Une autre aventure de Galilée et du Docteur qui commence. Étant donné que je me suis remise à l'écoute des anciennes saisons, je peux dès lors me remettre à écrire. Mes documents pour M'aimes-tu assez pour reconstruire le monde ne sont pas où je suis présentement, alors je vais commencer Child of Time tout en continuant l'autre histoire lorsque j'en aurais le temps.
Child of Time: Meet the Doctor était surtout basé sur Jack et Galilée, étant l'histoire de transition qui expliquerait comment Galilée se retrouverait avec le Docteur. Cette histoire-ci, pour rassuré les lecteurs, sera basée uniquement sur le Docteur et Galilée. Des protagonistes viendront interférés, mais sans plus, n'oublions pas tout de même que ceci est une aventure du Docteur.
Pour ceux qui reconnaîtraient Nasfins qui était aussi mentionnée dans M'aimes-tu assez pour détruire le monde et M'aimes-tu assez pour reconstruire le monde, je tiens à préciser que la série avec Rose n'a aucun lien avec celle de Galilée, donc n'essayez pas de vous retrouver dans le temps, vous vous perdriez bien rapidement.
Tous dans cette fanfiction exceptés Galilée, Nasfins, les Nasfiens et leur technologique n'appartiennent qu'à la BBC. Aucun bénéfice n'est fait avec cette histoire.
Chapitre 1: Bad Night
Le Docteur était assis sur le siège devant les commandes de son vaisseau. Le TARDIS se baladait tranquillement dans l'espace sans rencontrer d'ennemis indésirables. Ça lui permettait donc de réfléchir sans se préoccuper de tout ce qui se passait autour de lui. Sa nouvelle compagne dormait profondément. Le choc des cultures avait été plutôt brutal pour cette jeune femme. Elle avait faillit perdre son père et en plus, elle avait du combattre des extraterrestres qui n'avait rien d'inoffensif. De toute façon, tous ceux qui l'accompagnaient finissaient par se rendre compte des dangers et de la différence, puis fondaient en larmes ou même hurlaient. Ce qui le préoccupait le plus dans cette histoire, ce n'était guère le choc éprouvé par Galilée, mais plutôt le fait qu'il l'ait invité à voyager avec lui. Il avait déjà assez de difficulté à oublier les morts qu'il y avait eu sur son passage. Le grand Seigneur du temps avaient peur, était incertain. Une autre vie entre ses mains. Une autre vie qui finirait certainement par se sacrifier.
Il ne détestait pas la jeune femme, loin de là, il la trouvait même amusante et charmante, quoique son insolence et son arrogance l'agaçait quelques fois, mais il devait avouer qu'il aimait bien qu'on le défi de la sorte. Elle brillait d'une flamme qui ne voulait s'éteindre, d'une étincelle qui survivait malgré les remous et le vent. Elle était débrouillarde, intelligente et curieuse, elle était jeune, mais mature. Elle gardait un cœur d'enfant, ne se cachait pas derrière un masque, assumait qui et quoi elle était et surtout, elle adorait le risque tout en restant fragile. Ce mélange explosif lui plaisait.
En même temps, ses gestes, ses paroles, sa façon de voir les choses ; lors du dernier Noël vécu par Jack, Galilée et lui-même par exemple ; tout ceci l'avait heurté. Ses deux cœurs s'étaient serrés dans sa poitrine, son rythme cardiaque s'était accéléré et une étrange sensation, comme un déjà vu s'était infiltré en lui. Elle la lui rappelait avec tant de force, plus mentalement que physiquement, mais l'image était là. Rose Tyler.
Galilée…cheveux blonds, tombant sur ses épaules, visage fin et enfantin, une petite taille, presque la même façon de s'habiller. Seule différence : la pupille de Jack avait de beaux yeux noisettes, ceux de Rose étant marrons. Au début, il n'y avait guère prêté attention, la Terre étant en danger, mais maintenant qu'il était seul dans le TARDIS avec cette jeune femme comme passager, les détails revenaient alors à sa mémoire et lui faisait voir ce qu'il avait manqué. Certes, elles n'avaient pas les mêmes moues, la même grandeur et la ressemblance physique était plus aux cheveux et à l'expression, mais ça ne changeait pas sa crainte. Serait-il capable de vivre au naturel avec quelqu'un ressemblant à son ancienne compagne?
