Disclamaire : Tout est à Shinobu Ohtaka


-Votre salle est au troisième étage de bâtiment A.

-Merci. Bonne journée.

Une jeune fille aux cheveux auburn voir roux carmin quitta le bureau dans lequel avait eut lieu son rendez-vous. Alors qu'elle passait la porte du bâtiment elle jeta un journal dans une poubelle voisine, le gros titre disait « Le lycée professionnel et technique André Charrieux fut victime des orages la semai... ». Le reste était mangé par les détritus.

En quelques enjambés la jeune fille était déjà loin de la poubelle et parcourait hâtivement le mini parc séparant les deux bâtiments. Entrant pas la porte central, elle grimpa les escaliers tout en cherchant dans son sac en bandoulière son emploie du temps. Arrivant au pallier désigné, elle regardait son papier et percuta quelqu'un.

Ni l'un, ni l'autre ne tomba. Mais …

-Que fait une fille à cet étage ? Les bacs pro' d'esthétiques sont en bas.

… la question qui fâche fut posé par un jeune homme. Un élève de par sa dégaine. Cheveux long, attaché en queue basse, ébouriffés et une décoloration tirant sur le mauve. Sa chemise était froissé et les premiers boutons défaits.

-Enjôleur aux idées machistes.

La jeune fille regardait l'étudiant de haut. Ce qui n'était pas une mince à faire pour son mètre soixante-quinze de haut. L'autre devait faire trois centimètres de plus à tout casser.

Le jeune homme se rembrunit et lui comme elle, passèrent leur chemin la tête haute, s'étant vexé mutuellement. La jeune fille ne pouvait s'empêcher d'avoir comme une désagréable impression de déjà vu envers cette personne.

Laissant tomber son impression, elle se dirigea vers sa salle dont la porte entre baillée filtrait à peine le désordre ambiant.

-Tu sais quoi ? Il paraît qu'on a un nouveau dans la classe !

-Ah bon ? Encore un pauv'gars super baraqué pour porter les agglos serait super !

-Nan, à ce qu'il paraît il est plutôt androgyne.

-J'y crois pas, une tarlouse en maçonnerie !

La jeune fille s'était arrêtée devant la porte. Elle serrait ses poings, mourant d'envie de rabattre tout ces jolis caquets misogyne. Elle n'en fit rien et toqua trois grands coups à la porte avant de l'ouvrir. S'avançant dans la classe elle produisait l'effet d'une bombe à retardement.

Un homme s'avança vers elle. Il était en tenu de chantier, un casque jaune sous son bras couvert de tatouages.

-Enchanté, il lui tendit la main qu'elle serra brièvement. Nous t'attendions justement. Je fais l'appel puis nous partirons pour le chantier.

Quand le professeur eut fini sa phrase la classe sembla se réveiller.

-Hein ?! Mais c'est une fille ?!

-Elle s'est trompé de filière. C'est bien connu, les femmes n'ont pas le sens de l'orientation.

-Alors, poulette, on s'est trompé d'étage ?

-C'est évident qu'el-

Elle posa violemment son sac sur la table la plus porche manquant d'écraser les bras d'un garçon au passage.

-Que les choses soient bien clair je suis une fille, oui, et je suis en maçonnerie. Le prochain qui fait une remarque se retrouvera entre les agglos et le plaquo !

-C'est bien, impose-toi, le prof venait de finir l'appel. A ce demander comment les élèves avaient put répondre présent dans ce capharnaüm audio. Au passage, je n'ai pas ton nom dans la liste. Tu me le donnes ?

La jeune fille tourna délibérément le dos à la classe et répondit au prof.

-Ça sonne japonnais, dis-moi, nota l'enseignant.

-Non, c'est mon accent, expliqua la fille. Gwen Len.

-Kouen Ren ? Redemanda-t-il.

-Attendez, je vous le note.

Elle prit une craie et inscrivit son nom au tableau.

-Effectivement, vous avez un accent. De la famille au Japon ?

-On peut dire ça comme ça, répondit évasivement Gwen.


C'est court et bizarre. Mais ce n'est que le prologue. Surtout que ce qui est prévu sera des plus tordu. C'est un prologue, ce qui explique sa courtesse. Les chapitres ne seront pas bien plus longs. Plus oui. Mais 1500-2000. Mais je vais essayer de les faire plus longs.