La nuit venait de tomber, la lune remplaçait le soleil et les vivants avaient laissés place aux morts. Le vent était frais et la nuit s'annonçait dure et longue. Les rues normalement désertes à cette heure de la nuit étaient bondées de personnes de toutes ages, de toutes races et de toutes couleurs. Toute cette population marchait d'un pas lourd et lent, à gauche ou à droite, vers le nord ou vers le sud, tant qu'il y avait de la nourriture. Ces pauvres âmes perdues dégoulinant de sang qui était le leur mais aussi de leurs victimes, ne désiraient qu'une seul chose : manger. Tout vivant qui avait le cœur battant se devait de ne pas se montrer. Pour leur propre bien. Malheureusement pour certains, il n'était que trop tard.

Dans une maison reculée du centre ville deux jeunes adolescent d'une vingtaine d'années reprenaient leurs esprits après une course effrénée. Du sang frais parsemait les vêtements de ces deux personnes, essoufflées et traumatisées. Ils n'avaient rien vus venir, ils n'avaient pourtant pas fait de bruit, ils avaient fait attention … Et pourtant.
Le premier était un jeune homme brun coiffé d'une queue de cheval en bataille du haut de son crane, les traits légèrement tirés vers l'arrière, des yeux d'un noir profond et une musculature fine mais assez développée. Ses sourcils froncés montraient qu'il était en pleine réflexion pendant que sa suivante, une blonde platine aux yeux bleu pleurait à chaudes larmes. Comment en étaient-ils arrivaient là ?

Au début, leur but après avoir examiné la situation était de trouver un lieu sûr et de s'y installer. A trois, ils avaient cherchés des survivants qui en sauraient peut être un peu plus sur la situation. Ils avaient fait nombreux bâtiments et ruelles afin de croiser ne serait ce qu'un seul être vivant. Ils avaient espérés ne pas être les derniers, ne pas être les seuls. Malheureusement, et ils n'avaient su comment, ils s'étaient fait repérer. Ils avaient attirés l'attention et avaient étés obliger de fuir, de courir, de sauver leur peau tout simplement. Mais la fatigue les tenait, et du terrain ils perdaient. Leur ami, un brun à forte corpulence avait du mal à tenir le coup, à tenir la cadence, si bien que à bout de force il avait abandonné, rejoignant ainsi sa famille qui devait être dans le même état que lui. Bien sur aucun de ses deux amis n'avait voulu le laisser mais il était trop tard, à peine quelques secondes après le jeune homme rondouillard c'était fait mordre puis ensuite dévoré par ces personnes qui avaient perdue toute trace de sentiments.

La maison leur avait juste après tendue les bras, par cette lumière chaleureuse et rassurante qui les appelaient. Inconsciemment, l'homme est attiré par la lumière tel un papillon de nuit collé à la fenêtre d'une pièce éclairée. Depuis les débuts de l'Homme le noir, la pénombre ou la nuit est synonyme de danger. Le feu avait alors révolutionnait tout, leurs permettant de faire cuir la viande, de s'éclairer le soir mais aussi de faire fuir les bêtes féroces aux alentours. Des milliers d'années se sont écoulées, et toujours l'humain est effrayé du noir. Les enfants eux le comprenne bien, les monstres ne sortent que la nuit. On aurait pu dire que, effrayés, ces deux jeunes adulte n'avaient enfaîte qu'écouté leur par d'enfance en suivant la lumière.

Pourquoi Choji ?! Il était pourtant le plus méritant … de survivre comparé à nous … ! Se lamentait une blonde.

Choji était ce même garçon corpulent, qui inconsciemment les avaient sauvé. Ce jeune homme était auparavant très gentil et calme. Il adorait manger, et n'était pas du tout complexé par son poids contrairement à son amie la blonde qui en était presque devenue anorexique. Celui-ci était le meilleur ami du brun nommé Shikamaru, un ami d'enfance. A dire vrai ces trois personnes se connaissaient depuis le bac à sable, leurs pères étant très proches les uns des autres. Et depuis ils ne s'étaient jamais quitté malgré les différences.
Une vague de souvenir s'imposait alors dans l'esprit de la blonde, faisant redoublé ses pleurs qui mettaient de plus en plus mal à l'aise son voisin qui essayé du mieux qu'il pouvait pour ne pas pleurer lui aussi.

