé.

Tic. Tac. Tic. Tac. La vieille horloge sonna les coups de huit heures. On aurait pu véritablement entendre les mouches voler, si le bruit incessant de la pendule ne troublait pas ce calme inquiétant. Elle se l'avoue.

Elle a peur.

Mais de toute façon, elle n'avait pas à en avoir honte. Elle tremble presque en cet instant.

Elle regarde, inquiète, les secondes défiler, les minutes avancer, l'aiguille tourner. Elle savait que le moment approchait. Elle n'en peut plus. Elle craque. Sa chaise retombe en arrière, repoussée par sa magie elle-même. Elle attend, fiévreuse. Presque d'une façon maladive. Elle fixe son regard sur la pendule en or, dernier héritage d'un vieux parent de son mari. Son livre glisse de ses mains et tombe par terre. Elle ne le ramasse pas. De toute façon, ça ne sert à rien. Si quelqu'un la voyait lire ça...Un livre de moldu, voyez-vous ça.

Elle ne pense qu'à Lui. Lui qui au fil des années, avait dû la trouver stupide. Lui, qui s'imaginait qu'elle n'était qu'une faible femme sans intérêt. Son amour, sa passion avait été effacée par le temps. Et pourtant...Elle savait qu'elle n'était pas à la hauteur de Bella. A bien y penser, ce n'était pas comparable. Bella était folle. Complètement folle. Sa passion, son dévouement maladif, son amour presque pour le Seigneur des Ténèbres lui semblait...malsain. Elle enviait presque Andromeda de s'être enfuie avec son moldu de mari. Elle n'avait pas eu à connaître le Lord au quotidien, à l'avoir dans son propre manoir. Elle le haïssait. Elle le détestait de toute son âme, de tout son être. Il avait commencé par lui prendre sa soeur. Puis son mari. Froidement. Et en dernier recours, il semblait s'attaquer à son fils. Mais ça, elle ne le permettrait pas. A elle-même, il n'avait jamais rien fait. Ce n'était aucunement de la peur. Il ne connaissait pas ce sentiment et surtout pas envers elle. Elle ne savait pas pourquoi. Sans doute, avait-elle l'air sans intérêt. Mais il ne savait pas le pouvoir qu'avait l'amour d'une mère. Il ne le saurait jamais. La défunte, Lily Evans Potter avait tout à fait compris elle. C'était une femme fantastique, et elle était sûre de calquer son attitude sur la sienne si jamais elle devait protéger sa propre descendance. Elle en était sûre. Jamais on ne ferait le moindre mal à son fils. Jamais. Du moins, tant qu'elle serait en vie.

Et elle se dresserait sur le chemin du Seigneur des ténèbres en personne s'il lui prenait envie de s'occuper de son fils.

Elle continue de l'attendre, la rage dans son cœur se mélangeant à l'appréhension et à l'assurance. Le temps s'écourtait de plus en plus entre le moment fatidique et cet instant. Elle se rappela la dernière réunion. C'était horrible. Elle se rappelait de l'air horrifié, malade de son fils. Celui-ci neutre, imperméable mais en dedans bouleversé de Severus. Elle le connaissait assez pour savoir que la mort de cette femme, une certaine...Charity Burbââââge, l'attristait. Lui...Lui, il avait eu un air revêche, méprisant qui s'était transformé en de l'horreur et de la stupéfaction pure lorsqu'il avait appris qu'il devrait donner sa baguette immédiatement. Quel imbécile.

Le Maître lui...Rien à dire qui ne sorte de l'ordinaire. Son rictus amusé par la situation n'avait échappé à personne. Secondé immédiatement par le bref éclat de rire de folie de Bella devant les supplications de la victime. Elle détestait ce qu'était devenu sa soeur. Une folle. Rien de plus, rien de moins. Elle se rappelait avec nostalgie, les anciens bon moments passés entre elles deux. Ses moments s'étaient dissipées comme de la fumée.

Comme elle aurait voulu retourner en arrière...Tout effacer, tout recommencer. Si seulement les retourneurs de temps n'avaient pas été détruits...Le seul qu'elle connaissait était en possession de Dumbledore. Inaccessible.

