Oyé, oyé ! Non, vous ne rêvez pas... Je suis bel et bien de retour!
Va y'avoir du changement, vous êtes prévenues!
J'ai décidé qu'il fallait bien remettre les petites p*tasses anonymes à leurs places et pour cela, quoi de mieux qu'une histoire bien corsé niveau sexe? Rien.
Je ne sais pas si je vais retrouver mes fidèles, mais en tout cas... Accrochez vos ceinture. Je vous embarque dans une histoire drôle et très lemoné !

Certaines d'entres vous auront déjà lue cet OS, normal puisque c'est un OS Cadeau, pour Lisa. Pour celles qui ne l'ont pas lue, sachez que ce n'est que le premier jet... Que cet histoire promets bien des fous-rires.

Lily Rose et MlleLiz ont jouées les bétas :)

L'horloge de l'église du centre-ville sonne et je sais d'avance que je suis en retard. Je suis toujours en retard mais après tout, c'est ce qui fait mon charme. Je vous vois, là, avec votre sourcil relevé… Faites comme si c'était vrai, s'il vous plaît…

Je passe la vitesse supérieure et prie pour ne pas me retrouver coincée dans les bouchons. Il ne manquerait plus que ça.

Je suis infirmière de nuit depuis plus de cinq ans déjà. J'ai eu mon diplôme haut la main et j'ai fait mon petit bout de chemin au Harborview Medical Center. Bien évidement, faire ce métier a été une décision sérieuse à prendre mais lorsque j'ai commencé les études pour passer le diplôme, j'ai senti au plus profond de moi-même que j'étais faite pour ça. Et cette passion dévorante ne m'a pas lâchée depuis.

J'arrive enfin à l'hôpital et je ne prends même pas le temps de jeter un coup d'œil sur ma montre. Je me connais, au minimum dix minutes de retard…

Je cours comme une dératée vers l'entrée de l'hôpital, me félicitant mentalement d'avoir enfilé ma blouse et mon pantalon avant de venir. Bien sûr, je n'ai presque pas assez de retard, du coup les éléments se liguent tous contre moi. Alors que les portes coulissantes en verre de l'hôpital sont censées s'ouvrir, elles restent obstinément fermées et je m'étale lamentablement contre ces dernières. (n/L saloperie de portes) Le choc est rude et je prie tous les dieux et divinités que j'ai en mémoire pour ne pas m'être cassé quoi que ce soit.

J'ai à peine le temps de me reculer, de secouer la tête…. Qu'un Dieu grec au sourire rayonnant apparaît derrière ces deux mégères. (n/L soupir)

NOM DE DIEU….

Yeux verts impressionnants, cheveux post ébats apocalyptiques de la mort qui tue, jeans que tu veux arracher avec tes dents… et… le petit bonnet trop mignon dans la petite main.

Sortez les pom-pom girls ! Donnez-moi un O, donnez-moi un U, donnez-moi un I ! Je lui dis oui, quand il veut !

« Est-ce que tout va bien mademoiselle ? »

Comment on parle déjà ? Allez, Bella ! Bouger les lèvres, vibrations des cordes vocales…

« Visiblement, mieux que votre nez… » Qui qu'a dit ça?! L'exorciste, sors de mon corps !

Il me regarde avec les yeux écarquillés et porte directement la main à son nez, qui saigne abondamment sur sa chemise de bûcheron, maintenant que j'y pense. ( n/L malheur tu as osé me le défigurer… sacrilège)

" Bah alors, qu'est-ce qui vous est arrivé ? " Je demande machinalement en lui tenant le bras et en le traînant derrière moi vers un box de consultation.

Alors qu'il se lance dans une explication hilarante, mêlant un poteau, un chien lui courant après et un pari idiot, il s'arrête en plein milieu de sa phrase, son regard bloquant sur une partie particulière de mon anatomie.

" Dites, le play-boy…" j'attrape son dossier et repère son nom " Monsieur Edward Cullen, si vous me disiez exactement où vous avez mal, ailleurs que votre nez bien évidemment, dans ce cas précis ça parait évident, et que vous cessiez de reluquer impunément mon soutien-gorge qui tente visiblement de se faufiler en dehors de ma blouse et qui s'est permis d'en faire sauter chaque pression?"

Je tente un sourire maladroit tout en la reboutonnant avec calme. J'avais une chance sur trois de tomber sur ce haut de travail, aujourd'hui. Quand je vous dis que les éléments se sont tous ligués contre moi... C'est une conspiration.