Et toi, c-comment fait-tu pour …. ne pas craquer ?! Choji est mort ! … C'était t-ton meilleur ami, bordel de merde ! Poursuivait-elle.

Comment faisait-il ? Cela il se le demandait … Il avait envie de craquer, de pleurer, et de se laisser allé. Mais il se retenait, fierté d'homme mais aussi par respect. Son ami était mort et leur avait permis de vivre en se sacrifiant. Il voulait lui faire honneur, comme un homme en gardant tout pour lui et en prenant les reines. Shikamaru en bon cerveau pensait avant tous à la sécurité et au confort. Mais il se doutait qu'une fois la pression relâchée les sentiments feraient surface. Dans un élan de compassion mais aussi de soutien, la brun à tête d'ananas pris la blonde dans ses bras, lui caressant doucement le dos. Surprise par ce geste Ino voulait relever la tête afin de croiser son regard mais celui-ci le détournait.

Vas-y pleure. Je suis là. Consolait le génie.

Les paroles du brun étaient douce et réconfortante. Mais au fond de sa gorge, sa voix se cassé, trahissant son assurance. Sera-t-il encore là demain ? Pourra-t-il encore la protéger ? Choji les avait abandonné dans un sens … Lui aurait été plus à l'aise avec ce genre de rapport avec la blonde. Il était son confident, son soutien, son amour secret …

Oui, avec le temps Ino était tombée sous le charme du rondouillard gentil et chaleur. Shikamaru s'en était vite rendu compte mais n'avait rien dit, il voulait qu'elle se confit, qu'elle lui face par de ses sentiments par elle même. Le comble était qu'ils s'aimaient, mais n'osaient se l'avouer …

Merci Shika …

Il ne savait combien de temps ils étaient là assis sur le sol de cette cuisine, dans les bras de l'autre. Mais plus les heures passées et plus le brun commençait à fatiguer. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas dormi, et bon faignant comme il était, il lui fallait ses heures de sommeil. Même en cette période de crise !

Shikamaru voulait faire part de son sommeil à la blonde, afin de la prévenir qu'il allait se coucher, mais c'était ravisé en remarquant que la blonde c'était endormie contre lui. Ses yeux était encore rougis, signe qu'elle avait pleuré encore un bon moment après s'être endormi. A ce moment, le brun examinait son amie, et s'avouait qu'elle était vraiment belle quand elle dormait. Ses long cheveux attachés en queue de cheval posaient sur ses hanches et sa mèche qui d'habitude ne lui cachée qu'un œil laissait son visage entier apparent. En lui remettant correctement sa mèche le jeune homme ramenait la blonde contre lui afin de la porter et la poser dans un lit.

La maison avait été visitée et sécurisée bien avant qu'ils ne se posent, et heureusement ou malheureusement pour eux la maison avait été abandonnée par ses propriétaires sûrement infectés à l'heure qu'il était.

Le brun montait les escaliers en bois de cette modeste maison d'un pas lent et léger. Comme il le pensait la jeune femme n'était absolument pas lourde, ce qui le ravissait, ne voulant pas faire de gros effort. Sous leurs poids, le vieux bois des marches craquait rompant ainsi le silence reposant des lieux. Bientôt ils devront la quitter, pour leurs bien, pour leurs sécurité. Mais pour l'instant, tout ce dont pensait Shikamaru n'était d'autre que le lit bien douillé qui l'attendait en haut des marches.

L'étage était composé de 2 chambres et une salle de bain, toutes liées par un petit couloir où plusieurs photos y étaient accrochées. En regardant de plus près ces images, le brun avait remarqué que les anciens habitant avait un enfant : une petite fille qu'il jugeait avoir 8 ans. Cela lui déchirait le cœur de la savoir morte, probablement dévorée, baignant dans son sang, entourée de ces choses répugnantes qui arpentent les rues. Une pauvre enfant qui devait encore rêver de princesse et de père noël.

