Coucou à toutes ! Merci à Niagara, Rosalie-Cullen03, Redblack88, xTenShaix, Pims10, larosesurleau, canada02, crazybells et Josye pour leur commentaire sur le dernier chapitre du premier tome !

Niagara: Tu vas déjà avoir un aperçu de ce que je vous réserve dans ce chapitre, mais maintenant le défi pour Bella et Edward est d'apprendre à faire avec la distance… J'aime beaucoup ton enthousiasme, en espérant qu'il perdure !

Josye : Merci beaucoup ! Ravie que la fin t'ait plu !

Je suis ravie de vous retrouver pour ce deuxième Tome d'autant que vous avez pulvériser mon record de review sur une fic avec le premier : A ce jour, c'est 164 review, je vous remercie donc grandement !

Ce deuxième est plus court que le premier, en effet il comporte 9 chapitres et un épilogue. J'espère que vous serez nombreuses à commenter chaque semaine !

Merci à crazybells qui a corrigé ce chapitre et tout cette fic !

Bonne lecture.


Il peut s'en passer des choses en une année en un an, j'ai fait la rencontre de l'acteur Edward Masen, de son vrai nom Edward Cullen et si nos débuts étaient compliqués, nous étions finalement tombés amoureux. L'année dernière, je faisais ma première rentrée dans ce lycée privé de New York près de Central Park en tant que professeur de biologie, je vivais encore avec mes sœurs dans la maison de notre enfance mais aujourd'hui je suis toute seule. Edward est reparti à Los Angeles pour son travail, Rosalie, ma plus jeune sœur commence sa vie d'étudiante à Harvard à Boston avec son petit ami Emmett Cullen, qui est le cousin d'Edward et Alice, ma sœur jumelle a emménagé à l'autre bout de la ville avec son fiancé Jasper Cullen, le frère d'Emmett.

En cette première journée de cours, je me sens plus seule que jamais alors que je me prépare pour me rendre au lycée. J'envoie rapidement un message à ma petite sœur qui commence dans une des universités les plus prestigieuses du pays et du monde.

« Coucou ma belle, juste un petit encouragement pour ta première journée !

Pleins de bisous à Emmett et toi.

XOXO Bella »

J'arrive au lycée assez rapidement et je retrouve ma collègue et amie Victoria qui est prof de littérature et avec qui je dirige l'option théâtre. Elle est avec Embry, professeur de sport, Aro, prof de philosophie et Irina, professeure de russe. Ce sont les seuls collègues avec qui j'ai réussi à m'entendre, les autres étant assez snobs.

-Coucou vous tous, je lance en arrivant près d'eux dans la salle de repos.

-Coucou Bella, répond Victoria. Alors prête pour une nouvelle année ?

-Et toi ? Je rétorque en souriant.

-C'est le métier que nous avons choisi, répond tranquillement Embry.

-Tu as bien raison, mon chéri, lui dit Irina.

Je les regarde avec des yeux ronds, surprise par ce que je viens d'apprendre. Oh, j'aurais dû m'en douter, puisque l'année passée, ils se tournaient autour et la jolie blonde ne laissait pas le prof de sport indifférent mais je suis tout de même étonnée.

-Alors vous deux ? Je demande. Félicitations !

-Merci Bella, rougit Irina. Et toi alors, on ne t'a jamais entendu parler de garçon, il n'y en a aucun qui t'intéresse ? Demande la jolie russe avec un sourire amical.

Ce n'est pas avec elle que j'ai passé le plus de temps l'année précédente mais je l'aime vraiment bien, elle est très gentille et à l'écoute. C'est une très belle femme mais elle n'en joue pas et elle est loin d'être superficielle. Elle a vraiment un cœur d'or . Je rougis à mon tour à sa question car si avec Edward cet été, nous nous sommes plus affichés en public, c'est encore un peu notre secret et seul notre famille et nos amis très proches sont au courant. Ça ne me dérange pas et puis je comprends tout à fait il est célèbre et il veut me protéger et être dans notre petite bulle est vraiment très agréable. De plus à chacune de nos sorties, Edward camouflait ses cheveux très reconnaissables sous une casquette ce qui nous a permis de ne jamais être accostés par des fans.

Pas comme la fois où avant que nous ne sortions ensemble, nous l'avions croisé dans le métro avec ma meilleure amie Angela et qu'elle l'avait abordé. En soit Angie s'était montrée très polie et retenue, malheureusement, tous les fans de mon petit ami n'ont pas le même comportement.

-Mais tu es devenue toute rouge dis moi, me taquine Embry.

-Tais toi, toi, je le menace en lui faisant un regard noir adoucit par un sourire.

-Alors ? Me presse Victoria, elle aussi curieuse. Le seul avec plus de réserve est Aro, mais c'est le plus timide du groupe. Je me demande si sa femme est comme lui ou si, au contraire, elle est plus expansive et exubérante.