Je me rapproche de lui après lui avoir demandé de s'allonger sur le brancard et commence à ausculter son nez qui devait être si mignon à la base. Pas de doute : Fracture. Mais il est courageux, je le vois serrer les dents et garder son regard ancré dans le mien.

" J'ai surtout mal sur les côtés… Oui, oui… LA ! ", ( n/L mais enfin qu'est-ce que tu lui as fait ? ) sa voix est un peu montée dans les aïgus, pourtant sa phrase n'a pas perdu tout son double sens et bien évidemment, est allée directement se loger dans ma petite culotte. Ok, Houston nous avons un problème, gros, le problème ! Cet Edward Cullen est peu à peu en train de m'achever.

J'ôte mes mains de son visage, me les lave de nouveau avec une solution hydro-alcoolique et note mon premier diagnostic sur la tablette.

" Je pense qu'on a une belle fracture, Monsieur Cullen. Il faut que je vous monte en radiologie pour confirmer." Je redresse la tête vers lui et lui offre un sourire encourageant.

Bon, ok, vu comme ça, j'ai un peu l'air d'avoir une double personnalité mais je n'y peux rien. Ce type me fait complètement perdre la tête. Je remonte une à une les deux barrières de sécurité en me coinçant violemment le doigt dans la dernière et menace de lâcher un juron bien senti quand je sens la douleur grimper en flèche. Non, glandes lacrymales, vous ne m'abandonnerez pas maintenant et je ne pleurerai pas comme une enfant qui vient de se faire un petit bobo.

Je redresse fièrement la tête vers lui et me dirige vers la pharmacie au pas de course. Ce type a visiblement besoin de morphine et moi aussi, si je le pouvais. Il faut que je me ressaisisse. Une faute professionnelle n'est pas la bienvenue dans mon dossier. J'attrape tout ce qu'il me faut et retourne vers lui. Je compte dans ma tête de sorte à ce que je n'ai pas à le regarder. Je lui explique qu'il faut que nous prenions l'ascenseur afin de monter à un étage supérieur.

Je tente pendant plusieurs minutes de biper Mike, notre brancardier, mais comme toujours ce dernier ne répond pas. J'imagine qu'il est encore avec Jessica dans l'une des chambres de garde, en train de batifoler comme des bêtes enragées.

Finalement, je dois le déplacer moi même. Je retourne vers lui alors qu'il semble s'être assoupi, je m'arrête quelques instants et profite du spectacle.

Il n'y a pas à dire (:) Edward Cullen est tout sauf vilain à regarder.

Allez, Bella ! Concentration ! Ce type est ton patient et il a manifestement besoin de soins. Je me rapproche encore, m'éclaircie la gorge et attends patiemment qu'il reprenne ses esprits.

"Allez, Monsieur Cullen ! C'est l'heure de la piqûre !"

J'adore lancer cette phrase avec enthousiasme à mes patients ! Je tente toujours de deviner comment ils vont réagir… En revanche, ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'Edward se relève aussi vite. Immédiatement, je vois le sang quitter son visage.

3, 2….

Trop tard… Adieux beaux yeux...Il tombe littéralement en avant, la tête la première dans ce qu'il regardait avec tant d'insistance quelques instants auparavant. Je me retrouve à devoir soutenir tout son poids afin qu'il ne s'étale pas sur le sol et le rallonger.

J'en profite malgré moi, je le jure, pour toucher son corps. Des abdos en béton armés… Des biceps saillants juste ce qu'il faut….

Alerte rouge ! TUUUT TUUUT TUUT TUUUT ! Cerveau en surchauffe! Dysfonctionnement du système !

J'essaye tant bien que mal de le rallonger mais lorsque son corps touche le matelas, tout son poids m'entraîne avec lui et je me retrouve couché contre son corps…. Foutu Karma !

Je réussis à me dépêtrer de son étreinte (à regret, je me dois de l'admettre) et lui fais reprendre peu à peu ses esprits.

"Monsieur Cullen ? Monsieur Cullen ? Vous m'entendez ? C'est Bella Swan, votre infirmière."

Il papillonne des yeux et peu à peu il reprend des couleurs. Je contrôle sa tension, son pouls et échange quelques mots avec lui.

"Tout va bien ? Vous auriez dû me dire que les aiguilles vous fichaient une trouille bleue ! Je veux dire... je vous aurais prévenu… de manière différente, disons ? " Voilà que je me retrouve gênée. Je savais bien que cette petite blague allait me jouer des tours un jour. Pourtant, c'est plus fort que moi. Je ne peux pas m'empêcher de la faire !

