Hello tout le monde !

En relisant mes fics y a pas longtemps je me suis presque arraché les cheveux devant ma médiocrité. Alors me revoici avec un nouveau projet : Réécrire mes fics !

Et Hunger Games est la première à se faire faire un lifting XD

Je tiens à vous préciser qu'en plus de m'être amélioré, j'ai aussi amélioré pas mal de chose dans l'histoire, les fautes d'ortho certes, mais surtout des incohérences et pas mal de truc qui me plaisaient pas. Bref, c'est une nouvelle fic que je vous présente et j'espère que cette nouvelle version vous plaira.

Hunger Games et ses personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriétés de Suzanne Collins.

Bonne Lecture :D


Deux coups de canon retentirent. Deux autres tribus venaient de tomber.

Figés devant leur écran, les douze Districts de Panem retenaient leur souffle. Tous savaient ce que cela signifiait : Il ne restait plus que deux tribus en vie.

Assit confortablement dans son fauteuil en cuir rouge, un verre de vin à la main, le Président Snow observait avec un sourire sadique le déroulement des Jeux. Jamais une édition n'avait été aussi palpitante et incertaine.

Dans l'arène, la nuit commençait à reprendre ses droits, une nuit artificielle certes, mais calme. Dans cette obscurité, les deux tributs ressemblaient plus à des âmes en perdition qu'à des finalistes des Hunger Games. Seuls et perdus au milieu de ce sanctuaire d'émeraude, ils songeaient à ceux qu'ils avaient perdus. Des amies, fauchées beaucoup trop jeunes, et un garçon qu'elle n'avait pas eu le temps d'aimer.

Dans l'esprit de Cato tout était clair, s'il ne retrouvait pas la fille du feu au plus vite, le Président Snow allait tout faire pour précipiter leur rencontre. Qu'importe ! La victoire était sienne, tout comme la fille qu'il convoitait.

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Un verre à la main, Haymitch félicitait Katniss pour être allée aussi loin dans les Jeux et trinqua à sa mort imminente, mort qu'il espérait rapide et indolore. Au même moment, Effie, Cinna et Portia pénétrèrent dans le bar où le vieux champion se saoulait. D'ordinaire, son ébriété ne choquait plus personne, mais l'heure était grave.

- Ne vous fatiguez pas... Je sais très bien pourquoi vous êtes là, pesta-t-il entre deux hoquets.

- Par pitié Haymitch, je vous implore de lui venir en aide ! Le supplia Effie.

Le vieux mentor se retourna, les yeux ronds comme des soucoupes :

- Si ce n'est pas merveilleux ! L'ambitieuse Effie Trinket qui supplie un vieux pochetron de l'aider à sauver un souillon du District 12.

Il rit malgré lui à l'ironie de la situation, Effie elle, était perplexe :

- Je ne suis pas sûre de comprendre.

Le regard du blond se durcit soudainement :

- Vous ne comprenez pas ? En voilà une surprise ! Laissez-moi être plus clair : vous vous régaliez à l'idée d'envoyer ces petits jeunes à l'abattoir et maintenant que l'un d'entre eux est sur le point de gagner, vous vous découvrez une conscience !

Il se leva de son tabouret et se retourna, ponctuant sa phrase en crachant par terre, son dégoût pour la jeune femme plus que palpable. Il allait partir quand soudain une idée le frappa idée qui le fit éclater de rire :

- Oh ! Ça y est j'ai compris !

Le doigt levé, il tenta de reprendre son équilibre :

- Un de VOS tributs peut "gagner" les Hunger Games, un tribut d'un District pauvre de surcroît, alors c'est bon pour votre carrière ça.

Le visage d'Effie se décomposa sous les insultes :

- Me croyez-vous donc si cruelle ?

Pour toute réponse, elle eut droit à un ricanement.

- Qu'importe ce que vous pensez de moi, diabolisez-moi autant que vous le voudrez, mais aidez-la à gagner !

- Parce que pour vous c'est ça gagner ? Tuer des enfants pour rester en vie ?

Il se retourna et visa son verre cul sec.

- Ça s'appelle survivre ma jolie et c'est moins glorieux que ce qu'on vous présente à la télé. Et après ?

Les trois intrus s'échangèrent un regard perplexe.

- Que voulez-vous dire ? Demanda Cinna.

Les lèvres du champion s'étirèrent en un rictus :

- Pensez-vous que les Jeux s'arrêtent quand il y a un "vainqueur" ? Pauvres cons ! Les gagnants sont ceux qui périssent, ceux qui peuvent reposer en paix. Pour les autres, leur calvaire ne fait que commencer. Ces "vainqueurs" comme vous les appelez, ils doivent vivre avec le poids de la culpabilité sur leurs épaules. Culpabilité pour avoir tué, pour ne pas avoir su protéger ou encore pour avoir laissé faire. Chaque fois qu'ils ferment les yeux, les images reviennent, plus vives et plus douloureuses à chaque fois. On fait tout pour oublier mais en vain, et on finit par noyer son chagrin dans l'alcool en espérant laisser ces horreurs au fond de la bouteille.

