Je ne possède pas Sherlock et ses personnages.
Je ne gagne alors pas d'argent en écrivant cette fanfic'.
Holmesest alors attention.
La fic sera une sorte de des mots pour un souvenir écrit.:)
Pour la première fois depuis fort longtemps, Baker Street était plongé dans un lourd silence.
Les expériences n'explosaient plus, les tirs s'étaient tus, la vieille logeuse se taisait et n'affichait qu'un sourire triste et compatissant à l'homme réputé d'être sans nuit était tombée et seul les phares des voitures qui passaient éclairaient le salon et le regard, souligné de cernes, perdu dans le vide d'un certain dé vieille dame consultait toutes les cinq minutes sa montre au verre fêlé.
Elle s'inquié savait comment s'y prendre dans ce genre de situations avec douceur et attention mais elle se sentait piégé règles disparaissaient avec lui pour d'autres.
Elle était la seule femme qui était le plus proche du cœur de Sherlock Holmes, pourtant, elle sentait une espèce de carapace qu'elle même était incapable de percer.
Elle attendait, avec une impatience à peine cachée, le retour du bon Watson pour l'aider.
Sherlock était tellement épuisé.Il y a quelques heures, il allait se coucher, se changeant quand son téléphone sonna fatigue était telle, qu'elle empêchait à son cerveau de filtrer les appels.A savoir, accepter ceux de Lestrade et refuser ceux de sa famille.
Il avait donc empoigné son téléphone automatiquement pour finalement tomber sur un texto d'Anthea.
On a attaqué la voiture de Monsieur Holmes
Il est à l'hôpital de St Barth
Il n'avait pas bougé, ni pleuré ou sourit.
Comme si il n'avait rien ressenti à ce moment là.
.Il avait juste balancé son portable sur la table basse avant de s'installer sur son canapé, les jambes ramenées contre sa poitrine et son menton posé sur ses genoux.
Madame Hudson, quant à elle, avait été informée par un coup de fil de la même jeune femme, deux heures plus tard alors qu'elle regardait son feuilleton favori.
Elle n'appréciait guère le grand frère de Sherlock mais sa sensibilité et son humanité avaient pris le dessus et elle pleurait, s'inquiétant surtout pour le jeune brun qui était seulement juste au dessus d'elle.
L'obscurité dans le salon et Sherlock recroquevillé et immobile lui donnèrent des frissons de mal ê restait donc au pas de la porte après avoir prévenu John, observant et essayant de deviner ne serait-ce qu'une seule de ses pensées en vain.
Du côté du médecin, il était au pub avec Stamford en train de savourer une bière fraîche quand ce fut son tour de recevoir un madame Hudson en larmes, ne pouvait former de mots compréhensibles tant elle gorge de John se serrait, le stress le gagnant mais il réussissait à garder son calme pour la rassurer afin qu'elle articule.
La réaction du médecin le laissa juste bouche bée, la main qui tenait le téléphone en l'air.
Il ne pouvait pas croire que cet homme qui avait l'air si intouchable, si intelligent comme son petit frère, puisse être si humain.
Qu'il pouvait lui aussi être victime du Sherlock, il avait aussitôt écourté son rendez-vous pour rejoindre Baker le plus vite possible.
Anthea ne leur avait donné que très peu d' pouvait aussi très bien être mourant que s'en tirer qu'avec de bonnes semaines de crainte de ne pas savoir l'état du pauvre agent était celle qu'ils redoutaient le plus.
Quand John arriva enfin, Hudson l'avait déjà vu descendit les escaliers quatre à quatre, aussi vite que sa hanche le pouvait du moins, pour ouvrir la porte.
Elle posa sa main ridée et tremblante sur l'épaule du blond pour qu'il se penche et murmura, la voix brisée :
«Il n'a pas bougé depuis que je suis arrivée et que j'ai su pour son frère ..peut être plus longtemps encore !...même pas un doigt.A un moment j'ai cru qu'il était mo... »
Elle ne put finir sa phrase trop choquante pour elle et pleura toutes les larmes de son corps, son autre main posée sur sa bouche pour étouffer ses frotta le dos de la brave logeuse en réfléchissant comment parler à son ami après.
Les émotions étaient toujours les gardait si bien rien que pour lui, que les rares personnes que Sherlock était obligé de fréquenter, le traitaient de monstre ou de sociopathe.