"Je vous promets de ne pas vous faire mal… Je serai gentille… C'est promis." Je lui offre un sourire encourageant. Je vois peu à peu une jolie teinte rosée prendre possession de ses joues. Craquant. ( n/L trop mimi)

Et me voilà repartie ! Décidément, il est vraiment temps que je m'occupe sérieusement de Libbie, ma libido. Mais hors de question que je me laisse aller avec Sexy Cullen !

Je me concentre, lui explique calmement qu'il serait préférable que je lui pose la perfusion avant de monter à la radio et que la morphine commence à faire effet avant que le médecin prenne ma relève, parce que ce dernier ne se montrera pas aussi délicat que moi. Ici, tout le monde sait que Jacob Black est un bourrin, mais malgré ça, c'est surtout l'un des meilleurs dans le milieu de la rhinoplastie.

"Très bien, allez-y !'' Me lance alors Edward, fermant les yeux et me tendant son bras.

La scène est à mourir de rire mais je me contiens, je ne peux pas me permettre d'éclater de rire alors qu'il semble faire preuve de courage !

Son bras n'est qu'un amas de muscles si contractés que je crains même de briser mon aiguille si je tente de le piquer.

"Monsieur Cullen ? Edward ? Regardez-moi, s'il vous plaît." Il faut que je parvienne à le détendre avant de tenter quoi que ce soit où il risque d'avoir mal et de se braquer si je dois de nouveau le piquer dans les heures à venir.

" Écoutez, il faut que vous me fassiez confiance, je vous promets que vous ne sentirez rien ! Tout ira très vite. Mais il faut vraiment que vous vous détendiez. C'est important." Je murmure presque.

J'ai l'impression de parler à un petit chiot apeuré, coincé entre le mur et le frigo.

"Allez, respirez un grand coup. A trois, je vous pique. Un, deux…" Je me concentre et le pique le plus rapidement possible. Il retient un petit gémissement. Il est vraiment mignon. Pas courageux, mais mignon.

Je règle le débit de morphine et attends quelques secondes. Je sens son corps se détendre immédiatement. Je ne peux pas m'empêcher de sourire.

" Et voilà, Edward ! Ça va mieux?" Je lui tapote de nouveau la main!

Il lâche un énorme soupir et me regarde tout à coup.

" Bellaaaaaaaaaaaaa… Gnéé…. Seins." Oh merde, il divague. Manquait plus que ça.

"Oui Edward, tout va bien. Je vais vous monter au bloc maintenant, d'accord ?" Quand je vous disais que c'était comme parler à un petit chien apeuré?

Il hoche la tête de haut en bas à toute vitesse et je me demande pendant combien de temps il va pouvoir faire ça sans vomir…

"Allez, c'est parti, Edward. On y va." Je soupire et tire le lit avec moi jusqu'à l'ascenseur. Je maudis Mike encore et encore lorsque je heurte la porte de l'ascenseur et qu'Edward explose de rire.

"Ha ! Bella ! Tu as eu ton permis dans une pochette surprise ! HAHAHAHA" Le bougre, il se fout de moi !

Je parviens tant bien que mal à faire entrer le brancard dans l'ascenseur. Pendant ce temps, Edward se met à chanter un chant de Noël. Oh bordel achevez-moi…

"Edward ? Chuuut… Edward… Vous êtes en train de hurler là…" Je tente tant bien que mal de le calmer un minimum.

"I WISHHHHHHHHHHHHHH… YOU A MERRY CHRIIIIIIIIIISTMAAAAAAAS…" Et c'est reparti.

Les portes de l'ascenseur se referment et c'est parti pour quatre étages. J'appuie un peu trop sur le bouton du quatrième étage.

Edward est de loin l'un des patients les plus canons que j'ai eu mais lorsqu'il est défoncé et qu'il se met à chanter… Disons que son charme s'évapore assez vite...

"Par pitié, faites que ça aille plus vite…" J'invoque toutes les divinités possibles, c'est mon truc… Mais rien ne va plus vite. Au contraire, alors qu'Edward s'endort profondément au bout de seulement un étage, l'ascenseur a une sorte de gros sursaut et se bloque.

Il ne se réveille même pas. Je ne me mets pas à paniquer, ce n'est pas comme ci c'était la première fois que je me retrouvais coincée dans un ascenseur et certainement pas celui-là. Je vérifie le pouls d'Edward et une fois que j'en suis satisfaite, je me laisse tomber au sol et attends patiemment. Je sais qu'il est inutile que j'appuie sur le bouton d'appel puisque ce dernier est hors service depuis des mois maintenant. Cependant je sais qu'à un moment ou un autre, j'irai tenter la chose.