La porte s'ouvre brusquement. Un vent violent pénètre dans le salon en faisant claquer les portes et voler les rideaux. Elle est toujours dos à la porte et elle ne se retourne pas. Pas encore. Elle attend d'entendre sa voix froide et hautaine la tirer de ses réflexions. Rien ne se passe pour le moment. Une légère brise soulève ses cheveux le temps d'une seconde. Elle les lisse de nouveau, implacablement. Elle attend qu'il réagisse. Toujours rien. Au bout d'une longue minute, elle se retourne. Toujours en silence. Il n'est pas là. Elle s'en serait doutée de toute façon. Non. Il faut qu'elle se l'avoue. Leur relation se détériore, elle en est consciente. Mais il est toujours venu. Toujours. Et savoir qu'il est là, mais sans être vraiment présent, la blesse encore plus qu'elle n'aurait pu se l'imaginer. La porte est toujours ouverte, laissant le vent entrer, refroidissant la maison et gelant ses mains. Elle sent ses yeux s'humidifier, légèrement. Ils ne se parlent plus. Elle doit se reprendre. Elle doit afficher un air hautain, digne, royal. Le genre d'air qu'ont les personnes qui se sentent supérieures. Elle le sait pourtant, qu'elle n'est rien. Rien du tout. Elle ne doit pas désespérer pourtant. Elle devrait le savoir. Il ne la considère presque plus comme sa femme. Elle n'est qu'un ornement. Sa mère le lui avait dit.

Les femmes aiment montrer leurs bijoux, leurs ornements. Elle sont couvertes de maquillage, de bijoux en veux-tu en voilà, de robes hors de prix. Mais elles ne comprennent pas que dans la vie des hommes, les choses qu'ils aiment montrer c'est elles. Souviens-toi toujours de cela. Ne répète pas mon erreur.

Et malheureusement sa mère n'avait pas réussi à la préserver. Rien de tout cela n'aurait pu arriver, si tu n'avais pas autant fais ces bêtises...Elle n'avait pas compris à l'époque. Elle l'aimait, il était tout pour elle. Jamais, elle ne serait qu'un vulgaire ornement à son bras. Elle était son épouse. Sa compagne. Son amour. Jamais, ils ne seraient comme ces sangs-purs au mariage forcé. Leur union avait enchanté tout le monde. Sauf sa mère. Elle avait secoué la tête, lasse de toujours se répéter, et avait prononcé ces mots. Mots pleins de raisons, elle s'en rendait compte bien plus tard. Sa mère avait tout compris. Et elle aussi à son tour. Mais trop tard. Bien trop tard. Elle avança vers le mot posé sur la commode. Seul vestige de son passage. Elle le saisit non sans appréhension, et porta le papier devant ses yeux. Une lettre, évidemment.

Ma très chère Narcissa.

Je me dois de vous informer que la réunion a lieu maintenant. Je vous prie de vous habiller convenablement, c'est d'une importance capitale.

Je suis sûr et certain que l'initiation de notre fils, Draco Malfoy sera pour cette réunion. Je vous demande donc, de vous montrer satisfaite de ce fait. De toute évidence, cela ne sera pas difficile, vous partagez certainement mon point de vue sur l'opinion, c'est un honneur. Mais je préfère tout de même, vous le dire au cas où, malencontreusement, vous ne seriez pas...ravie.

Sincèrement vôtre,

Lucius Malfoy.


Son coeur la serrait de plus en plus tandis qu'elle descendait les marches doucement, posant un pied devant l'autre avec une grâce bien perceptible. Bien sûr...Il ne s'était pas donné la peine de la prévenir en face. Il avait simplement posé une lettre. Il avait été si discret...Elle ne l'avait vraiment pas remarqué. Si seulement elle avait fait plus attention... Ses souvenirs remontaient à la surface, ses souvenirs manquaient de la submerger. Elle n'avait jamais repensé à son passé, elle prenait garde à ne pas le faire. Elle ne voulait pas se faire inutilement souffrir. Lucius avait été un parfait gentleman avec elle dans le passé. Elle détestait ce qu'il était devenu..Cet homme sans coeur et si cruel...Rien que le fait de devoir héberger en sa propre maison, le seigneur des Ténèbres lui laissait un vide dans la poitrine.

Lucius ne semblait rien ressentir ? Son fils allait devenir comme lui, et ça elle ne le voulait pas. Elle ne le permettrait pas.