Shikamaru avait posé délicatement son amie sur le lit parental. Ils allaient devoir dormirent ensemble, comme un couple, comme ces parents sur la photo. Dans un sens cela l'arrangé que la blonde dorme, elle n'aurait sûrement pas acceptée et l'aurai fait dormir par terre. Mais ils n'avaient pas le choix, le lit de l'enfant était beaucoup trop petit pour y accueillir une personne de taille adulte.

C'est en priant de ne pas être déranger pendant son sommeil, après avoir bien fermé volets et portes à clés, que le brun plongeait dans les bras de Morphée.

Dans un quartier des plus riche, une jeune femme brune accompagnée de son cousin arpentait les couloirs de son manoir, armes aux mains à la recherche de sa sœur. Où pouvait-elle bien être ? Les portes et les coups de feu s'enchaînaient dans ce chaos qui régné. Une peur indescriptible leur tordait les entrailles. Et si elle ne survivait pas ? Et si elle se faisait mordre ?! Hanabi Hyuga sœur cadette d'Hinata et cousine de Neji était introuvable. Bien qu'ils aient regardés dans toutes les pièces, aucune trace visible du passage de la fillette. Et bientôt les derniers survivants de cette demeure ne serait plus et l'exploration ne pourrait plus continuer. Comment allaient-ils faire ?

Neji, grand brun au teint pâle et aux yeux nacrés était le portrait craché de son père, frère jumeau de son oncle. Il portait avec lui les trait droit et orgueilleux de la famille.

C'est donc en grand meneur que le brun prenais la tête des recherches, sa cousine surveillant ses arrières des monstres qu'étaient devenus les membres de cette si grande famille. Il savait bien qu'Hinata ne pourrait pas tenir le choque émotionnel indéfiniment, mais il lui faisait confiance. La brune était une personne au courage et à la résistance grande. Son père s'en étant personnellement chargé. Malgré son manque de force, la jeune femme trouver toujours une sortie dans les mauvaises situations, si bien qu'aujourd'hui elle était encore en vie auprès de son presque frère, qui était toujours là pour elle dans les mauvais moment, comme les bons. Leurs liens étaient si fort que certaines personnes doutaient l'inceste, ce qui exaspéré au plus haut point le brun qui ne désirait qu'une chose : protéger cette petite perle fragile.

Hinata ,nous n'avons plus le choix il faut partir ! Hurlait le jeune homme.

Partir … Il avait repoussé au plus ce moment où ils devraient quitter les lieux, abandonnant en même temps la cadette qui, il en était sûr, était encore vivante cachée quelque part. Mais avait-il le droit de risquer leur vies sur un simple ressentiment ? Cela lui déchirait le cœur de laisser ainsi sa cousine, mais qu'en était-il d'Hinata ? Sa sœur. Elle devait mourir de l'intérieur, se briser, se déchirer. Comme une balle en plein en cœur ,voila les mots exact. Imaginez-vous perdre la personne qui vous est le plus cher au monde, la savoir mourante ou en danger et ne pouvoir rien faire. Un sentiment d'impuissance prend alors par de nous, nous donnant l'impression de n'être rien, de ne pas être capable de protéger ceux que l'ont aime …

N-non … Non … On ne peux pas la laisser seul avec ces zombis ,Neji ! Imagine … C-ce qu'elle vie en ce m-moment … Seul … à nous attendre. Disait-elle.

La jeune femme parlait d'une voix brisée, interrompu par des larmes qu'elle n'arrivait à retenir. Laisser sa sœur ? Non pour elle il en était hors de question ! Si c'était elle qui avait disparue ? Hanabi ne l'aurait jamais laissée tomber, elle l'aurait cherchée comme elle elle le fait. Si Neji voulait continuer, qu'il en soit ainsi, elle irai seul.

Je-je ne la laisserais pas tomber ! Si tu veux … part ! Moi je continue … Disait la brune.

Mais tu ne comprend pas ! On va mourir ici si ça continue !

Leur dispute, qui au début ce voulait être discret, avait alertée tous les infectés des environs. Pourtant aucun ne semblait s'en rendre compte, défendant leur point de vue : Hanabi ou partir.