Titre : Ma vie d'Assassin.

Auteur : Plikt

Disclaimer : J'ai essayé ! Mais un jour ils seront à moi (rire démoniaque…)

Genre : Yaoï et je ne sais toujours pas quoi…

Couple : Franchement, je dois le dire ?

Note : Bon, je tiens à préciser que je ne connais pas les Etats-Unis alors si il y a des incohérences, pardonnez moi merci.

Sinon je sais aussi que j'ai une autre fic en cours, alors je ne la laisse pas de côté non, mais je ne sens plus vraiment d'inspiration pour le moment…


Chapitre 1

Bonjours, je suis Heero Löwe du célèbre bureau "Löwe and Barton".

Vous ne connaissez pas ? En fait c'est une agence de "détectives". Devant la loi tout du moins. Disons que mon meilleur ami et associé, Trowa Barton a ouvert avec moi une agence de recherche.

Certaines personnes, lorsqu'elles doivent de l'argent, beaucoup d'argent, à d'autres, préfèrent prendre le large, disparaître sans trop laisser de trace. Notre travail consiste à ramener ces "fugueurs" au "bercail".

Je ne suis pas un idiot, et je sais que ce qui arrive à ces gens n'est pas très enviable. Mais je ne ressens aucune culpabilité de ce point de vu là. Les clients ont juste plus d'argent et de pouvoir que ceux que nous ramenons.

Je n'ai de pitié ni pour les uns ni pour les autres. Et je n'en respecte aucun. La question qu'on m'a un jour posé et qui m'a je crois le plus marqué c'était…

"Comment en êtes vous arrivé là ?"

Le voyage de retours ce jour là se faisait en train. J'avais donc tout mon temps pour lui répondre.

Ma mère était japonaise, c'est de là que viennent mes traits asiatiques. Mes yeux bleus je les tiens de mon père, un russe, Odin Löwe. Ma mère est morte en me donnant la vie, et ça mon père a eu beaucoup de mal à l'accepter.

Mais je vous rassure, il m'a bien élevé, sans amour, mais avec perfection. Et je suis devenu ce que je suis aujourd'hui grâce à lui.

Il était tueur à gage, il m'a apprit à faire le sale boulot. Moi j'ai décidé de me contenter de la livraison, même si plusieurs fois j'ai dû recourir à l'extermination. Mais je suis devenu quelqu'un dans le milieu.

La seule chose, c'est qu'il n'a pas eut le temps de me voir réussir.

Encore moins de me montrer qu'il était fier de moi.

Et oui, il est mort il y a 6 ans. C'est pas moi qui l'aie tué ! Juré.

Après on peut se dire…

"Mais que fait la police ?"

Son boulot. A New York elle choisit de protéger les gens respectables, soit les bourrés de fric, plutôt que de se les mettre à dos en fouillant dans leurs petites affaires. Et puis, que peut faire la police sans preuves ?

Je n'en laisse pas. J'accompagne le futur mort, souvent je prends un rôle de petit ami, grand frère… Et puis à New York les témoins ont tendance à ne pas vouloir se faire connaître. Après, le client n'a pas vraiment d'intérêt à parler et les victimes…

Disons que les morts ne sont pas très bavards.

Notre cabinet se situ dans une rue peu fréquenté, ce qui à New York signifie qu'environ mille personnes doivent passer devant chaque heure.

C'est un petit studio en fait, situé au premier étage d'un immeuble qui aurait dû être restauré il y a deux ans. Trois pièces, une salle de bain.

Je n'utilise pas cette dernière mais Trowa si, et très souvent avec notre jeune secrétaire, un petit blond, qui travail avec nous depuis 2 ans.

C'est d'ailleurs une journée tout à fait normale qui commence, puisque dès que j'entre je remarque que :

Trowa n'est pas là.

Quatre est dans un état vestimentaire qui laisse à désirer.

Un client semble assez gêné d'être entré au mauvais moment.

En même temps si je les laissais faire ces deux là… Je crois qu'il n'y aurait pas une minute dans leur journée où on pourrait leur parler.

Parce que les voir c'est pas un problème non !

Ils ne ferment jamais à clef.

A votre avis, pourquoi je n'utilise jamais cette salle de bain ?

J'en ai fait les frais une fois merci !

-Ah Heero ! Ce monsieur voudrait te voir, tu veux bien t'en occuper ?

-Hn.

Je fais signe à mon futur client d'entrer dans notre bureau. Je lui indique le mien, il s'assoit.

On reconnaît facilement mon bureau de celui de Trowa.

Pour Trowa on dirait un champ de bataille où s'entassent des bouts de papiers plus ou moins utiles. Plus ou moins récents aussi. Tien, il a mangé au fast food du coin hier… Enfin, vous voyez le genre quoi…

Le mien est un peu plus… Ordonné. Je ne suis pas obsessionnel non ! C'est juste le côté ne-laisse-jamais-de-traces qui me vient d'Odin.

Et bien sûr aucune photo, mais ça c'est pour nous deux. Manquerait plus que les clients aient des idées de chantage !

Je me place en face de lui. Mon client est un grand homme brun qu'on pourrait qualifier de charmant. Pour moi dans son costume à 5000 dollars c'est un aristo, et d'après sa présence ici c'est aussi une sorte de mafieux.

-Bien que puis-je faire pour vous monsieur… ?

-Kushrénada. Treize Kushrénada.

-Hn.

Il semble que mon client désire se mettre à l'aise. Il croise les jambes et me fixe presque avec un air hautain.

S'il croit qu'il m'impressionne ! C'est pas parce que mes fringues viennent du prêt-à-porter qu'il va m'intimider.