Elle pensa de nouveau avec nostalgie à Andromeda et Bella. Comme elles lui manquaient...Ses soeurs. Ses parties d'elles-mêmes. De façon différente que les âmes soeurs mais d'une manière bien plus forte. Bien plus émotionnelles. Enfin, ça c'était avant.

Sa Bella à elle. Ses cheveux noirs bouclés volant dans le vent, son regard assuré, rempli de détermination. Sa force, son sarcasme, sa répartie. Sans sa folie qui la consumait entièrement maintenant. Désormais, l'éclat dévolu aux fous dominait entièrement ses prunelles, chassant les autres sentiments. Ses robes noires à moitié déchirées, son sourire sadique, ses pulsions meutrières, et sa dévotion tout entière acquise à Voldemort. Rien de tout cela ne ressemblait plus à sa soeur.

Andy. Son visage si ressemblant à celui de Bella. Ses yeux aux paupières si lourdes. Légèrement plus grands cependant. Et ses cheveux...Lisses comme elle, bruns comme Bella. D'un brun plus doux, parfait mélange d'elle-même et de l'aînée. Son regard aimable qui semblait aimer chaque personne qu'elle voyait. Sa répartition si étrange à Poufsouffle. Ses manières douces, son air avenant mais sans être pincé comme celui qui caractérisait les Blacks.

Andy et Bella. Bella et Andy.

Ses soeurs.

Disparues chacune à leur tour.

D'abord Andy. Celle qui a fui. Celle qui s'est échappé pour épouser son né-moldu. Bob ? Tom ? Un nom comme ça. Sans intérêt. Reniée de la famille, effacée sur la tapisserie. Rapidement suivie par Sirius, qui s'était enfui à son tour.

Pourquoi s'enfuir ? Cette maison n'était-elle pas parfaite ?

Bella ensuite pour avoir suivi le Maître. Celle qui est devenue mangemort. Celle qui se jetait régulièrement aux pieds du Seigneur pour baiser sa robe. Saigneur serait plus juste ironisa-t-elle en secouant la tête.

Pourquoi ? Celle qui avait juré ne jamais s'abaisser devant quiconque. Celle qui était désormais réduite au rang de serviteur. Ridicule rôle pour elle. Elle destinée à avoir un poste de pouvoir.

Au final il ne restait qu'elle. Et encore... Elle, réduite au rang de femme au foyer. Elle qui avait toujours rêvé imiter sa soeur. Elle qui faisait semblant de se conformer aux règles de sang-purs. Elle qui avait ri aux éclats lorsque Bella l'aidait à s'échapper de ces longs dîners ennuyants. Et pourtant...Quand elle se regardait dans le miroir, elle ne voyait rien qui lui plaisait.

Une femme âgée de quarante-et-un ans, l'air pincé comme accommodée par une mauvaise odeur, les cheveux blancs de natures, un regard hautain figé sur son visage à jamais. Aucun sourire, aucun rire ne venait troubler le reflet. Celui-ci restait toujours pareil à lui-même, à chaque fois qu'elle croisait une glace. Elle avait d'ailleurs fait enlever tous les miroirs du manoir. Lucius, croyait à un caprice de femme qui se voit vieillir et ne veut pas le remarquer. Le Lord s'en moquait, lui-même ne faisant pas attention à son image. Il n'avait pas vraiment de quoi se coiffer fit-elle remarquer avec ironie mentalement. Mais elle seule savait ce qu'il en était réellement. Elle ne voulait pas voir cette image. Elle regrettait tellement tout ce qui s'était passé. Elle n'aurait jamais du se marier à Lucius. Elle l'avait aimé. Oui, énormément. Mais elle l'avait. Désormais, elle le contemplait avec un dégoût intérieur bien masqué par un visage impassible. Digne. Elle aurait du suivre Andy. Oui détourner Bella. Elle ne savait pas. Mais tout faire pour ne pas suivre cet avenir. Tout faire pour changer tout ce qu'elle a fait jusqu'à maintenant. Tout faire pour ne pas voir l'expression exaltée de Bella qui promet au Lord de tuer sa nièce. Sa propre nièce. Elle le jurait. Elle ne la laisserait jamais faire. Jamais. Mieux valait mourir. Elle ne laisserait plus personne toucher à sa famille. Peu importe son affection pour Bellatrix qui persistait encore malgré la folie de celle-ci. Narcissa ne se comprenait pas elle-même. Pourquoi ?