-Alors quoi ? Vous êtes bien curieux et on ne vous a jamais dit que la curiosité est un vilain défaut ?

-Si, rétorque Vicky, mais ce n'est pas ça qui va me faire changer, allez dis nous, ne nous fait pas languir, soupire la rousse.

-Bon, je soupire, je suppose que je n'ai pas le choix à présent ? Je demande de façon purement rhétorique et tous les quatre secouent négativement la tête. Super, même Aro s'y met ! J'ai bien un petit ami, mais c'est un peu compliqué, il vie sur la côte Ouest.

-Mais c'est super ! Me félicite la blonde.

-C'était pas si difficile que ça, se moque Victoria.

-Si vous le dites, je réponds avec un sourire. Puis je finis d'avaler mon café avant de reprendre. Bon, les amis c'est pas que je m'ennuie avec vous mais il paraît que les cours vont commencer, alors bonne journée.

-Bonne journée à toi aussi, disent-ils en chœur.

Je les laisse pour rejoindre ma salle attitrée de biologie, c'est la même que j'ai déjà eue et rien n'a changé pendant l'été je retrouve donc rapidement tous mes repères pendant que j'insère ma clé USB dans la tour d'ordinateur et que j'allume le vidéo projecteur. Je sors les affaires dont j'aurais besoin et regarde l'emploi du temps qui m'a été distribué je commence avec la classe dont je serais le professeur référent, une classe de dernière année et j'y retrouve dans la liste d'appel, des noms qui ne me sont pas inconnus comme celui de mademoiselle Stanley, j'aurais préféré ne plus l'avoir mais il faut croire que c'est aussi l'avis des universités, même si je ne doute pas une seule seconde que ses parents étaient prêts à faire une généreuse donation. Finalement, les fac ont plus de bon sens que je ne le pensais même si cela signifie que je vais devoir la supporter une seconde année. Je me console en me disant qu'avec un peu de chance ses parents vont lui faire changer de prof dans le meilleur des cas.

Les élèves commencent à arriver et s'installent à la place qu'ils veulent. Mon portable vibre dans ma poche et je le sors pour y découvrir un message de la part de mon chéri.

« Bonjour mon amour,

Bonne chance pour cette rentrée, tu vas encore assurer. Tu me manques.

Je t'aime. »

Je lui réponds rapidement pendant que les derniers élèves s'installent.

« Bonjour à toi aussi mon chéri,

Merci pour ton mot d'encouragement, mais il n'est pas encore un peu tôt à L.A ? Je dois te laisser, mes étudiants m'attendent, mais tu me manques aussi, bisous.

Ta chérie qui pense à toi. »

J'appuie sur la touche « envoi » avant de déposer mon téléphone au fond de mon cartable. Je reprends le même speech que l'année passée avant de faire l'appel, arrivée à Jessica Stanley, elle soupire avant de lâcher :

-Encore vous ? Je crois que je vais me pendre.

-Et oui, encore moi, mais j'aurais tendance à dire la même chose vous concernant, Mademoiselle Stanley, j'espère pour vous que vous allez vous mettre à travailler cette année.

-Mmm, je sais pas quoique voir votre tête une troisième année n'est pas franchement plaisant, rétorque l'adolescente avant de rigoler, ou dans son cas, ricaner ou glousser comme une poule.

-Nous sommes d'accord, je réponds avant de continuer et de finir l'appel.

La journée se passe rapidement et je finis de bonne heure. J'en profite pour me promener dans Central Park, le temps est encore clément et je ne veux pas rentrer tout de suite chez moi, la maison est bien trop grande et silencieuse pour moi seule. Je n'ai pas l'habitude de vivre seule, même à la fac, au début je restais chez mes parents et ensuite, j'avais une chambre étudiante que je partageais avec Angie et Leah. Puis j'étais revenue vivre à la maison pour m'occuper de Rosalie et d'Alice à la mort de nos parents. C'est étrange cette sensation de silence qui envahit la maison, les autres années lorsque la maison était silencieuce, c'était reposant mais en ce moment, cela me paraît davantage pesant.

Je ressors du parc au bout d'une bonne heure et je prends la route pour rentrer. En arrivant à la maison, je me sens un peu déprimée d'être seule alors je dîne sur le pouce avant d'allumer la télévision sur une chaîne musicale pendant que je lis les feuilles que mes élèves ont remplies. Cela me permet d'apprendre à mieux les connaître et les cerner. C'est surtout important pour la classe dont je suis la prof référente, car c'est en partie moi qui vais devoir les aiguiller dans leur choix de fac et de les aider si ils n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent faire.

