Au service des Lannister

Chapitre 1

Partie 1

Les longs couloirs silencieux donnaient la chair de poule, le silence nous faisait frissonner tel des feuilles. Néfis était servante à Port-Réal, elle était même la servante personnelle de plusieurs personnes de la cour. Il y a des jours où elle sert son maître, Lord Varys, et d'autre jours le prince Joffrey. Ce n'était qu'un garçon impulsif et très égocentrique.

La pauvre servante devait supporter ses caprices lors de ses heures de travail à servir cet enfant trop gâté. Une fois, alors qu'elle se dirigeait vers les appartements du prince, elle entendit dans les couloirs deux femmes parler de Joffrey.

Elles disaient que cet enfant était le fruit d'un inceste entre Cerssei Barathéon et Jamie Lannister. Néfis plissa les yeux en direction des deux femmes, puis elle alla voir Lord Varys pour en parler. Elle finit d'abord son travail et parti dans les appartements de l'homme.

Quand il la vit il fut d'abord surpris, cela faisait longtemps qu'elle n'était plus venue le voir en personne seul à seul.

« Bonjour Lord Varys. Dit-elle en inclinant la tête.

-Bonjours ma douce enfant. Répondit d'un air serin l'homme chauve.

-Je viens vous murmurer mes inquiétudes au sujet de la naissance du prince Joffrey, j'ai entendu dire qu'il serait le fruit d'un inceste. »Dit-elle en baissant un instant ses yeux couleur ambre.

Varys ne dit rien pendant quelque seconde regardant la jeune femme les mains dans ses manches. Il lui sourit et parla enfin.

« J'ai aussi eux vent de cette histoire. Dit-il. C'est une chose horrible à penser ! Dit-il en fronçant les sourcils.

-Bien évidement, Lord Varys. »Néfis sourit puis s'inclina avant de se diriger vers la porte.

Varys la regarda puis l'interrompit.

« J'aurais besoin de te demander un service. » Déclara Varys.

Néfis s'arrêta et se retourna vers Varys les sourcilles lever écoutant attentivement.

« Je voudrais que tu joues le rôle de la servante du Chien, je doute sur sa loyauté. »Dit Varys en plissant les yeux et avec une petite moue.

Néfis regarda Varys avec de grands yeux, il voulait qu'elle joue le rôle de la servante de l'homme qui lui faisait le plus peur de tous Port-Réal ?! Néfis ouvrit la bouche pour défier son offre mais Varys lui lança une petite bource contenant des pièces d'or.

Néfis regarda la bourse un instant puis accepta.

« Vous êtes l'une des seule personne en qui j'ai encore confiance. Dit-il en prenant les mains de Néfis. Je peux compter sur vous ma chère ? »Demanda-t-il les sourcils lever.

Néfis le regarda avec la bouche entre-ouverte puis acquiesça.

« Très bien. »Varys s'écarta et remis ses mains dans ses manches.

Néfis fit un signe de tête et parti. Mais l'idée de servir le Chien était atroce, cette homme lui faisait tellement peur. Il la regardait comme si il allait la découper en morceau !

Néfis s'arrêta dans le couloir pour regarder ses petites pièces, elle laissa un sourire apparaître à ses lèvres gercer. Elle referma la bourse puis continua jusqu'à la chambre de Sandor Clegane. Elle devait commencer sur le champ son travail.

Elle frappa à la porte mais n'entendit rien. Il devait certainement faire le chien de garde devant la porte de Joffrey. Avec hésitation elle tourna la poigner et entra dans la pièce.

Ses yeux devinrent larges, la chambre était dans un sal état ! Les couvertures étaient toutes retourner et le linge dépassait de la petite commode. Néfis referma la porte derrière elle et plaqua son dos contre le bois. Elle tressa rapidement ses cheveux noirs et remonta ses manches. Elle allait avoir du travail. Elle commença par prendre tous les draps et les mètres au sol et les mis dans un panier en osier pour les emporter et les laver un peu plus tard.

Elle avait tout le temps devant elle, il n'était même pas encore midi passé. Après avoir mis tous les draps de coter elle jeta au sol tous les vêtements pour ensuite les replier et les ranger correctement dans le meuble.