Il marqua une pause :

- J'entends ce que vous me dîtes et je comprends vos motivations. J'ai équipé trop d'enfants avec des armes et de faux espoirs. Ils sont tous morts. Je ne peux plus faire ça, et même si je le faisais, je ne crois plus en ses chances de gagner.

Sans attendre de réponse de leur part, il alla trouver refuge dans un café plus loin. Il s'installa seul en terrasse. Le gérant ne l'avait même pas vu arrivé, trop occupé à regarder le déroulement des Jeux. L'écran était divisé en deux parties, d'un côté il y avait Cato, de l'autre Katniss. Dans le regard de cette dernière se reflétait une telle détermination, une telle fureur de vivre que cela en était impressionnant. Cela pourrait passer pour de la folie si on ne connaissait pas la promesse qu'avait fait la jeune femme à sa sœur.

Peut-être y avait-il une chance pour elle...

- Excusez-moi monsieur ?

Retenant un profond soupire, Haymitch se retourna pour voir qui était la folle venant le perturber. C'était une petite dame aux cheveux poivre et sel, coupés courts. Elle tenait dans ses mains abîmées par le temps une petite boîte rectangulaire.

- Que puis-je faire pour vous ? Demanda-t-il en serrant les dent.

Sans se laisser décourager par sa nonchalance, la vieille dame enchaîna :

- Je me présente, Willow Morigan.

La façon dont elle se présentait laissait suggérer qu'il était censé la connaître.

- C'est tout ?

- Je suis une des nombreuses sponsors des Jeux. Je me présente à vous parce que je suis également une des seules à supporter votre tribut... En fait, je crois bien être la seule. Comment s'appelle-t-elle déjà ? Kariss ? Kanif ?

- Katniss ! Grinça le mentor.

- C'est ça ! La fille du feu !

Las de tous ces simagrées, Haymitch poussa un long et profond soupire avant de se masser les tempes.

- Suis-je censé deviner la raison de votre présence ici ?

Prenant une profonde inspiration, elle continua :

- Je suis venue vous donner ceci.

Haymitch saisit la boîte et l'ouvrit.

- Vous êtes consciente que vous donnez ça à un homme qui a perdu tout espoir.

La vieille dame ricana :

- Avouer que ce serait dommage, vous pourriez leur trouver une meilleure utilité.

- Trouvez donc une meilleure utilité à votre argent, dit-il en lui rendant la boîte.

- Vous ne croyez pas en ses chances de victoire ?

Un sourcil levé, Haymitch la toisa :

- Disons plutôt, ses chances de rester vivantes ?

- Et quelle vie elle aura ! C'est une vraie chance.

Willow resta impassible quelques instants avant de tendre une nouvelle fois la boîte au vieux mentor :

- Pourquoi ne pas la laisser choisir ?

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Les projecteurs s'allumèrent et dévoilèrent Caesar Flickerman, le présentateur officiel des Jeux. Avec sa coupe de cheveux bleue et son sourire niais, il avait l'air d'un hystérique, ce qu'il était, lui, Effie et tous les habitants du Capitole.

- Mesdames et messieurs, à l'approche de cette dernière confrontation qui, nous le savons, sera palpitante nous avons décidés d'inviter notre cher Président Snow !

A l'annonce de son nom, le public exulta. Ce dernier approcha de Caesar, vêtu d'un costume entièrement blanc, jusqu'aux chaussures et à la cravate. Ils échangèrent une poignée de main polie et prirent place.

- Merci à vous Président de nous faire l'honneur de votre visite.

- Tout le plaisir est pour moi.

- Président Snow, cette édition des Jeux est sans doute la plus palpitante en 74 ans et c'est la raison pour laquelle nous avons organisés cette interview. Tout le monde meurt d'envie de connaître votre opinion quant à l'issue du combat final.

Le concerné s'arma de son habituel sourire malicieux avant de répondre :

- Et bien je risque de vous décevoir, mais je n'ai pas la moindre idée quant à l'issue de ce combat, et je le regrette.

- Prédiction du gagnant mise à part, les parieurs n'ont jamais été aussi nombreux, et leur pronostique donne la fille du feu perdante. Avez-vous un avis ou juste une préférence pour l'un ou l'autre ?

Le Président fit mine de réfléchir :

- Je ne pense pas que ces pronostiques ont une quelconque valeur, ces jeunes gens sont trop complexes et imprévisibles pour être réduit à de simples statistiques.

- Dois-je en conclure que vous n'avez pas encore pariez ?