Je monte me coucher assez tôt et je dors d'un sommeil sans rêve comme c'est souvent le cas lorsque je ne dors plus dans les bras de mon merveilleux petit ami. Je me demande ce qu'il a fait aujourd'hui, probablement du sport pour retrouver un peu la forme et se réapproprier sa maison de Los Angeles après avoir vécu un an dans son appartement New Yorkais. Il me manque déjà beaucoup trop. Je ne sais pas encore si nous allons bien gérer notre relation à distance et c'est vrai que cette partie m'effraye assez. J'ai confiance en lui, mais pas en ces femmes de L.A, toutes bronzées, siliconées, et qui veulent épouser ou seulement coucher avec un homme célèbre et Edward, est en plus de ça, doté d'un physique des plus avantageux. Mais il m'aime, et j'ai confiance en lui mais l'adage « Loin des yeux, loin du cœur », n'est pas sans fondement.

C'est à moitié reposée que j'émerge le lendemain. Comme d'habitude je déjeune avant d'aller me doucher, c'est étrange de ne plus se battre pour la salle de bain, qui me paraît bien vide sans tous les produits de beauté de mes sœurs ! Il est encore tôt, et sur la côte Ouest, il n'est que 4h00 du matin, tant pis, j'appellerai Edward cette après midi. En allant au travail, je réfléchis à ce que ma vie est devenue en une année, et si je fais le bilan, on peut dire que j'ai pas mal avancé, certains faits ne sont pas de moi, la plupart en réalité car j'ai plus subi la vague qu'autre chose. Mais c'est dans mon caractère, je ne fais pratiquement jamais le premier pas vers les autres, pas que je me trouve supérieure aux autres bien au contraire, je n'ai pas tellement confiance en moi et j'ai toujours peur de déranger les autres alors je ne m'incruste pas. Mais j'ai du caractère, je ne me laisse pas faire pour autant, pour certains, ça pourrait être contradictoire mais pas pour moi.

J'arrive pile à l'heure au lycée en raison d'un accident sur la voie du métro et je rejoins rapidement ma salle avant que les premiers élèves ne s'impatientent. La matinée se passe tranquillement et je vois à la pause de midi que j'ai un appel manqué d'Edward. Je m'isole pour que personne ne m'entende et je le rappelle. Il répond au bout de la troisième sonnerie.

-Bonjour poussin ! s'exclame-t-il tout joyeux au bout du fil.

-Bonjour à toi chéri, tu as l'air bien heureux, je fais remarquer.

-Je suis content de te parler et d'entendre ta voix, tu me manques poussin. Le lit me paraît bien vide sans toi et la maison pareil, même si tu n'as jamais vu ma villa.

-Tu me manques aussi mon amour, mais c'est provisoire, soit tu reviendras à New York, soit l'année prochaine, je demande ma mutation à Los Angeles, je le rassure.

-Je sais mais le temps va me paraître long d'ici là. Heureusement qu'en Californie, il ne fait jamais froid, ricane Edward.

-Et comment je vais faire sans toi pour me réchauffer cet hiver pendant qu'il fera des températures glaciales dans la grosse pomme ?

-C'est une bonne question, je penserai très fort à toi et je te réchaufferai par télépathie, répond Edward.

-Ah oui, et tu compte faire cela comment ? Je demande, intéressée.

-Mmmm, je ne sais pas encore mais je vais y réfléchir et peut-être que cet hiver, je serais près de toi.

-Ah oui ?

-Oui, ce n'est pas encore sûr et des contrats doivent être signés et tout le bazar mais si tout se passe bien, sans doute.

-Mais c'est une super nouvelle ! Je m'écrie.

-C'est certain, j'en suis très heureux et c'est aussi la raison de mon appel, je voulais que tu sois la première au courant.

-T'es trop mignon, mais j'ai pas pu répondre, je donnais un cours mais j'ai rappelé dès que j'ai eu fini.

-Je m'en doutais un peu, d'ailleurs je grignote du temps sur ta pause déjeuner, je suis désolé, s'excuse Edward.

-Mais il ne le faut pas, je mange un hot dog dans Central Park, et puis te parler c'est bien mieux.

Je ne sais pas pourquoi mais je voulais presque mordre Edward, pas lui faire mal, plutôt comme une sorte de suçons, je ne doute pas un seul instant que ce serait sans aucun doute une expérience des plus érotiques. J'en gémis déjà.

-Qu'est ce que c'est que ce bruit ? Me questionne mon petit ami, un brin amusé.

-C'est rien chéri, j'imaginais seulement quelque chose que j'aimerais bien te faire.

-C'est sexuel ? Demande-t-il avec espoir.

-Pervers, je rigole.

-Mais non, je te connais seulement toi et ton esprit tordu.

C'est vrai qu'il me connaît, mais peut-être allions nous devenir des inconnus l'un pour l'autre ? J'espère bien que non, mais on ne sait jamais ce que la vie nous réserve.


Qu'en avez vous pensé ? Ce n'est pas joyeux, joyeux pour l'instant et il faut que Bella s'adapte à la nouvelle situation !

Petite question rhétorique comme ça, pensez vous que Bella rejoindra Edward à Los Angeles ou que c'est Edward qui restera à New York en fin de compte ? Bien entendu, même si vous tombez bien, je ne peux rien vous dévoiler pour l'instant !