Alors Bella, te voilà coincée dans un ascenseur avec un beau gosse profondément endormi ! Qu'est-ce que tu comptes faire, maintenant ?

Je soupire et me redresse un peu pour admirer son visage. Il est beau, il a l'air gentil… Peut être un peu boulet sur les bords… ( n/L euh… un boulet vraiment ?) Après tout, il s'est pris un poteau dans le nez…

Je ris en imaginant la scène. J'attrape mon téléphone dans ma poche avec l'espoir secret d'avoir au moins une barre de réseau mais bien évidement, c'est un espoir vite avorté.

Presque une heure est passée lorsque j'entends Edward commencer à gesticuler. Je lui lance un regard mais vois qu'il a toujours les yeux fermés.

Je me retourne vers les chiffres lumineux au-dessus des portes et réalise qu'ils continuent de défiler comme si l'ascenseur continuait de fonctionner normalement. Et bien, voilà qui n'augure rien de bon… Si les chiffres bougent encore, alors les gens vont croire que l'ascenseur fonctionne toujours et iront tout simplement appuyer sur le bouton de celui d'à côté.

Je soupire et me demande pourquoi je n'ai pas pensé à regarder ça plus tôt.

Je me redresse et décide de tenter le tout pour le tout, peut-être qu'après tout, les gars de la maintenance ont enfin fait leur boulot et ont réparé ce maudit bouton d'alerte.

J'appuie une fois, deux fois… Patiente. Mais rien ne se passe.

D'accord, je ne paniquerai pas. Je réessaye encore une fois. Bon, toujours rien.

"Je crois que ça ne marche pas… Bella." La voix d'Edward me parvient tout doucement.

Je me retourne vers lui et tente d'afficher un air rassurant mais je commence sérieusement à désespérer.

"Edward… Effectivement, ça ne marche pas. Bien dormi? Ça fait un moment qu'on est ici…" Je soupire et avance vers le lit, vérifie ses constantes.

"Ca fait longtemps que nous sommes là ?" Il me demande ça de sa voix rauque, toujours groggy par la morphine. Je me rapproche encore un peu de lui et lui offre un sourire sincère.

"Un petit moment oui. Une heure à peu près. Mais on devrait bientôt sortir." J'essaye d'avoir l'air convaincante. Cependant, je ne peux m'empêcher de me souvenir de la dernière fois où je me suis retrouvée bloquée ici. J'y suis restée plus de trois heures, à appeler à m'en casser la voix. Ce fût sans succès bien évidement puisque je m'étais retrouvée coincée entre deux étages.

"Je suis désolée de vous le dire mais vous n'avez pas un don de persuasion très prononcé…" C'est à son tour de m'offrir un sourire mais le sien se veut moqueur.

Je fais la moue et décide de ne pas le prendre de travers.

"Désolée, c'est juste que je suis vraiment frustrée. Je veux dire, votre état n'est pas instable, nous n'allions pas en réa mais tout de même. Ça aurait pu arriver et juste parce que des crétins sans cervelle n'ont pas fait ce pourquoi ils sont payés !" Je sens mes nerfs qui commencent à lâcher peu à peu. Je me dois pourtant de garder mon calme, je suis censée être celle qui contrôle la situation.

"Bella, tout va bien. Je ne suis pas claustrophobe et de toute façon, j'ai encore de légers effets de morphine, alors tout va bien se passer. Je me fiche d'attendre des heures." ll me lance un regard brillant et je crois que si je n'étais pas si professionnelle, j'y verrais un véritable sous-entendu sexuel.

Edward Cullen aurait-il des idées derrière la tête ? L'attraction que je ressentais pour lui tout à l'heure est encore plus présente ici, dans cet espace si petit.
Mon souffle s'accélère, je sens la chaleur se propager dans mes reins. L'envie est en train de prendre possession de moi. Ce n'est pas sérieux, il faut que je me calme.

Je fais quelques pas en arrière afin de m'éloigner de lui, mais la paroi d'acier me coince et je prends conscience de sa présence et de la chaleur de son corps. Il se redresse doucement, passe ses jambes par dessus le lit et me regarde avec encore plus de convoitise. "Bella..." Sa voix est gutturale comme s'il luttait contre quelque chose ou quelqu'un.

Ne lutte pas mon mignon... Couchez Libbie !

Je ne sais quelle force m'attire à lui. Ses genoux heurtent les miens et alors que ses mains se posent instinctivement sur mes hanches, les miennes s'accrochent à ses cheveux encore ébouriffés par le bonnet qu'il portait tout à l'heure.

Je sais que je ne devrais pas faire ça, que c'est contraire à l'éthique mais je ne peux définitivement pas résister à Edward Cullen.

