Pour bien des personnes, Harry Potter petit garçon aux cheveux de jais et aux yeux vert émeraude était un véritable héros. Une légende vivante. Agé de tout juste une année, il avait survécu au sortilège de mort du plus grand mage noir de tout les temps qui en avait après lui car il avait eu part d'une prophétie disant qu'un enfant aurait le pouvoir de le détruire. Fatalité ? Destin ? Lord Voldemort car tel était son nom n'appréciant guère qu'on lui fasse de l'ombre décida de partir en quête du marmot.
La mère du petit Harry s'était sacrifiée pour lui, lui offrant une protection que ledit mage noir n'avais pas prévue. Le sort qu'il lui lança rebondis sur son front et repartit sur ledit mage qui comble du malheur fut réduis à moins qu'un esprit. La magie était parfois bien étrange.
Pour d'autres personnes Harry était la pire plaie du monde, un petit monstre ingrat, cupide, laid, turbulent, menteur violent et par-dessus tout, une erreur de la nature et une vraie sangsue. C'était ainsi que le pauvre et petit Harry vivait, considéré de la sorte par sa famille.
Les Dursley, une famille somme toute banale : un fils énorme à l'effigie de son père et une mère plus haute et maigre que la lampe allogène du salon. Dès que ses relatifs l'eurent ils le mirent bien vite dans la crèche du quartier pour l'avoir le moins possible dans les pattes.
Tout naturellement Harry se mit à aimer l'école le seul lieu ou il n'était jamais dérangé, là où sa gentille maîtresse lui apprenait à lire et à écrire, lui rappelant sans cesse de ne pas s'inquiéter de ne pas arriver les exercices qu'elle lui donnait car bien qu'étant surdoué le niveau d'étude exigé n'était pas encore atteint par lui. Mais cela ne saurait tarder. Oui à trois ans faire des exercices de CE2 n'était pas donné à tous.
Le temps passa, Harry était très content, car c'était le jour de son anniversaire, il savait compter jusqu'as dix, lacer ces chaussures, s'habiller tout seul, relever la cuvette de toilette, faire le ménage, cuisiner le bacon, et parfaitement lire et écrire. Mais de plus selon sa tante —Pétunia— il était un homme. C'est ainsi que le plus naturellement du monde elle lui avait offert un petit râteau tout neuf, jaune, lui disant qu'as quatre ans, les petits monstres dans son genre étaient devenus des « Petit-monstre-hommes » parfaitement capables de s'occuper du jardin. Il passa donc l'après midi de son quatrième anniversaire, sous un soleil de plomb à ratisser le jardin et mettre les feuilles mortes dans les sacs prévus à cet effet que sa tante avait pris grand soin de sortir.
Fatigué par son après midi il posa son râteau sur le sol et s'allongea à côté de lui et s'endormit. Il fit un rêve très étrange, il se trouvait dans un très grand jardin, un très grand château s'y trouvait étrangement aussi. Au loin un cerf, un gros chien noir et un rat jouaient ensembles quand un immense loup surgit de la nuit. Faisait-il nuit deux secondes auparavant ?
Le loup courut en sa direction pour probablement le dévorer, déchiqueter, avec ces grandes dents et le cherchant avec ces longues oreilles… Prit de peur Harry courut à s'en déchirer les tout nouveaux « muscles-d'homme-monstre-parfaitement-capable », mais au moment ou le loup allait l'attraper, il se transforma lui-même en une panthère, encore plus monstrueuse que lui, bavante et crachante qui effraya le loup qui s'enfuit la queue entre les jambes.
Où est ce petit monstre ? Hurla son oncle.
Harry se réveilla en sursaut—dites-moi donc qui aurait pu faire autrement— en entendant la voie honnie de son oncle. Il venait tout juste de rentrer et Harry n'avait pas été là comme chaque soirs pour lui mettre ces pantoufles aux pieds et lui donner son verre de whisky pur feu. Il se releva quand il vit l'oncle arriver, furieux, mi-courant mi-marchant… Aie ! Ca allait encore barder pour lui, il pouvait le sentir.
Sale petit monstre ingrat…
La phrase ne franchie jamais ses lèvres, car il venait de marcher sur le petit râteau…
Le manche se souleva avec grâce et atteint le plus haut point que sa petite taille lui permettait. Le point où selon Harry : Ca fait hyper-méga-trop-mal.
