Le rossignol dans la cage doré

Prologue: mise à mort

L' oiseau sur la branche a chanté les premières notes

pour annoncer la fin de cette longue nuit

et l'arrivée tant attendue des premiers rayons de soleil.

Tu es sorti, tes pieds ont chatouillé les herbes vertes

et éclaboussés l'eau claire des ruisseaux.

Sous ce ciel bleu

tes petites mains ont carressé les nuages

Ton rire enfantin a redonné vie à mon monde comme un coloriage.

Car ce n'est pas quelque chose dont je peux me lasser

Ton éternel sourire, que je redécouvre chaque jours.

tu tendais tes bras frêles d'enfant et, légère comme un plume, tu semblais t'envoler

Au fond, tu ne semblais pas de ce monde, car j'étais sûre de voir un ange.

Tu courrais tant tu voulais passer la moindre seconde dans ce grand jardin

Et tu semblais inépuisable

car jamais tu ne stoppais ta course

Et lorsque le crépuscule,

drapé dans son manteau orangé

sonnait la fin de cette journée, tu t'arrêtais

pour admirer la venue de la lune et le sintillement des étoiles.

Chez nous, sous la lueure de la bougie, tes yeux se fermaient presque instentanément.

Et mes doigts se perdaient dans les caresse de ta belle cheuveulure.

Dors, dors mon enfant, paisiblement

Je veillerai sur toi pour toujours

je te le promet

Je serai là à ton réveil

encore et toujours

Cette fois encore, attendons

que l'oiseau chante les premières notes

pour annoncer la fin de cette longue nuit

et l'arrivée tant attendue des premiers rayons de soleil


Dans un grincement métallique, la boîte à musique acheva la mélodie devenue désagréable. Les ravages du temps venaient de finalement faire leur oeuvre: la petite boite musicale ne jouerait plus jamais sa berceuse. Le silence retomba tel un voile froid et envahi la pièce, enveloppant le seul être vivant qui l'occupait. Vivante? Elle-même n'en était plus sûre. Depuis combien de temps était-elle immobile? Avec pour seul signe de vie sa poitrine qui se soulevait faiblement?

De cette obscurité qui s'était mêlée au silence, il ne restait qu'un seul rampart: la flamme d'une bougie que les yeux sans vie de la jeune fille n'avaient cessé de fixer. Les barreaux de sa fenêtre ne lui avait jamais paru être si solides. Pourtant, elle les avait comptemplé chaque jours pendant 13 ans, convaincue qu'elle pourrait les arracher, un jour. Mais à présent qu'elle n'avait plus d'espoir pour l'animer, elle s'en était rendue compte: jamais on ne les briserait.

Elle regrettait. Elle regrettait de n'avoir jamais eu le courage de faire disparaitre ces putain de barreaux et de n'être pas sortie. C'est toujours avant de mourir que l'on se rend compte que l'on regrette, que l'on prend conscience de la vitesse avec laquelle le temps file. Oui, maintenant, les secondes s'écoulaient à la manière des grains de sable dans le sablier da sa vie. Un sablier qui touchait à sa fin après 17 ans d'existence.

20 heures. 1 journée et 8 heures, c'était le temps qu'il lui restait à vivre. Si elle n'avait pas écouter aux portes, peut-être qu'elle aurait pu profiter de ses derniers instants. Mais maintenant qu'elle savait, ça lui était impossible. Demain soir, elle ne serait qu'un cadavre, un corps qui avait vêcu de rêves qu'elle n'avait jamais vu exaucer. Une vie gaspillée, une promesse d'avenir envolée, une existence qui prenait fin à ses débuts avec pour seul quotidien les barreaux d'une fenêtre. Elle aurait dût être reine, elle aurait dût être heureuse, elle aurait dût être libre. Sa mère avait été libre avant de mourir de la même façon.

Elle allait donner sa vie pour un pays qu'elle n'avait jamais comptemplé, mais qu'elle savait pourri par des croyances stupides et rongé par la maladie.

On lui avait appris que, au moment de mourir, la défeinte reine avait dit couragesement: "je n'ai aucun regret, je vais mourir pour ma patrie". Mais la petite fille qui attendais sa mère à la maison avait tout de suite déceler le mensonge dans ces paroles.

Elle aurait voulu que le temps se stoppe, juste pour quelque minutes. Mais plus elle le souhaiter, plus le temps semblait lui glisser entre les doigts. Ses paupières lourdes finirent par recouvrirent ses obres turquoises, mettant ainsi un therme à sa torture silencieuse.

Elle s'appelait Asayoru

Elle avait 17 ans

Orpheline de mère

C'était aussi l'unique héritière au trône d'un pays ravagé

Elle était belle, elle était jeune.

Elle avait passé 13 ans de son existence enfermée entre les murs de son palais

Elle allait mourir le jour suivant sur un autel

en sacrifice à des "pseudo-dieux" auquelle elle ne croyait même pas.

Et c'est le lendemain, au therme de cette vie,

Que le prélude d'une des plus grandes aventures commença.

Note de l'auteur:

Oui, je sais, tuez-moi, je poste une autre fic alors que je n'ai pas finis la tueuse à gages, je mérite la mort. Mais vous en faites pas, j'ai ré-écrit le chapitre de mon Law x oc et je l'ai beaucoup amélioré mais malheureusement, il y a maintenant le problème de l'inspiration!

Sur ceux, balancez les reviews!

Zoubi!

by otaku-chocolat