Voici ma première FanFic' qui se nomme "Song" car tout au long de l'histoire, tous les chapitres sont illustrer par une chanson, j'espère qu'elle vous plaira. La musique tout au long de ce chapitre est : "Les portes du soir", d'Indochine.
Sur ce, je vous souhaite encore une bonne lecture.
ps: Les rewiews font toujours plaisir^^ Bis.
Song.
Chapitre 1.
Pov Harry.
La guerre faisait rage, la mort prenait possession de chaque corps, les immobilisant, les faisant tremblés, le faisant tombés…
Cette nuit, certains sont morts, des amis, des inconnus, des proches… Hier Neville est mort, assoiffé de vengeance envers Bellatrix, il l'à combattu, mais celle-ci le vaincus, alors Ginny à tenter de le venger ce soir, seulement elle à échoué, et à rejoins son amour dans l'haut-delà…
J'ai peur… Peur que se soit mon tour, que cela arrive à Ron et Hermione qui arrivent à survivre je ne sais comment… J'enroule les bras autour de mon torse tandis que je marche dans le couloir désert de Poudlard, il est tard, tout le monde dors, alors je profite de mon retour pour aller là-bas, làoù je suis tranquille, loin de toute cette haine…
J'arrive devant un mur vide, nu, et me met à passer trois fois devant, pensant le même phrase : « Un coin tranquille »… Une grande porte apparaît devant moi, immense, intimidante, mais attrayante…
De ma main droite où saignes quelques petites contusions, je pousse cet objet lourd et entre dans la salle, une humble pièce de pierre et de bois, quelques tableaux sont accrochés au mur, des peintures de peintres moldus, des images inanimés, des paysages calmes, relaxant. Une fenêtre est sûr le mur à ma gauche, haute de toute la hauteur de la pièce, avec devant un petit fauteuil, simple, mais confortable. Pas loin de là, un lit aux draps bordeaux est dans un coin, avec une table de chevet… J'ai prit l'habitude de dormir ici quelques fois, lorsque le fais de dormir dans le dortoir, à entendre mes amis pleurer la mort de nos amis, d'un membre de leurs familles, ne me tente guère.
Et ce soir c'est le cas, Ron viens de perdre sa sœur, et je ne me sens pas de rester avec lui, je ne sais pas quoi lui dire, alors je laisse le soin à Hermione de le faire, elle l'à déjà fait à maintes reprises…
Je m'approche du fauteuil et m'y installe, tête posée sur le dossier, regard rivé sur l'extérieur sombre, comme mon état…
L'attaque de Voldemort à été porté sur le ministère, vers les 18 heures, une bataille remplie de haine, de rage ! De morts, de peine, de larmes… Dumbledore était de la bataille, et à combattus mon ennemi juré, mais il à péri, le vieux n'était plus aussi fort qu'avant, mais il se croyait à la hauteur… Alors j'ai lutté à mon tour contre Voldemort, mon corps guider par la haine qui me brulait le ventre. Ce fut long, pénible, épuisant, mais j'ai finis par gagner, avec l'épée de Gryffondor, seulement je ne me sens pas de faire la fête, d'ailleurs, ce soir personne ne veux faire la fête, personne n'à encore vraiment réaliser que nous avons gagné, personne n'à vraiment accepté la mort des proches…
Est-ce que tu connais nos tristes pouvoirs
Et toutes les fleurs qu'on trouve
Dans le noir, dans le fond.
Je sursaute, la porte s'ouvre, lentement, dans un grincement sinistre. J'entends un soupir féminin, quel chance, un couple qui à demandé la même pièce que moi…
Je retiens un hoquet de surprise. Je vois d'abord une fille, de longs cheveux bruns foncés, lisses, quelques éclats noirs parsemant sa chevelure. Je ne peux voir son visage, puisqu'elle est de dos… Ce qui m'étonne le plus est de voir qui est avec elle, un garçon grand, de mon âge, peut être un peu plus haut que moi… Sa chevelure est blonde, presque de couleur argent tellement ils sont clairs, son visage est fin, noble, avec une peau d'une pâleur impressionnante, il ouvre les yeux et je sursaute à nouveau, ils sont d'un gris d'acier, froid, sondeur.
Il quitte la bouche de la fille en me voyant, celle-ci se retourne et je peux voir un visage aussi fin que le sien, voir plus, puisqu'elle est une fille, ses yeux légèrement en amande me regarde d'un air de reproche, ils sont vert, d'un vert terne…
« Que fait tu là Potter ?! »
Tiens, Malfoy me parle…
« Je me repose, comme tu peux le voir. »
Ton en disant cette phrase, j'ai retourné ma tête vers la fenêtre, cherchant à suivre ce couple qui me dégoute, oui, me dégoute, car je me sens seul, alors qu'ils sont deux…
« Ne devrais-tu pas t'entraîner à vaincre Le Seigneur des Ténèbres au lieu de rêvasser ? »
Ah, le brune c'est décider à parler…
« - Ils sont morts.