Quand elle finit cette tache elle se redressa les poings sur les hanches et toute essoufflé. Elle passa le dos de sa main sur son front puis souffla pour remettre en place une mèche de cheveux hors de son visage.

Elle rangea tout le reste puis prit son panier en osier, elle ouvrit la porte puis la referma. Mais quand elle se retourna elle heurta quelque chose de dure, elle fit un bon en arrière laissant un cri de surprise s'échapper de sa gorge.

Heureusement pour elle, elle n'avait pas lâché son panier. Elle leva les yeux pour enfin voir Sandor Clegane en face d'elle de toute sa hauteur. Il la regardait de haut le souffle fort, il avait du sang fraie sur le visage et avait une mine fatiguer comme si il revenait d'un combat.

« Es… Excuser moi Monseigneur. Balbutia-t-elle en baissant les yeux dans la soumission. Je ne vous avait pas vue. Dit-elle ne levant pas les yeux.

-Que faisiez-vous dans mes appartements ? Demanda Sandor un sourcil lever.

-On ma demander de faire votre linge, monseigneur. Répondit Néfis le souffle cours.

-Et qui te la demander servante ? » Demanda-t-il en approchant son visage du sien avec agressivité.

Néfis ne savait pas quoi répondre elle recula la tête et ferma les yeux, elle pensait qu'il allait la frapper.

« C'est bon, part. »Dit simplement Sandor en se redressant et en regardant ailleurs d'un air las.

Néfis ouvrit les yeux coupant sa respiration, elle regarda quelque seconde le Chien puis se retira de la porte se dirigeant vers les salles d'eau pour nettoyer les linges.

Pendant ce temps, Sandor regarda l'étrange servante partir d'un pas rapide, il se sentait bizzard, c'était certainement le fait qu'elle l'avait appelé monseigneur. Sandor soupira puis entra dans sa chambre, elle était vide, seul sa commode et son lit avec son matelas était là.

Néfis fit très vite, elle nettoya les linges de Sandor et les mis à sécher, alors qu'ils séchaient, Néfis en profita pour aller jeter un coup d'œil du coter de la cour. Elle se cacha derrière l'un des poteaux et observa les femmes qui marchaient dans la cours parlant de diverse sujets, mais pas de chance, tous n'était pas intéressant.

Elle retourna une heure plus tard voir les linges de Sandor et sourit de satisfaction quand elle senti qu'ils étaient sec et près à l'usage. Mais très vite une envie soudaine la prit, elle voulait vérifier si les draps sentait bon. Elle plongea son nez dans les draps et inspira, c'était vraie, ils sentaient très bon un mélange de fleur.

Elle décrocha les linges et les remis dans son panier en osier. Mais très vite la peur de croiser Sandor la prit à nouveau, et s'il la harcelait alors qu'elle se dirige vers la porte ? Néfis ralenti le pas et parvint à venir sans encombre devant la porte du Chien, elle frappa à la porte les lèvres tremblantes.

Mais ses prières furent sourdes aux oreilles des dieux, un grognement retenti derrière la porte. Néfis avala bruyamment et tourna la poigner. Quand elle entra elle vit Sandor assis sur une chaise un peu plus loin de son lit en train de retirer son armure.

Néfis jeta un léger coup d'œil vers lui puis commença à remettre les linges propres sur le matelas. Quand elle eut fini, elle prit son panier et inclina la tête avant de partir. Mais la voix du Chien l'interpela.

« Servante. Grogna-t-il. Qui ta dit que j'étais seigneur ? Demanda le Chien en levant son sourcil.

-Vous avez des terres à l'Ouest de Westeros. Elles vous son remise de droit comme votre frère les a refusées. Expliqua Néfis.

- Alors c'est donc ça, tu es l'un des petits oiseaux du chauve ? Grinça Sandor les dents serrer et maintenant debout face à la servante à découvert. Pourquoi le seul homme à ne pas avoir de couille doit toujours être dans mes pattes ? Siffla Sandor en plissant les yeux vers Néfis. Qu'arrive-t-il si un des petits oiseaux de l'Araignée est blessé ? » Demanda ensuite Sandor en approchant son visage de la femme.

Néfis ne dit rien mais ne bougea pas, elle garda les yeux ouvert a à peine quelque centimètre du visage colérique du Limier. Elle ne pouvait rien dire de toute façon, il avait la réponse.