Pourquoi continuer à aimer son aînée après tout ça ? Mais c'était justement parce que c'était sa soeur. Rien de plus compliqué dans la vie que la famille. Mais elle continuerait toujours après tout c'était sa soeur.

Elle effleura de la main un des tableaux qui jonchait le mur. Quelle horrible maison...pensa-t-elle. J'ai fermé les yeux pendant toutes ces années...Mais toutes cette maison n'est qu'un enfer...La vraie demeure du lord. Rien qui ne me ressemble. Rien qui n'est pour moi. Trop digne, trop sèche. Trop froide...Tout elle. Mais tout ce qu'elle ne voulait plus être. Elle continua de descendre les marches, avec une boule au ventre chargée d'appréhension qui ne voulait pas s'en aller. Elle détestait chaque réunion des mangemorts. D'ailleurs, elle ne savait même pas si elle était considérée comme une Mangemort. Sans doute pas. Une simple femme au foyer. Femme de mangemort. Femme faible. Rien de plus rien de moins. Tout ce qu'elle ne voulait plus être. Elle fixa d les tableaux accrochés au murs, et elle se mit à chantonner une chanson moldue sans s'en rendre compte pour déstresser. Elle voulait sortir...Sortir de cette vie, sortir d'ici. Marcher dans Londres.

I have sailed the world, beheld its wonders
From the Dardenells, to the mountains of Peru
But there's no place like London!

Les rues encombrées...Le chemin de traverse. Non rien ne ressemblait à Londres. Rien ne lui était semblable.

No, there's no place like London.

Sa mère qui lui faisait la leçon sur la vie, sur les pays étrangers. Elle voulait sortir. Elle voulait partir. Mais trop de choses la retenaient. A commencer par son fils...Draco. Draco qui avait demandé la permission de voyager. Draco qui voulait sortir, qui voulait fuir lui aussi cette trop horrible réalité.

You are young. Life has been kind to you.
You will learn.

Et elle était obligée de rester. Elle n'arrivait pas à partir. Et pour aller où ? Pour fuir quoi ? Pour fuir quelque chose qui finirait par la rattraper. Elle se souvenait très bien de Karkaroff. Le corps avait été retrouvé, mutilé, au dessous de la marque des ténèbres. Scintillante, verdâtre, brumeuse. Lumineuse. Elle savait qui l'avait lancée. Il l'avait regardé fièrement. Il avait dit qu'il avait eu cet honneur, tandis qu'elle, elle frissonnait. Elle avait prétendu que c'était le froid, mais l'horreur l'avait saisie. Elle pouvait mourir pour les gens qu'elle aimait, mais pas pour rien. Elle ne se sacrifierait pas pour du vide. Et pas pour son propre intérêt. Londres...Ville sale. Ville qu'elle aimait pourtant. Ville remplie d'horreur. Ville natale.

here's a hole in the world like a great black pit
and the vermin of the world inhabit it
and its morals aren't worth what a pig could spit
and it goes by the name of London.

At the top of the hole sit the privileged few
Making mock of the vermin in the lower zoo
turning beauty to filth and greed...

I too have sailed the world and seen its wonders,
for the cruelty of men is as wonderous as Peru
but there's no place like London!

In these once-familiar streets...I feel shadows, everywhere.

Sa main était figée sur la poignée de la porte. Elle savait qu'on l'attendait. Elle savait qu'elle allait probablement souffrir pour son retard. Un petit doloris. Un regard méprisant et rempli de honte à l'idée d'être déshonorée venant de la part de Bella. Enfin de Bellatrix. Pas de sa soeur. De la Mangemorte qui suivait sans rechigner Lord plus reptilien qu'humain. Même pas un coup d'oeil de son supposé mari. Des éclats de rires des mangemorts devant sa souffrance. Son fils qui serrerait les dents. Et elle, résignée. Souffrant en silence. Mais elle en avait assez. Elle ne voulait plus être cette pauvre chose étendue par terre, sur laquelle se défoulait le Seigneur suit à l'échec de son mari et de Bella au ministère.

Elle ouvrit la porte, se préparant mentalement à ce qui l'attendait.

Elle était prête.


Alors ? Cela vous plait-il ? Est-ce qu'une suite est envisageable ?

Tout dépend de vous ;)

La chanson est No place like London dans Sweeney Todd.

C'est très court, je trouve mais le prochain fait plus de 7000 mots, pas d'inquiétude x'D