Mais il savait que c'était la nuit où il allait creuser pour peut être entrevoir ce que cachait cette maudite savait qu'il y avait plusieurs obstacles entre les deux frères et il se demandait bien souvent lesquels mais le fait était toujours présent : il y avait un mur invisible entre eux.
Le médecin souffla donc un bon coup et monta tout doucement les marches, les faisant grincer.
Le minimum d'assurance que John avait disparut en pénétrant dans l'obscurité, un parfait cauchemar d'enfant tandis que la petite impression que Sherlock boudait l'avait traversé l'esprit.
John ria malgré lui à cette hypothè situation tellement dramatique aux yeux du monde et on pouvait croire que son grand frère n'avait pas d'accident mais l'exaspérait juste pour une enquête comme il le faisait de temps en temps.
John en allait même à se demander si Sherlock n'était pas au courant de la gravité de la situation ou qu'il avait déduit que Mycroft était en fait en parfaite santé et mentait pour se protéger de ses pourquoi cette froideur ? Peut être qu'au fond, le brun était tellement choqué qu'il avait eu un blocage ? Il n'avait pas étudié la psychologie mais il en savait assez.
C'était fréquent et souvent il fallait laisser la personne et attendre pour que les émotions sortent enfin.
Madame Hudson avait raison : Son ami ne bougeait pas d'un cernes contrastaient avec le bleu métal de ses yeux fixant un point imaginaire sur le sol.
Ce tableau était effrayant à voir mais John prit son courage à deux mains et s'installa dans son fauteuil favori, pianotant de ses doigts rugueux les accoudoirs nerveusement.
Tandis que la vieille femme restait sur les escaliers pour rejoindre les deux hommes si besoin, le blond attrapa le téléphone de son colocataire pour lire le message d'Anthea.
La manière d'annoncer cette horrible nouvelle le ré ne pouvait décidément pas comprendre cette facette de la vie de Sherlock voire de sa famille entière.
Tellement brutal et sans attention et aucune information, laissant un frère dans le doute le plus cruel.
«Sher..Sherlock »
Le brun ne bougea lèvres étaient crispées comme ses mains pâles qui entouraient ses sourcils se froncèrent et son nez se plissait.
«Sherlock...euh..habille toi..on..va à l'hôpital d'accord ? Madame Hudson a appelé un taxi. »
Le détective ne fit que se recroqueviller encore plus, cachant son lâcha une simple phrase de sa voix grave :
«Je n'irai pas.. »
John passa une main dans ses cheveux courts, les yeux écarquillé tel comportement enfantin.
Mais il ne laissa pas la chance filer entre ses doigts.
«Sherlock..Te rends-tu compte de ce qu'il s'est passé ton frère ? On a tenté de le tuer !
-Brillante déduction..
-Je ne plaisante pas..Il est tout seul..Ecoute je sais que vous ne pouvez pas vous voir en peinture mais c'est tout de même ton frère.
-Ma mère doit venir bientôt alors c'est réglé. »
C'en fut était patient, il voulait le faire dans la douceur mais c'était comme parler à un se leva d'un bond et empoigna les épaules de son colocataire pour les secouer.
Ce dernier laissa une expression de marbre face aux hurlements de John.
«Ton frère est là bas ! Seul ! Il est sûrement en train de mourir ! MOURIR ! peut être que tu as l'habitude d'avoir la mort à tes trousses mais c'est différent pour ton frère ! »
Il laissa tomber ses mains et s'agenouilla pour reprendre doucement :
«Bon sang Sherlock, il est ton grand frè s'est occupé de toi et je suis sûr qu'il chérit tous les souvenirs de vous deux. »
Le brun releva brusquement la tête pour attraper le regard du si c'était une phrase magique, un mot de passe pour détruire la première couche de la carapace.
Donc John continua :
«J'ai..j'ai bu un café avec Mycroft une fois..il m'avait dit que tu quand tu étais petit..tu..tu voulais être un pirate. » Il ne put s'empêcher de sourire devant les toussotements gênés de son génie de colocataire.
«Et pourtant même si je ne le connais pas tant il est complexe, je suis sûr qu'il les garde au plus profond de son cœ s'il te plaît...pour lui.. »
John tendit sa main pour le rassurer en quelque sorte, lui transmettre le message que Sherlock n'avait pas avoir honte, qu'il devait même laisser sa fierté de côté pour une fois et en même temps d'être fort, il lui promettait aussi de rester à ses côtés.
Il sentit bientôt une main froide et pâle se poser sur la sienne chaude et burinée et un poids se lever du canapé.
