Note de la traductrice: Voici la traduction d'un très court OS duquel je suis tombée amoureuse dès que je l'ai lu, sur Susan telle que l'auteur l'imagine lorsqu'elle revient de Narnia après avoir dit adieu à Caspian, écrit à travers le regard de Peter. Je me suis dit que je devais le faire partager car c'est aussi exactement de cette façon que je la vois. Pardonnez moi pour toutes les (éventuelles) fautes au niveau de la traduction des expression 'typiquement anglaise', c'est ma première traduction.
Disclaimer: Sur ce coup là, rien de rien de rien de rien de rien ne m'appartient...! Le Monde Narnia appartient à C.S Lewis et l'OS à s i l v e r a u r o r a. Pour ceux qui sont intéressés par l'histoire originale, voici le lien: http:/fanfiction .net /s /5193592/1/ Destruction_of_Self (supprimer les espaces pour que ça marche).
Juste, enjoy! =)
Peter ne comprend pas.
Susan a changé.
Elle était tellement autoritaire et impérieuse et vibrante avant qu'ils ne doivent revenir dans l'Angleterre détruite par la guerre, mais maintenant… maintenant elle est autoritaire sans élégance, impérieuse sans conviction et la plus grande partie de sa vitalité l'a quittée.
Peter n'avait jamais remarqué à quel point les étincelles qui se consumaient dans ses yeux étaient brillantes auparavant, mais il sait à quel moment exactement la lumière en a disparu.
C'était à ce moment là, lorsqu'elle s'était éloignée de Caspian et s'était avancée derrière lui à travers l'arbre. Ce fut à ce moment là que toute vie en elle mourût.
Et c'est en train de le tuer.
Il est le grand frère, celui qui doit s'occuper des autres, celui qui sait tout. Celui qui peut gérer n'importe quelle situation. Mais il ne peut pas gérer celle-là. Il ne peut que regarder alors que Susan se fane, devient de plus en plus maigre, de plus en plus pâle, de plus en plus lente. Il la regarde avec une horreur mal dissimulée alors qu'elle court à la fenêtre à chaque fois que des chevaux passent devant, alors qu'elle s'enferme à l'intérieur d'elle-même à chaque fois que l'un d'eux est assez négligeant pour mentionner Narnia.
Peter avait pour habitude d'être alarmé à chaque fois qu'elle tombait soudainement par terre, boitillante, des larmes de cristal se déversant sur son visage. A chaque fois, ils couraient vers elle avec Ed et Lucy, et ils l'encerclaient tous, la laissant prendre leur force.
Mais maintenant elle se cache et les repousse. Il peut l'entendre pleurer la nuit, sait que juste de l'autre côté du mur de sa chambre elle est assise, contemplant les étoiles, les larmes roulant sur ses joues blanches.
Peter espère qu'il y a quelque chose, n'importe quoi qu'il puisse faire.
Mais il ne peut rien faire ; juste la regarder alors qu'elle se détruit.
Et ça le tue intérieurement.