Un cri le sortit brusquement de ses pensés. Il s'élança dans sa direction et ce ne fut que lorsqu'il s'arrêta devant une porte de son vaisseau qu'il se rendit compte qu'il s'agissait en faites de la chambre de sa nouvelle compagne. Il cogna.
« Galilée? »
Le silence lui répondit de l'autre côté de la porte. Inquiet, il entra sans la permission de la jeune femme et trouva cette dernière recroquevillée dans son lit, tremblant de tout ses membres, venant très certainement de s'éveiller d'un cauchemar. Le Docteur s'avança, incertain de l'attitude à avoir. Pourtant, s'il se fiait à Jack…
« On voit des monstres maintenant? » se moqua-t-il, espérant sincèrement que sa réplique aurait l'effet voulut. Si la fierté des Harkness était telle qu'il le croyait, la jeune femme allait très certainement lui répondre de la même façon et peut-être se dépêtré des limbes du sommeil.
-Aussi affreux que vous! Rugit Galilée en se redressant de son mieux, tremblant toujours. Elle lui lança un regard courroucé auquel il répondit avec un sourire innocent.
« Alors comme ça je suis assez imposant pour vous faire trembler? » demanda-t-il sachant que celle-ci la vexerait sûrement, mais comme il l'espérait, elle oubliait peu à peu le cauchemar dont elle avait été victime.
-Vous êtes assez imposant seulement pour une fourmi! Répondit-elle en lui lançant un oreiller qu'il attrapa sans aucune difficulté et qu'il déposa par la suite sur la chaise près de la porte.
« Vous ne voulez tout simplement pas avoué que vous m'êtes inférieure. » répliqua-t-il en quittant rapidement la chambre.
Comme il avait prévu, la jeune femme arriva à la salle des commandes quelques minutes plus tard, enragée et habillée. Il était assis et la regardait d'un air serein comme s'il n'était coupable de rien. Comme s'il ne l'avait jamais provoquée en toute gratuité.
-La seule chose qui vous soit inférieure c'est votre intelligence.
Il eu un sourire, puis retomba sur ses pieds. Voilà qui était fait. Il n'aurait pas à l'humiliée en lui demandant pourquoi elle avait hurlé et en plus, elle semblait avoir complètement oublié les affreuses images de la nuit. Maintenant, ils allaient pouvoir voyager. Et avant de la juger ou de se faire un scénario horrible à cause de cette ressemblance, il préférait attendre de voir ce que donnerait cette nouvelle aventure.
« Alors, que voulez-vous faire? Passé, futur, voyage? » lui proposa-t-il enthousiaste, ignorant complètement la dernière réplique de la jeune femme. Il détestait rester immobile, il lui fallait de l'action. Ainsi il avait hâte que Galilée prenne une décision, car s'il l'avait laissé se reposer, c'était simplement pour lui permettre de se remettre de ses émotions.
-Un peu des trois? Proposa la passagère en bondissant vers les commandes, tout à fait réveillée et excitée par la perspective d'un nouveau voyage.
Le Docteur eu un sourire. Ça devenait intéressant. Il avait finit par remarqué dans leur dernière aventure qu'elle avait une soif intarissable de découverte et de savoir. Par chance pour elle, il avait le pouvoir de tout lui montrer. Elle allait devoir se rappeler que c'était grâce à lui qu'elle pouvait voir tout ceci.
« Tenez-vous bien! »
Si elle n'avait rien sentit des secousses alors qu'elle dormait, ce décollage la jeta au sol. Elle s'agrippa au TARDIS et malgré son mécontentement, le ridicule de sa situation la fit rire, ainsi que le conducteur du vaisseau.
-C'est toujours comme ça? Demanda-t-elle dans le bruit infernal du voyage.
« Oh que oui! »
Elle eu un sourire, puis quelques instants plus tard, tout s'arrêta enfin. Le Docteur s'élança vers Galilée, l'aida à se relever, puis déguerpit vers la porte pour se placer devant, bloquant le passage.
« Devinez. » s'amusa-t-il devant la moue boudeuse de la jeune femme.
-Le passé? Dit-elle au hasard.