- Qui ?
- Voldemort, ainsi que Dumbledore.
- Ne dit pas de sottise Potter, si ils étaient mort toute l'école serait réveiller.
- A croire que non. Et t'es qui toi d'abord ?
- La petite amie de Draco. »
Le dit Draco semble s'étouffer et lui murmure quelque chose à l'oreille. Sa « petite amie » ne semble pas apprécié puisqu'elle se retourne, lui met une gifle et s'en va en courant et en pleurant.
Est-ce que tu connais les portes du soir
Qui font pleurer l'intérieur des filles
Les jambes écartées
Les yeux qui brillent…Je t'envie Malfoy, le sais-tu ? Tu à toutes les filles que tu souhaite, tu à juste à claquer des doigts, et tu les as, pourtant, tu ne semble jamais satisfait, tu les rejette toutes. Alors que moi, moi, aucune ne viens me voir, aucune ne me fais la cours, aucune ne veux de moi… Dans un sens, ce n'es pas grave…
Tu les fais pleurer, n'à tu aucun cœur ?
« Sérieusement Potter, que c'est il passer cette nuit ? »
Il s'intéresse à ma vie maintenant ?
« Voldemort est mort, Dumbledore est mort, Ginny est morte… Tu veux que je continus la liste ? »
Il me fait non de la tête alors que son visage est encore plus pâle…
« Tu en est sûr ? »
Je me relève d'un bond, saisis ma baguette et me retrouve rapidement devant lui, mon arme sous sa gorge.
« Tu veux quoi ? Que je t'emmène à ce champ qui est devenus remplit de larmes ? Que je te montre toute cette souffrance ? Tu veux voir tous les corps mutiler par les mangemorts inertes au sol ? Mon sang qui coule ne te suffit pas ? Non, tu ne peux pas comprendre. »
Ma voix est dure, se voulant froide, mais elle est tremblante. Des larmes coulent sur mes joues, je les sens, quelle honte, je sais très bien que je n'ai pas assez de force pour lancer un sort, je n'ai plus d'énergie. Malfoy baisse lentement ma baguette, et essuies mes joues d'un revers de la main.
« Tu te trompe Potter, je comprends parfaitement, contrairement à se que tu crois, j'ai moi aussi un cœur. »
Il me prend dans ses bras et me berce, un geste qui me surprend. Se moque t-il de moi ? Une de ses nouvelles blagues ? Tant pis, profitons-en.
« Embrasse-moi… »
Je veux qu'on s'associe
Et que tu meures dans mon lit.
Il sursaute et s'éloigne de moi en un bond.
« Po… Potter… Que… T'es gay ? »
J'explose de rire, un Malfoy qui perd ses moyens, ce n'est pas tout les jours.
« - Malfoy, je le suis autant que tu l'es, toute l'école le sait, et nous savons aussi que tu fais semblant de sortir avec des filles pour pas perdre la face. D'ailleurs, toutes les filles en profitent…
- Je… Tu… Mais… Non !
- Quoi non ?
- On ne peut pas, on est ennemis !
- Rah !!! Pitié Malfoy ! On est plus des gamins, on à 18 ans, je ne te demander pas une relation, je te demande un soir, juste un, pour que je me sente enfin… »
Vivant ? Moi-même ? Dur à dire…
« - Enfin quoi Potter ?
- Je ne sais pas vraiment…
- Nous voilà bien avancer ! »
Car je n'ai pas peur
Je ne vais pas tomber
Je me dirige vers le lit, et lui fais signe de me suivre, je m'installe, allonger, dos contre le dossier de la tête de lit en bois. Il semble hésiter, peser le pour et le contre, et finalement il semble se décider et approche, lentement, un sourire aux lèvres. Il reste devant le sommier, debout, mains sur les hanches, à me fixer.
« - Quoi ?
- Viens, n'allons pas trop vite. »
Je ne bouge pas et reste dans ce lit dans lequel j'ai dormis un bon nombre de fois, et dans lequel je dormirais encore pendant un moment.
Car j'ai dormi là
Comme d'autres meurent
Je me lève finalement et le rejoins, me plantant devant lui, levant quelque peu les yeux pour voir ses yeux orageux.
« - Bien Malfoy, je t'écoute, par quoi commençons nous alors ? »
Il ne répond rien, s'approche un plus, nos corps se touchant presque. Une de ses mains, la gauche je crois, me saisit le menton, et me fait lever la tête vers lui. Etrangement, je me sens troublé, trop troublé.