Le Président ricana :

- Ma réponse était pourtant limpide.

- Voyons Monsieur le Président, vous devez nous en dire plus !

Snow étudia le présentateur, sa cupidité le faisait sourire.

- Vous avez deux tributs diamétralement opposés. D'un côté, il y a Cato, un Carrière. Ce petit est conditionné depuis sa plus tendre enfance. Gagner les Jeux est un honneur pour lui. Il est puissant, impitoyable et féroce. C'est un guerrier.

Derrière son écran, Gale cracha par terre à la description de ce monstre.

- Mais de l'autre côté, reprit le Président. Il y a la jeune Katniss. L'élément perturbateur dans ces Jeux. Bien que venant d'un District pauvre, elle a su faire preuve d'un grand courage rien qu'en prenant la place de sa jeune sœur. Elle est forte, déterminée et n'a besoin de personne. C'est une survivante.

Dans sa bouche, ces mots avaient presque l'air sincère.

- Monsieur, j'ai l'impression à vous entendre que vous êtes presque déçu à l'idée de voir l'un de ces jeunes gens mourir.

- Parce que c'est le cas ! Je trouve ça extrêmement décevant d'avoir deux formidables talents dans une seule édition et de n'en garder qu'un seul.

- Mais les règles ne peuvent être transgressées.

Avec un petit sourire, Snow décida de lâcher une bombe :

- Les règles peuvent être comprises de bien des manières tout en étant respectées.

- Je vois... Merci pour nous avoir consacrés une partie de votre précieux temps.

Fier de lui, il quitta le plateau sous un tonnerre d'applaudissement.

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Un petit groupe d'oiseaux prit son envol, réveillant Katniss en sursaut. Sa nuit avait été agitée. Entre cauchemars et bruit suspect, elle n'avait pratiquement pas dormi. Depuis la mort des deux tributs, tout était redevenu calme, ce qui aiguisa sa paranoïa. La phase finale était proche. Elle devait vite retrouver Cato avant qu'on ne lui force la main.

Se redressant sur sa branche, elle s'apprêta à lever le camp, quand un petit parachute argenté tomba devant elle. Elle était si absorbée dans ses pensées qu'elle ne l'avait pas entendue. Elle devait se recentrer !

La boîte, rectangulaire, n'était pas très lourde. Prenant une profonde inspiration, elle en sortit son contenu : deux saïs, des armes asiatiques qui ressemblaient à des tridents. Son dernier cadeau, probablement pour sa dernière journée sur Terre. Elle laissa son sac derrière elle et descendit de son arbre. A peine eut-elle touchée terre qu'elle entendit un bruit suspect derrière elle. Quelque chose faisait frémir la végétation, et cette chose était proche. A peine eut-elle le temps d'esquisser un geste, qu'une énorme bête s'extirpa des broussailles et lui fonça dessus.

Saisissant rapidement son épée, Cato bondit sur ses jambes et la brandit en direction d'un ennemi invisible. Il observa les alentours mais il n'y avait rien. Il aurait pourtant juré avoir été réveillé par le râle d'un animal. Un ours peut-être ? Baissant son arme, il se détendit, mais un autre râle vint percer le silence et celui-là, il ne l'avait pas rêvé. La bête n'était plus très loin, il commençait à distinguer le bruit de ses pas. Elle devait être immense pour faire autant de bruit.

Mais ce n'était pas une bête qui sortit de l'orée des bois, c'était la fille du feu, poursuivit par un chien monstrueux. La jeune femme, tombée à terre, crue qu'il allait la dévorer. Au lieu de ça, Il la scruta avant de se reculer. Neuf autres bêtes prirent places à ses côtés. Le message était clair, elle ne devait pas s'enfuir.

- Un problème ma jolie ?

Les yeux clos, Katniss se maudit. Elle se retrouvait coincée entre deux bêtes sauvages. Finalement, le Président en avait eu marre d'attendre. Il était temps d'en finir.

Elle se releva d'une traite et fit face à son adversaire.

- Je vois que tu n'as ni arc, ni flèches. Quel dommage !

- Je n'en suis pas pour autant sans défense.

- Alors viens, je t'attends ! Dit-il en brandissant son épée.

Katniss le dévisagea un instant, l'envie d'en découdre se faisant de plus en plus pressant. Son regard se perdit dans le lointain, certaine qu'une caméra la filmait. Elle pivota sur sa droite, regarda la cime des arbres et porta trois doigts à sa bouche avant de lever son bras en l'air. Signe que tous les Districts pauvres lui imita. Dernier signe d'adieu, à sa sœur et à Gale.

Cato l'observa, silencieux. Il voyait en elle une telle détermination tout comme il devinait sa peur à l'idée de mourir. Se tournant vers lui, elle passa les mains derrière son dos et en sortit deux saïs.

