C'est arrivé un jour d'un seul coup. Je ne vous parlerais pas d'apocalypse, parce qu'il n'y as pas eu de zombies, de météorites, de révolte de la nature ou je ne sais quelle connerie tirée d'un roman de SF. Pourtant jusqu'à ce jour on pensait que la fin du monde ce serait ça, dans des millions d'années, tellement loin qu'on ne le verrait jamais et qu'on aurait déjà conquis l'espace, rencontré des extraterrestres peut-être. Pourtant, il n'y rien eut de tout ça. Juste le sentiment indescriptible que la fin était arrivée. Les gens sont sortis dans la rue, on abandonné leur travail, leurs occupations, et le monde entier s'est tu et à retenu son souffle.

Puis ça à été la panique : les gens sont devenus hystériques, couraient partout en hurlant, les scientifiques eux-même ont cherché à savoir se qui se passait. Les enfants pleuraient, leurs parents n'arrivaient même plus à les calmer. Les animaux sont devenus fous, beaucoup se sont fait mordre ce jour là. Même les animaux des zoo, d'habitude tellement tranquilles et endormis sont redevenus sauvages et agressifs, certains ont même réussit à s'enfuir. La police et la gendarmerie étaient débordés, incapables de contenir tout ce bordel, et eux-même très perturbés et non aptes au travail.

C'est à ce moment que tout à commencé à déraper. Sans contrôle, sans rien pour les retenir, sans explications, les gens sont devenus fous, acculés comme des bêtes sauvages et mentalement perturbés par la peur ambiante, ils ont commencé à ne plus respecter la loi. Les policiers ayant quitté leurs postes, il ne restait plus personne pour surveiller la ville. Des petits vols sont bientôt devenu des braquages avec violences, des agression et des viols, le tout devenant gratuit, presque un jeu pour certains, sans aucune raison apparente, à part le sentiment qui nous floutais la vue, affolant nos sens. La rue était couverte de sang, les fous étaient de sortie, et la panique n'était plus seulement provoqué par ce sentiment terrifiant de fin imminente.

En à peine une heure, la ville et le monde entier étaient plongés dans la folie.

On était tous terrés dans nos appart, comme des rats à se planquer pour essayer d'échapper à ceux qui avaient perdu la boule. On était terrifiés et je pense que le carnage n'en as été que plus horrible. 250 appartements incendiés dont un quartier entier, juste dans Paris. Je vous laisse imaginer le reste du pays ou même l'Amérique ou tous le monde ou presque possède une arme... Très vite j'ai abandonné l'idée de rester planqué à l'intérieur et j'ai décidé de quitter Paris. J'ai pris un grand sac à dos et j'y ait fourré en vrac des fringues plus ou moins propres, des clopes, de la bouffe et certains jeux que je n'avais pas pu me résoudre à abandonner, assez étrangement. Restais la questions du chat. Je ne pouvais pas le laisser là, il en était hors de question, seulement, la caisse était lourde et encombrante et il n'accepterais jamais que je le porte à la main... J'ai vite décidé de l'attacher avec un vieux harnais et une corde qui fit office de laisse. Je suis ensuite partit le plus vite et en évitant de me faire repérer, et à peine sortit, j'ai senti le sol trembler et mon immeuble à pris feu. Une petite douleur m'a étreint le cœur quand j'ai pensé à tout le temps que j'y avais passé, à toutes les rencontres que j'y avais fait , vite remplacé par un frisson d'horreur en me rendant compte que les hurlements que j'entendais provenaient des gens qui étaient restés coincés à l'intérieur. Collé contre moi, Wifi à soufflé bruyamment, me réveillant. Je me suis éloigné comme j'ai pu, me cachant derrière les voiture stationnées, en plus ou moins bon état, certaines arrêtées au beau milieu de la route ou encastrées les unes dans les autres, le corps désarticulé de leur conducteur collé à la vitre. Je détournais le regard.

A un moment, j'ai cru que j'allais mourir, impression dont je me souviens clairement, et je sais également que ce n'est pas la dernière fois que le sentirait. Caché derrière un mur, je retenais ma respiration, un type marchait à vingt mètres à peine de moi, un fusil d'assaut nonchalamment posé sur son épaule. Il sifflait. Je me souviendrais de l'air de cette musique jusqu'à ma mort. Quelques mètres avant ma cachette, plus que dix mètres, cinq, quatre... A ce moment un homme est passé en courant et celui armé s'est détourné de ma direction pour le tirer dans le dos. Je l'ai sortir un canif et s'approcher du fuyard,qui tentait de s'enfuir en rampant. J'ai fermé les yeux et je me suis enfuis. Maintenant, je me souvient encore du cri d'agonie qu'il a poussé et du bruit de la lame tranchant la chair. J'ai couru loin, le plus loin que j'ai crois bien que je pleurais.

Heureusement la ville m'était familière et je ne me suis pas perdu. En fait tout le début du parcours fut simple, étrangement calme malgré le désordre ambiant comme si une trêve s'était installé pendant quelques minutes, une heure à peine qui m'avait parut tellement reposante. Mon chat trottinant à côté de moi me rassurait un peu je crois.

En réalité, c'est à la sortie de Paris que ça à commencé à se gâter. La foule hurlait aux portes sans réussir à sortir, apparemment je n'étais pas le seul à avoir pensé quitter la capitale. Étrangement, personne n'arrivait à sortir. J'ai soulevé le chat et me suit faufilé à travers la foule. Rien ne semblait les empêcher de passer, pourtant tous se poussaient et semblaient immobilisés. J'ai voulu essayer de passer et j'ai réussi. Sur le moment je n'ai pas compris pourquoi. En réalité je ne l'ai compris que bien plus tard.