Ma confession là
Sera la tienne
Il plante ses yeux dans les miens, et je me sens chavirer, fondre… Sa tête se baisse, et je me sens de plus en plus loin, mes yeux se ferment d'eux-mêmes, désobéissant à ma raison. Je sens son souffle sur mon visage, un souffle chaud, rassurant ? Je crois, oui, car je ne me sens pas seul…
Doucement, ses lèvres se pose sur les miennes, d'abord dans une caresse, puis dans un baiser, rien d'autre, juste un baiser, juste nos lèvres qui se touchent, se frôlent…
Que tu te penches
La tête vers moi
Il faut que tu reviennes
Soudain, tout s'arrête, d'un coup, il s'éloigne se met dans le fauteuil, et fixe dehors, comme je le faisais quelque minute plus tôt.
« Viens Potter. »
Comme il me le demande, je m'approche, lentement, me posant mille et une questions.
« - Tu m'explique Malfoy ? Tu m'embrasse et d'un coup tu t'en va, aurait-tu peur ?
- Moi ? Peur ? Quelle question ! Bien sur que non, je voudrais que l'on parle.
- Parler ? De quoi ?
- De nous, de nos vies.
- Je n'ai pas le temps pour ça, je t'ai seulement demandé à se que l'on…
- Oui je sais merci, j'avais compris, mais vois-tu, pour moi, ça ne se passe pas comme ça, d'abord j'apprends à faire connaissance avec le personne avant.
- Malfoy ! Pour une nuit !
- Même !
- Tu fais ça à toutes les autres filles ?
- Oui, sauf qu'il n'y à qu'elles qui parlent.
- Oh ! Je vais avoir l'honneur d'entendre la vie de Mr. Malfoy junior !
- Cesse tes pitreries, et viens t'assoir, que l'on parle un peu.
Est-ce que tu voudrais
Me confesser la vie
Alors il faudrait que tu te recueilles
Comme un ami une amie ?
Je lui obéis à nouveau, à contrecœur, moi, je ne veux pas parler, je veux juste me sentir vivant, me sentir comme autre chose qu'une arme qui n'à plus d'utilité. Alors je le laisse parler, écoutant d'une oreille se qu'il raconte, son enfance, ses parents, ses elfes de maisons… Tout cela me semble futile, mais je l'écoute tout de même, il est évident qu'il ne va pas m'obéir sur un coup de tête.
Mais je ne veux pas parler, juste coucher avec lui pour me sentir vivant. Mais il veut attendre que l'on se connaisse. Pourtant je le connais déjà ! Je sais… Je sais… Je sais… Non, en fait je ne sais rien… Maintenant, je ne veux pas qu'il s'arrête de parler, car je sais qu'il voudra que je parle en retour…
Je veux qu'on s'associe
Et que tu meures dans mon lit
Je regarde du coin de l'œil mon lit et me dit que l'on serrait mieux là-bas, sur un bon matelas moelleux plutôt que sur un sol dur. C'est vrai, on pourrait être sous des draps chauds, plutôt que d'être sur le sol à avoir froid dans une pièce sans cheminée. On pourrait se tenir l'un contre l'autre au lieu de lui sur le fauteuil et moi sur le sol contre un mur froid.
Car j'ai dormi là
Comme d'autres meurent
Il me regarde alors qu'il à arrêter de parler, il doit s'attendre à se que je parle, rater Malfoy ! Je ne lui parlerais pas de moi ce soir ! Un autre jour, peut-être, je lui parlerais de moi, mais pas maintenant, je ne me sens ni l'envie, ni l'humeur. Il soupire, je souris…
Ma confession oui
Sera la tienne
Je me lève et il comprend, oui, il comprend que ce n'est pas maintenant qu'un mot va sortir de ma bouche. Alors il pousse un soupire à fendre l'âme et me laisse faire. Je m'assois à califourchon sur lui, et passe mes bras autour de sa nuque. Il ne veut pas que ce soit ce soir ? Soit ! Une autre fois, mais qu'il me laisse tout de même en profiter un minimum.
Ma bouche se colle à la sienne, et je suçote sa lèvre inférieur, je crois qu'il aime sa… Il s'apprête à dire quelque chose mais je l'en empêche, profitant de cela pour m'emparer entièrement de sa bouche, faufilant ma langue entre ses lèvres. Il répond à mon baiser, et j'en suis content, car je me sens différent… Plus… Moi…
Et je t'aspire, là
Non je n'ai pas peur
On oublie tout, tout ce qu'il y à autour de nous, tout se sang qui colle à mon corps, toute notre haine qui s'égare au plus profond de nous, toute cette colère qui m'animait il y à peu… Toute cette tristesse qui ressortira seulement demain… Car à cet instant, une musique se fait entendre au fond de mon esprit, alors que ce baiser me fait quitter la terre, et m'emmène dans un autre monde. Peut-être que demain tout sera différent, mais pour le moment, je ne veux pas y penser…
On ne tombera jamais
Aussi bas comme le monde
Il faut que tu reviennes
Et que tu glisses et que tu rêves
Que tu partes
Je serai là
Même si tu saignes
Là
Il faudrait que tu reviennes
Là
Il faudrait que tu reviennes
A Suivre...