-Je veux que vous retrouviez quelqu'un pour moi.

-Ça je m'en doute.

Tiens, il a pas l'air d'apprécier que je me foute de lui. Il reprend quand même calmement.

-Cependant l'enquête a déjà été faites, mais pour la livraison vous êtes les meilleurs.

Il jette sur mon bureau un dossier déjà fait.

-Bien, j'y jetterais un coup d'œil.

Soit, j'accepte puisqu'à partir du moment où on prend connaissance du dossier on peut pas revenir en arrière.

-Vous avez déjà vu pour les tarifs ?

-J'ai déjà réglé la première moitié à votre… Secrétaire.

-Et l'autre moitié après livraison.

-Exactement.

Il se lève, pressé de partir. Il me serre la main et en profite pour rapprocher son visage du mien.

Je vous aie dit qu'il était légèrement plus grand que moi ? Mais à peine quelques centimètres !

-Bien sûr monsieur Löwe, je compte sur votre discrétion.

-Et moi sur la votre.

Oui, c'est comme ça que ça marche.

Trahis ton client et il te trahira ?

Si ton client te trahit, trahis le à ton tour.

Ce n'est pas totalement une relation de confiance, plutôt un échange de bons procédés.

Le client s'en va, souriant et je le suis pour retourner dans notre salle d'accueil. Quatre y est de retour à nouveau correctement habillé et arborant un sourire plus que niais. Trowa lui est dans un coin de la pièce à fumer une cigarette.

Je me souviens encore de l'arrivée de Quatre pour ce boulot…

Un gosse de riche, de la famille Winner quand même ! Il avait été chassé par son père quant ce dernier avait découvert les magazines de son petit garçon… Et par la même occasion ses tendances légèrement homosexuelles…

Connaissant les goûts de Trowa, je me suis dit qu'engager un blond avec une gueule d'ange et des yeux saphirs c'était pas une très bonne idée. Mais après la promesse qu'il ne se passerait rien, j'ai finit par accepter.

Je vous avez dit que Trowa ne tenait que très rarement ses promesses ?

Maintenant c'est fait.

Mais il fait du bon travail le petit ange, et je n'avais jamais vu Trowa aussi heureux avec quelqu'un. Enfin, je le sens plus qu'autre chose, parce que Trowa ne sourit pas beaucoup et parle encore moins ! Mais je ne la ramène pas trop de ce point de vu là, je n'ai rien à lui envier !

Je me prend une tasse de café, après la salle soirée d'hier j'en ai bien besoin !

-Un problème Heero ?

Ah… Quatre et son don de toujours sentir ce qui ne va pas.

-Hn.

-Bof, ça doit être Réléna.

Merci Trowa, si j'avais voulu le dire… Je l'aurais dis !

-Oh… Elle veut encore te pousser au mariage ?

-Hn.

-Oui sans doute.

Bon, ils ont décidé de faire les questions et les réponses, moi je retourne dans mon bureau.

Réléna ?

Bof… Juste une fille avec qui je sors en ce moment.

Mais c'est plus pour me fondre dans le décors New-Yorkais qu'autre chose. Un mec de mon âge et avec mon physique, en toute modestie, seul ça attire un peu trop l'attention. Mais quant il y a une blonde accrochée à son bras ça va mieux.

Réléna est gentille, le problème n'est pas là. Elle est aussi très jolie, intelligente, cultivée, distinguée…

Elle pourrait être considérée facilement comme la femme idéale.

Le truc, c'est que si je passe de bons moments avec elle, je ne l'aime pas.

Je la trouve parfois trop pesante, collante, soûlante ! Et attention si vous tenez à vos tympans ne l'emmenez jamais voir un seul film ! Même dans les comédies elle trouve le moyen de hurler.

Et avec elle je dois faire semblant d'être quelqu'un d'autre. avec elle je dois être un simple détective qui a parfois du mal à payer son loyer, et non pas Heero Löwe, le mec le plus fiable pour ramener des moutons à l'abattoir…

Donc la femme idéale pour l'américain normal, mais elle est loin de l'être pour moi.

En plus je préfère les mecs.

Mais cette mascarade de vie de couple je la dois aussi à Odin.

Fond toi dans la masse, reste discret.

Oui, c'est Odin qui m'a présenté Réléna.

Mon père travaillait avec le grand frère de la miss. En tant que tueur pour le PDG qu'est ce grand frère ! Elle le croyait chargé de la sécurité. Bah… Ce n'est pas si loin de la vérité !

Mais je m'égare. Revenons à ce dossier. Bon, il n'y a pas grand chose, mais pour moi c'est emplement suffisant.

Pour échapper à ses dettes ce jeune homme de 24 ans a décidé de se faire une virée dans le Connecticut.

Et le mieux, c'est que le détective engagé avant moi m'a vraiment mâché le travail : 121 Broad Street dans la ville de Harwich.

Il me reste plus qu'à ramener ce mec.

Je prend ma veste, me dirige dans la pièce annexe à notre bureau pour prendre un sac de voyage toujours prêts. Pour cette mission une arme de point devrait faire l'affaire.

Le Connecticut doit être à quelques heures, je dormirais à l'hôtek, ça me changera pas beaucoup.

En sortant je fais un léger signe de tête et le…

-Bonne chance !

De Quatre m'accompagne.

Mais je n'en aurais pas besoin. Après tout, je vais juste récupérer un nouvel ami dans le Connecticut, qu'est-ce qui pourrait bien m'arriver ?

A nous deux, Duo Maxwell.

A suivre…


Voilà ! C'était le premier chapitre d'un tout nouveau ! Alors, c'est facile maintenant j'attends, et même j'exige des rewiews !