Bonjour à tous !

Vous êtes embarqués pour une collaboration avec une des meilleures auteures de fanfiction ! C'est la classe mais ça met aussi la pression !

Enfin, je vous laisse, je vous dis juste que je suis ultra excitée et que je trépigne ! Bonne lecture et à la semaine prochaine !

Pline

Hello! / Elle est trop gentille. Tu es trop gentille, Pline, tu sais? Bon, bien évidemment, c'était hyperbolique. Enlevez le "l'une des meilleures", et ça sera correct! :]

Sinon, cette fic', c'est une collab avec Pline et son 84! Une collab' dont je suis déjà fan, et avec laquelle je m'amuse beaucoup, beaucoup, beaucoup...

En plus, j'ai le droit d'être cruelle! YOUHOU!

Bon, euh, sinon, bonne lecture!

PBG

PS : Ici Pline. Ce n'était pas une hyperbole !


Prologue (Pline)

Anthony DiNozzo Junior marchait d'un pas rapide, il était encore en retard et son patron risquait fort de ne pas apprécier. Ce n'était pas sa faute s'il n'arrivait pas à se lever ou ne pouvait pas s'empêcher de flâner dans une des plus belles villes du monde, si ? Ce fut donc un peu essoufflé et un sandwich à moitié terminé dans la main qu'il arriva à son lieu de travail. Comme à chaque fois, il fut accueilli par une agitation constante et un brouhaha intense. Il salua rapidement ses collègues et s'installa à son petit bureau, couvert de papiers en tout genre.

« DiNozzo ! cria la voix de son patron.

- Abbi coraggio, lui dit gentiment un homme aux cheveux blonds comme le blé.

- Grazie, Gino, répliqua-t-il. Ho bisogno molto coraggio ! »

Tony se rendit dans le bureau de son rédacteur en chef. Il était journaliste à la Mattina Romana depuis deux ans maintenant en tant que spécialiste cinéma. Après la catastrophe de l'opération Tulipe Blanche, il avait quitté le NCIS sans se retourner, plus rien ne le retenant là-bas. Il avait ressenti le besoin de changer totalement de vie, et son choix s'était porté sur Rome. Rapidement, il avait décroché ce travail qui aurait du être temporaire mais l'avait gardé.

Au début, il pensait souvent à son ancienne équipe et aux raisons qui l'avaient poussé à partir, s'enfuir, mais il était décidé à tourner la page et au bout de deux ans, il avait presque refait sa vie. Il entretenait une relation avec une italienne nommée Tullia depuis presque six mois. Il savait que cette relation pouvait facilement devenir sérieuse, Tullia était le genre de femme dont on tombé rapidement amoureux, mais il lui manquait quelque chose. Leur couple manquait de la passion et du piquent qu'il avait toujours connu et lui semblait un peu fade par rapport à ses anciennes amantes.

« Allora, DiNozzo... »dit Filippo Uzzeni, son chef.

Il était un homme plutôt petit et avec une surcharge pondérale certaine. La cinquantaine bien tassée, il était à la tête de son journal depuis des années et passait ses journées à crier sur ses employés afin de les pousser aux meilleures de leurs capacités. Mais il n'était pas un mauvais bougre et appréciait généralement ceux qui travaillaient pour lui, ce qui était réciproque. Cependant, il détestait par-dessus tout les retards et Tony était toujours en retard.

« C'est ton deuxième retard de la semaine et nous sommes lundi, continua-t-il toujours en italien. Je veux ton article sur le dernier Nolan pour ce soir. Tes chroniques font deux pages, DiNozzo, tu es payé pour voir des films et parler de ta passion. Tu ne pourrais pas être un peu plus ponctuel ?

-J 'essaierai, Filippo.

- Réussis. Le grand patron veut faire le ménage, tu risques d'être viré si tu continues. Je t'aime bien et tes critiques sont appréciées alors ça me tuerait que tu te fasses renvoyé. Siamo di accordo ?

-Si, certo. Scusa, padrone.

-Va' !

-Si, ciao ! »

Il partit sans demander son reste, soulagé de ne pas avoir eu de problèmes. Tony devait avouer que perdre son travail aurait été un coup dur. Il ne possédait pas de véritables talents littéraires mais sa passion pour le septième art et sa fougue avait séduit. Il n'avait d'abord eu qu'un seul encart, puis deux, puis une page et maintenant il avait deux pages à lui tout seul sur les dernières sorties, le classique de la semaine, une anecdote... Si on lui avait dit où il en serait aujourd'hui ! Il n'aurait pas pu imaginer un seul instant cet avenir, tout avait changé si rapidement...

Mais c'était de l'histoire ancienne. Il ne voulait plus y penser.

Sans plus attendre, il s'installa face à son ordinateur et se mit à taper son article. Il était totalement plongé dans ses remarques sur la manière de filmer de Christopher Nolan lorsque Mia Buzzati vint le voir, inquiète. Cette jolie brune était une des spécialistes économiques du journal et tous les deux s'entendaient très bien. Hors de question d'une quelconque aventure entre eux puisque Mia était mariée et une mère de famille épanouie.

« Dis, tu travaillais au NCIS de Washington, avant ? » demanda-t-elle.

Tony se renfrogna, il n'aimait pas parler de cette période de sa vie.

« Oui, répondit-il néanmoins. Pourquoi ?

- Il y a eu un attentat...

- Quoi ?

- Je suis désolée, on ne sait pas trop ce qu'il s'est passé.

- Il y a des blessés ?

- Oui, une vingtaine.

- Et... Des morts ?

- Neuf. »

Tony s'effondra dans son fauteuil. Et si... ?


Traduction :

Abbi coraggio : sois courageux

Grazie, ho bisogno molto coraggio : Merci ! J'ai besoin de beaucoup de courage.

Allora : alors

Siamo di accordo ? : nous sommes d'accord ?

Si, certo, padrone. Scusa : Si, bien sûr, patron. Désolé.

Va' ! : va !

Si, ciao : oui, salut !