« C'est toujours la même chanson, les pauvres se font battre par les riches et les eunuques restent caché dans leur jupons. Dit Sandor en balayant du regard le visage de la femme.

-Et les Chiens obéisse au doigt et à l'œil sinon ils serviront de patté pour les pauvres. »Répondit Néfis en plissant les yeux.

Sandor ne dit rien mais resta bouche bée devant la femme, il ne s'attendait pas à une réponse. Il recula lentement la tête laissant la servante repartir. Néfis reparti avec une grosse boule au ventre, mais qu'est-ce qu'elle avait dit ! Elle allait perdre la tête si elle continuait comme ça.

Néfis n'arrivait pas à dormir, elle craignait déchoué à sa mission. Elle se leva et sorti à l'extérieur. Elle voulait prendre un peu d'air frai. Néfis ne savait pas exactement dans qu'elle direction elle allait mais se laissa guidé par ses pieds.

Elle arriva devant le lieu de prière ou il y avait un rocher au bord de la mer. Elle posa ses mains sur la barrière regardant à l'horizon. Elle entendit le vent souffler sur la mer telle une poésie à ses oreilles, la vie était parfaite à Port-Réal.

Mais alors que tout semblait au plus calme, une main vint se plaquer contre sa bouche et la tirer vers quelque chose de dur et métallique. Et très vite une lame se mit sous sa gorge. C'était un des gardes royales.

« C'est la reine Cerssei qui m'envoie vous quérir. » Dit soudain l'homme en lâchant lentement sa prise sur la femme en panique.

Néfis posa une main sur sa gorge en respirant fortement, elle venait d'avoir la peur de sa vie ! Le soldat regarda Néfis puis lui demanda de la suivre. Néfis se présenta devant la reine Cerssei comme il le fut demandé. Néfis s'inclina puis écouta attentivement. La reine commença à lui parler un verre de vin à la main.

« On dit que tu es l'une des meilleurs des petits oiseaux de Varys. Dit-elle soudain. J'aurais un service à te demander. »Commença-t-elle.

Cerssei lui expliqua dans le moindre détail de sa requête à la servante. Néfis était d'abord prise de court, mais elle comprit par la suite l'enjeu de la situation. Néfis salua la reine puis se dirigea vers la sortie, mais la reine ajouta quelque chose.

« N'oublie pas, si tu refuses je te tue dans d'atroce souffrance. Dit-elle les dents serrées.

-Bien évidement ma reine. »Dit Néfis en s'inclinant avec grâce.

La reine laissa un léger sourire apparaitre sur ses lèvres et bue une gorger de son vin délicieux. Néfis sorti puis s'arrêta à quelque pas de la chambre de la reine. Elle avait gardé le sourire et la tête haute mais le poids de l'émotion et de la peur lui tomba comme un mur de brique sur ses épaules.

Elle se laissa tomber sur les genoux pour se retrouver à quatre pattes au sol, elle voulait pleurer mais pas une larme ne vint. Elle était tellement dans le choc qu'elle ne savait plus quoi pensé ou même faire. Cette histoire allait trop loin.

Maintenant qu'elle avait conclu un pacte avec les Lannister, ça allait devenir de plus en plus dur pour elle de sen démêlé. Mis à part qu'elle ne se tue ou l'accomplisse. Elle ne savait pas encore comment allait se passer la journée de demain, mais une chose est sure, ça n'allait pas être joyeux.

Comment ils allaient tous réagir ? Il y aura peut-être même des morts et elle en fera certainement partie. Que penserons les gens en apprenant la nouvelle ? Ils iront peut-être même jusqu'à rire d'elle et de se moquer ! Néfis plongea sa tête dans ses mains et enfin de grosses larmes perlèrent sur son visage.

Néfis voulait s'enfuir de la ville qu'elle disait aimé il y a une heure de cela, ou même se tuer avant que quelqu'un d'autre ne le fasse. Elle laissa un long soupir étouffé s'échapper de sa gorge douloureuse et serrée pour reprendre son calme peu à peu.

Elle se mit à genoux et leva les yeux vers la lune qui brillait dans le ciel obscur. Il n'y avait plus que la peur maintenant…