C'était la fin. Le rayon vert mortel lancé par Harry venait d'atteindre sa cible. Les secondes semblaient durer des heures. Un cri d'horreur et de désespoir échappa au mage noir avant qu'il ne forme plus qu'un tas de cendres. Les quelques mangemorts restant, voyant leur maître tomber, transplanèrent sans plus attendre. C'est alors qu'une clameur forte et enthousiasme s'éleva du coté des partisans de l'Ordre. Harry fut rapidement entouré par ses camarades, professeurs et par des aurors. Albus Dumbledore, en retrait car souhaitant remercier Harry seul à seul, observa la cohue qui se dépêchait de rentrer au chaud dans le château. Il allait rentrer lui aussi lorsqu'il remarqua une silhouette dans le parc.

Etrange ... Cet endroit du parc n'est connu que pas deux personnes ... Moi et ...

Il ne se permit pas de penser plus longtemps. Il venait de comprendre que c'était la femme qu'il aimait en secret qui était seule dans le froid. Il s'approcha d'elle doucement.

- Minerva ? Quelque chose ne va pas ?

La Gryffondore ne prit pas la peine de se retourner. Elle savait pertinemment qui se trouvait derrière elle.

- Je n'ai rien Albus.

- Je sais quand vous me cachez quelque chose Min. Et j'ai souvent eu cette impression ces derniers temps, lui répliqua le vieux sorcier.

- Vous ne pouvez pas comprendre, lui affirma Minerva malgré les légers tremblement dans sa voix.

- Je vous connait depuis que vous avez onze ans ma chère. J'ose espérer qu'après tout ce temps je puisse pouvoir vous comprendre.

A ces paroles, elle se retourna brusquement.

- Pensez vous pouvoir comprendre que malgré le fait que nous soyons amis, vous me faites énormément souffrir ?

Quand elle réalisa ses paroles, elle voulu partir le plus loin possible mais le Directeur la rattrapa par le poignet. C'est alors qu'il lui dit d'un ton calme :

- Pouvez vous m'expliquer les raisons ?

- ...

- Min, je suis prêt à tout entendre ...

La sorcière reprit son souffle et lui répondit :

- Aujourd'hui, après la guerre, la vie de nombreuse personnes va changer. Mais au fond, la mienne sera toujours la même. Des cours à tenir, mon rôle de directrice adjointe mais le pire que tout ...

- Oui ?

- Albus c'est trop dur ... Et si ce n'est pas récip ...

- Si quoi n'est pas réciproque Minerva ?

- A ... Albus je ...

La vieille dame, les jours inondées de larmes, se blottit dans les bras d'Albus. Quelque peu surpris de cet élan d'affection, il la regarda dans les yeux pour peut-être comprendre ce qu'il y avait à comprendre.

- Je n'arrive pas bien à comprendre ce que tes yeux veulent me dire, murmura malicieusement le vieil homme.

- Idiot, lui dit-elle tristement tout en essayant de se dégager de son emprise. Tu as très bien compris.

Albus la rattira vers lui.

- C'est vrai. Et le mieux c'est que tes craintes ne sont pas fondées.

Minerva le regarda sans vraiment comprendre.

- C'est que c'est réciproque lui souffla t-il, avant qu'après avoir réalisé, Minerva l'embrasse de toute la passion existante et possible.