- Un petit cadeau de ton mentor entre deux verres ? Ce n'est pas ça qui te sauvera.

- Quelle prétention ! Soupira-t-elle.

- Quelle arrogance ! Soupira-t-il sur le même ton.

- Les morts n'ont plus le luxe de faire les malins.

- Des promesses, toujours des promesses.

Pour toute réponse, Katniss brandit ses saïs et le défia du regard.

Leur défi dura un long moment, aucun bruit ne filtrait à travers l'arène. Soudain, dans un élan de folie, ou de courage, Katniss s'élança vers Cato, ouvrant les hostilités. Plus habituée aux attaques à distances, les assauts de la jeune femme étaient gauches et maladroits. Son adversaire évitait aisément coup sur coup, essayant par moment de prendre l'avantage sur elle. Mais elle était trop vive et parvenait à esquiver ses coups. Décidant de changer de tactique, il saisit son poignet lors d'une attaque et utilisa sa jambe pour faucher les siennes avant de la recouvrir de son corps.

- Je te propose quelque chose. Abandonne ! Ce sera moins douloureux pour toi.

- Dans tes rêves les plus fous !

Cette réponse excita l'esprit du jeune homme.

- Dans mes rêves les plus fous, on se retrouve dans cette position, mais pour une activité plus intéressante.

Dégoûtée par les images qui s'imposaient à son esprit, Katniss lui décrocha un coup de poing en plein visage avant de les basculer sur le côté en s'aidant de ses jambes.

- Si tu voulais être au-dessus, il suffisait de demander, ricana-t-il bêtement.

Avec une moue écœurée, elle roula sur le côté, ramassa ses saïs avant de se remettre en garde. Cato lui, prit son temps pour se relever, son attitude clairement irrespectueuse.

- Ramasse ton arme !

- Pourquoi ? Je n'ai pas besoin d'elle pour t'écraser.

- Tu aurais beaucoup à gagner si tu étais plus intelligent qu'arrogant.

- Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir !

Exploitant sa "faiblesse", Katniss se lança une nouvelle fois à l'assaut. Mais, débarrassé de son épée, son adversaire bougeait plus aisément et évitait ses attaques. Durant une parade, il attrapa son bras gauche, lui coinça dans son dos et passa son autre bras autour de sa gorge.

- On pourrait continuer ce petit jeu indéfiniment, alors fais nous plaisir et abandonnes !

- Jamais !

De son bras libre, elle lui flanqua un coup de coude dans les côtes, écrasa son pied droit et balança la tête en arrière. Libérée de son étreinte elle roula par terre pour s'éloigner.

- Je ne t'ai pas demandé de retenir tes coups.

Touchant sa lèvre fendue du bout des doigts, Cato serra les dents en ramassant son épée.

- Tes désirs sont des ordres, grogna-t-il.

Katniss hoqueta de surprise lorsque Cato s'avança d'un pas déterminé et frappa avec plus de puissance qu'avant. Chaque coup paré résonnait dans tout son être, à tel point qu'elle préféra les éviter. Mais il était trop rapide, trop puissant. Ses saïs tombèrent au sol. Un coup sur la jambe et elle tomba à genoux, la lame de l'épée pointée sous sa gorge.

Malgré sa défaite, elle leva un regard audacieux vers son bourreau, le défiant du regard. Si elle devait mourir, qu'il la regarde droit dans les yeux. Acceptant son défi, il leva sa lame... Avant de l'abattre à côté d'elle.

- Quoi ?

- Malheureusement, te tuer ne fait pas partie de mon plan.

La jeune femme ne perdit pas une seconde. Elle bondit, lui donnant un coup de pied à l'estomac et reprit ses assauts avec ses poings. Son adversaire la repoussa avec nonchalance jusqu'au moment où il se lassa. Il saisit son poignet au vol et tordit son bras droit. Elle tenta de se dégager avec un coup de pied mais il le bloqua avant de le briser d'un coup de coude. Il l'acheva avec une formidable gifle qui l'envoya par terre.

- C'est fini, déclara-t-il en se redressant.

Il se dressa fièrement à côté de la vaincue et regarda en direction des caméras :

- Je m'appelle Cato Anderson, et je suis le gagnant des 74e Hunger Games, et à ce titre j'exige un prix à titre personnel, une sorte de trophée. Et ce que je veux... c'est elle !

Il pointa Katniss du doigt, qui, à demi-consciente, était horrifiée par ce qu'elle entendait. Heureusement pour elle, le Président Snow n'autorisait qu'un seul vainqueur par édition.

Au bout de ce qui sembla être une éternité, une voix annonça :

- Mesdames et Messieurs, je vous présente le vainqueur des 74e Hunger Games, j'ai nommé Cato Anderson !