Le jeune homme n'attendit pas d'être dans la salle de bain pour enlever son pyjama et reprendre sa tournait la tête bien sûr.
Dehors dans la nuit froide de Londres, juste devant l'appartement, un taxi était garé depuis plusieurs chauffeur était bourru et se plaignait en marmonnant du retard de ses clients.
Quand madame Hudson vit son cher protégé dans son long manteau noir, elle remercia avec mille louanges le médecin qui ne répondit que d'un sourire pressé.
«John ! Tu viens !? »
Sherlock semblait motivé à ce moment là mais quand ce fut le moment de donner l'adresse au chauffeur, il fut figé.
Remarquant ce blocage, John le donna à sa place et frotta l'épaule de son ami.
Sherlock n'était pas très friand de contacts humains mais il apprécia les gestes de son ami.
Mais malgré la présence de John, le détective était très tendu et observait les lumières d'un Londres nocturne pour essayer de penser à autre chose.
Le trajet lui semblait horriblement long et court à la doigts recommençaient à trembler, et chose rare encore, sa gorge était affreusement sèche.
Il voulait rentrer chez lui mais c'était trop loin de la maison et trop près de l'hôpital.
Il ferma donc les yeux, acceptant la fatalité.La voiture ralentit et tourna vers l'entrée principale du bâtiment.
Mordant sa lèvre inférieure, il restait collé sur son siège, les yeux toujours clos, exaspérant le chauffeur.
«Euh..ex..excusez nous monsieur..euh combien ? » fit John forçant un sourire sortit tremblotant, attendant son collègue avec la boule au ventre.
Il se mordait sa lèvre tellement fort qu'une perle de sang naissait et couler jusqu'à son menton.
Il entendit le taxi partir et John l'appeler à maintes reprises mais le brun l'ignorait toujours, le regard à nouveau dans le vide.
« Non..John..j'ai autre chose à faire.
-Bien sûr en restant avachi sur le canapé.Allez Sherlock...s'il te plaît..si tu veux c'est moi qui posera les questions aux docteurs d'accord ?
-Pff.
-Allez.. »
Sherlock jouait avec les nerfs de son colocataire pour pouvoir rester chez idiot.
C'était évident qu'il cachait quelque désespoir ? Sa peur ?
Un bras fort entoura ses épaules désormais frê ne pouvait pas le croire aussi seuls moments de faiblesses étaient provoqués par Adler ou le faux molosse mais jamais il ne semblait si abattu que ce soir là.
Ils entrèrent enfin dans l'hôpital avant que Sherlock ne puisse encore changer d'avis.
Les couloirs interminables, le blanc immaculé qui piquait les yeux fatigués de Sherlock et le fait de ne pas savoir où était Mycroft.
Pendant ce temps une Molly bouleversée déboulait dans les couloirs à son tour.
Echevelée et son maquillage coulé, elle cherchait depuis dix minutes celui qui venait d'habitude à la morgue pour de nouveaux cadavres.
Une forme haute et noire digne d'un Burton, accompagnée d'une autre plus petite et forte accaparaient les yeux de la jeune femme.
«Sher...ahhh..tu es enfin venu !
-Où est Mycroft ? Il est au bloc ? » demanda le médecin à la place de son ami.
«Non, il est dans une chambre qui est toute de peur que de mal.
-Bien alors on va le Sherl.. ? »
John s'arrêta devant le visage grave de racla sa gorge, ses yeux fuyant le regard plein d'espoir de John et celui sans âme de Sherlock.
«C'est que... » elle fit signe à John de s'éloigner dans un coin avec elle pour murmurer tout bas :
«L'état de Mycroft est juste un a juste quelques cicatrices...sur son torse et ses côtes mais c'était trop beau..Il.. »
Elle se retournait plusieurs fois pour vérifier si le brun n'écoutait car il serait obligatoirement au courant dans les prochaines minutes à venir.
«Dis..Qu'est-ce qu'on vous a dit sur de l'état du frère de Sherlock ?
-Rien pour l'instant..On nous a téléphoné à huit heures.
-Qu..Quoi ?! Mais il est arrivé à l'hôpital à cinq heures !
-Pourquoi sa secrétaire a appelé à cette heure alors ?
-Oh..Une femme est venue quand Mycroft s'était réveillé.
-Il a dû demandé de transmettre le message alors.
-Justement...c'est là le problème..
-Quoi donc ? » fit une voix grave et énervé fit volte face, bredouillant comme jamais.
«Ton frère...est..ne..se rappelle plus de rien.. »