Blanc fut la couleur du visage de son oncle avant qu'il ne s'écroule par terre et ne fasse trembler le sol et le petit Harry, qui se précipita vers lui.
Rouge, bleu, vert, rouge, vert, bleu, blanc, vert, rouge, des larmes aux yeux, rouge, vert, bleu. Telles étaient les couleurs sur le visage de l'oncle Vernon. Le petit marmot explosa de rire, c'était toujours une source de joie pour lui de voir les couleurs de son oncles se succéder de la sortes, même si cela faisait toujours très mal par la suite !
L'oncle se releva, livide de rage contre le petit Harry hilare. Il releva les yeux et déglutit en voyant le poing levé de son oncle prêt à frapper… Sa allait encore faire très très mal… Si seulement il pouvait faire comme dans son rêve… OUI ! Sa maîtresse lui disait de toujours croire en lui, il pouvait le faire il en été sur ! Il se concentrât fortement sur la panthère, celle de son rêve, les moindres détails lui revinrent. POP. Le poing s'abattit dans le vide, à la place de son neveu se trouvait une petite panthère, feulant et mordante. Il recula et courut chercher son martinet prêt à lui faire regretter cette nouvelle anomalie.
Harry était très content d'avoir réussit, comme quoi sa vieille maîtresse avait toujours raison, bien que se fusse un poil douloureux… Sa fourrure commençait déjà à le gratter, être un animal n'avait pas que des avantages, choper des puces à peine en cinq minutes… quelle poisse. Il essaya de redevenir humain mais ne réussit pas et son ouïe surdéveloppée lui annonçait déjà le retour de son oncle avec son magnifique martinet en cuir marron poli chaque soir avec un peu de salive… chose vraiment mais alors vraiment fâcheuse. L'oncle armé de son vil objet arriva vitre rejoint par la tante armée du sien… son ballet… Harry sous la peur retrouva sa forme normale, son oncle l'agrippa par son coup et l'entraînât vers la maison.
Dieu que sa pouvait faire mal, son pauvre dos n'en pouvait plus, si seulement il pouvait disparaître, et ne plus jamais revenir pour voir cette horrible et méchante famille, près de cette magnifique cabine téléphonique rouge qu'il avait vu une fois à Londres. Celle-ci même qui lui avait valu d'autres coups de martinet la semaine dernière après qu'il eu juré l'avoir vue descendre dans le sol. Ô Dieu qu'il aimerait y être pensât-il en fermant les yeux tentant d'ignorer par tous les moyens la douleur. Compression, mouvement puis plus rien, le noir.
Quand il ouvrit les yeux quelques heures plus tard, il se trouvait devant cette même cabine, à laquelle il avait pensé très fort en prenant des coups de martinet. Il regarda autour de lui, ruelle très sale, vieux bâtiments, poubelles, benne à ordures ménagères, vieux carton plein de livres tout aussi vieux, téléviseur cassé. Il ne rêvait pas, il était bien là ou il avait souhaité être !
Bon je suis donc bien un monstre !
Harry réfléchis faisant de son mieux, du moins aussi bien qu'un petit garçon de son age aussi avancer. Autant essayer de réapparaître pas trop loin pour être sur qu'il n'avait pas rêvé ! Il se redressât, le vieux carton plein de livres lui semblant bien assez loin il le choisi. Bien qu'ayant très mal au dos il se mit debout et fermât les yeux, se concentrant très fort sur le carton et attendit, mais rien ne se passa.
Humm… Moi, mon dos frappé, mon oncle…
Il referma les yeux et força, força, força encore en pensant au carton. Il se sentit de nouveau compressé, de tous les côtés puis il ouvrit les yeux quand la sensation fut passée. Il était devant son vieux carton. Harry sauta de joie. Il passa le reste de l'après midi à apparaître dans divers endroits de la ruelle. Il réapparut devant son vieux carton, épuisé mais heureux par ce qu'il savait faire. Le soleil commençait à décliner, il savait qu'il devait trouver un endroit ou dormir au chaud. Derrière le carton il y avait un petit trou dans le mur ce serait son appartement. Il se releva et son regard tomba sur un des livres du carton : Histoire du monde magique actuel. Il prit le livre et l'ouvrit à la première page.
