Je me sentais souiller, il y avait des blessures sur tout mon corps. L'eau de la douche coulait dans mon visage enflé et meurtri. Mes bras étaient rouges et enfler puisque j'avais essayé d'enlever la saleté avec mes ongles. Bien entendu, cela n'avait pas fonctionné, bien au contraire. Sortie de la douche, je me laissais tomber sur le matelas dans la petite pièce où ils m'avaient enfermé. Je commençai à penser aux dernières semaines. Tous ces tests sur moi, comment ont-ils pu me faire cela ? J'ai souffert de nombreuses fois, j'ai enduré de nombreux tests et de nombreux coups.
Je me sentais seul, je n'avais pas vu mon équipe depuis près de six semaines. Ils étaient toujours là pour moi. Telle une vraie famille, puisque même dans cet endroit affreux, nous trouvions toujours une façon pour rire, sourire et s'amuser. Nous sommes sûrement les seuls dans cet endroit à pouvoir agir comme ça, nous avons toujours été unis pour la vie. Nous nous connaissons depuis toujours et personne ne pourra détruire notre lien, il est tellement fort que j'ai l'impression de le voir. Dans notre équipe, il y a Bryan, Spencer, Ian, et moi. Comme je l'ai dit, notre équipe est toujours unie, quel que soit le temps ou l'endroit. Nous étions là les uns pour les autres.
Je m'endormis en pensant à mon équipe, épuiser.
Soudainement, je me réveillais. Des coups de feu, des cris et des pas précipités retentissaient en dehors de la pièce. Un homme entra dans ma chambre et me prit brusquement contre lui. J'étais trop faible pour me débattre. Il se mit à courir et me donna la chance de voir ce qui se passait à l'entour. Un sentiment fort d'espoir me heurta l'estomac. Il y avait près de 50 policiers sur l'étage, presque tous avaient au moins un enfant dans leurs bras, le reste avait une arme à feu dans leurs mains. Arriver à l'extérieure, ils étaient encore plus nombreux et ils étaient accompagnés d'ambulanciers.
— Tout va bien aller. C'est fini, il y a des gens qui t'aiment et ils attendent à la sortie de cet enfer, me dit l'homme.
Je laissais enfin glisser une larme d'espoir et d'épuisement.