"Edward, je..." Je ne sais pas quoi dire. Je bafouille, perds mes mots. Et si je faisais une erreur ? Et si je le regrettais ensuite?

"Chut Bella. On a peut-être pas beaucoup de temps, alors ne perdons pas une minute. J'en ai envie, tu en as envie. Pourquoi se priver ?"

Il a l'air tellement sûr de lui...

Je me laisse facilement convaincre et lorsque ses mains s'aventurent sous ma blouse, je ne recule pas. Je ne lutte plus. J'abandonne la bataille. (n/L Ouhhh ça chauffe )

De toute façon Bella, je ne te laisserai pas faire. J'attends ce moment depuis qu'on a croisé ce beau gosse alors dis adieu à ta petite culotte !

Quand je vous disais qu'il fallait que je fasse quelque chose pour Libbie...

Edward fait sauter avec facilité les boutons de ma blouse et semble apprécier cette nouvelle vue. Il s'arrête quelques instants sur ma poitrine avant de s'attaquer directement à mon pantalon.

Mes mains s'empressent de lui retirer ses vêtements et alors que son jean moulant tombe sur ses chevilles, un léger craquement résonne dans la cabine.

Définitivement, Libbie a souvent raison... Adieu petite culotte !

Il l'envoie balader et me saisit par les cuisses afin de me faire grimper au-dessus de lui sur le brancard. Je me félicite d'avoir pensé à bloquer les freins du lit…

Concentre-toi, Bella !

Je me penche vers ses lèvres et hésite. Mais lui ne réfléchit pas plus longtemps et m'embrasse avec passion.

Feux d'artifice !

Son baiser est tout sauf doux, il est fougueux, pressé et demandeur. Exactement ce que nous sommes à cet instant précis.

Ses mains détachent mes cheveux et je frissonne lorsqu'ils viennent chatouiller mes épaules. Il me regarde tout en se mordant la lèvre et je me mets à rougir comme une collégienne. Les yeux d'Edward Cullen sont tout sauf faciles à regarder. Il me caresse la joue et je m'autorise à appuyer mon visage contre sa main. C'est un moment qui ne dure que quelques secondes et pourtant, j'ai envie d'y accorder toute mon attention afin d'en garder un souvenir impérissable.

Sa bouche glisse partout, léchant, mordant, grignotant chaque parcelle de ma peau.

Il me colle encore plus contre lui et son sexe entre en contact avec mon intimité, je gémis. Impossible de faire autrement.

Je le sens sourire contre moi et j'attrape ses cheveux pour les tirer en arrière afin qu'il me regarde. J'aime ce que je vois en lui. Gentillesse, adoration… Je sens que quelque chose de particulier est en train de se produire… Quelque chose contre lequel je ne pourrai pas me battre bien longtemps.

Attention Bella, il va te faire tourner la tête !

"Edward... J'ai besoin de toi..." Je soupire alors que sa bouche s'amuse avec ma poitrine.

Tout ceci est surréaliste... Je ne suis que sensations, frissons et envie.

Il nous entraîne, nous allongeant.

"Allez, vas-y Bella. Je n'attends que toi." Il me lance encore son sourire ravageur et s'agrippe à mes hanches alors que je me positionne.

Pas le temps pour plus de préliminaires. Je veux Edward Cullen et je l'aurai.

Peu à peu, je prends possession de son corps tout entier. Lorsque j'atteins mon but, je cesse littéralement de respirer et le regarde.

Il a la bouche entrouverte, la tête basculée en arrière… Il est beau, presque un peu trop pour être réel. (n/L malgré son nez fracturé ça reste une bombe )

Je ne peux me retenir plus longtemps et me mets peu à peu à bouger. Les frottements de son corps contre le mien me font perdre les pédales et je ne peux m'empêcher d'accélérer mes mouvements.

"Bella!" Il crie tout en rouvrant les yeux.

Ses mains s'invitent sur ma poitrine et la caressent alors que je le chevauche littéralement.

Chaleur, plaisir…

Je sens que je ne vais pas tenir très longtemps alors je l'aide à se redresser et l'embrasse à nouveau. J'ai besoin de sentir sa bouche contre la mienne.

Il ne m'en faut pas plus et j'atteins mon plaisir en même temps que lui. L'orgasme nous emporte durant de longues secondes...

Jusqu'à ce que le "Ding" familier des portes de l'ascenseur retentisse derrière nous.

Quand je vous disais... Foutu Karma... Mais sacré Edward Cullen !

Encore meilleur qu'un super cadeau d'anniversaire…

THE END

A suivre…