Le Docteur ne fut que plus moqueur, imageant merveilleusement bien qu'elle se trompait. Elle fronça les sourcils.
-Rooh, arrêtez ça, se plaignit la jeune femme. Ouvrez la porte, je vous en prie.
Le sourire craquant le fit craquer. Pourquoi pas? Surtout qu'elle le demandait si gentiment, ce qui n'était guère habituel de sa part.
« Bienvenue sur Nasfins mademoiselle Harkness » annonça-t-il en ouvrant les portes, un sourire énigmatique sur les lèvres.
Galilée sortit du TARDIS et fut émerveillée par la blancheur des lieux, par l'esthétisme des entrelacs celtiques et par le style gréco-romain des portes, des escaliers, des murs et du plancher de marbre blanc. Aucune lanterne, aucune chandelle. Pourtant tout était éclairé par une lumière qui semblait provenir des murs mêmes. Le couloir dans lequel ils étaient rayonnait de mille feux, mais était vide. Elle se tourna vers le Docteur, ayant bien hâte d'en apprendre davantage sur cette planète.
-J'attends ma leçon d'histoire!
Il était sortit et avait fermé les portes à clé. Il se tourna vers elle et aperçut l'étincelle de curiosité brillant ardemment dans son regard.
« Je peux bien. » affirma-t-il en débutant sa marche, suivit par Galilée. « Nasfins est née il y a environ 2000 années spatiales par des êtres totalement pacifiques. Elle est donc beaucoup plus jeune que la Terre. C'est un bébé de l'Univers, une des dernières planètes crées par les explosions de particules spatio-temporelles. Comme vous pouvez voir, ses habitants se sont légèrement inspirés des différentes époques de votre planète et étant donné qu'ils ont accès à beaucoup d'informations, leur décor change presque à toutes les années, même si quelques pièces restent toujours pareilles. »
Galilée bougeait la tête et les yeux en tous sens afin d'être certaine de ne manquer aucun détail de cette planète. Elle remarqua que malgré le fait qu'ils marchaient toujours, le décor ne changeait pas tellement et se ressemblait : des portes, des couloirs, des escaliers.
-C'est normal la répétition?
« Je suis content que vous l'ayez remarquer. Oui, cette planète est sans fin. Une parade de portes, de couloirs, d'escaliers, de murs. Ça ne change jamais, mais c'est un véritable labyrinthe dans lequel il suffirait d'une erreur pour se perdre complètement. »
Galilée frissonna à l'idée qu'ils pourraient rester perdu dans ce désert blanc. Elle avait beau accepté les voyages avec le Docteur, elle n'avait pas encore une entière confiance envers ce dernier. Elle le trouvait toujours autant tordu et s'expliquait mal comment quelqu'un d'aussi déjanté pouvait à chaque fois sauvé l'univers d'une destruction imminente. Si Jack confierait sa vie à cet être d'un autre monde, Galilée en était beaucoup moins certaine.
-Et son peuple?
« Les Nasfiens sont des créatures neutres, mais pacifiques. Leur neutralité fait de cette planète un terrain permit à tous mais où aucune violence n'est permise. Leur peuple étant jeune, leur technologie est bien moindre que celle de la Terre tout en étant beaucoup plus avancée. »
Galilée lui lança un regard interdit, les sourcils froncés. Comment un peuple pouvait être avancé sans l'être? Elle eu une grimace, songeant que cet homme était vraiment bizarre. Il la vit lever les yeux au ciel et lui offrit son sourire le plus espiègle.
-Les Nasfiens n'ont jamais vu le soleil? Demanda-t-elle sans comprendre comment un peuple pouvait survivre sans la lumière du soleil. Toutes ces choses étaient encore nouvelles pour elle.
« Jamais! » répondit-il comme si c'était la réponse la plus évidente dans l'Univers.
Un doux chant retentit autour d'eux, faisant sursauter Galilée, mais sourire le Docteur qui se sentait déjà emporté par la sérénité de la mélodie. Il attrapa la main de Galilée, lui jeta un regard entendu, puis entra dans une course infernale, ayant pour seul guide le chant que l'on pouvait entendre tout autour d'eux. La jeune femme le suivait sans réellement savoir pourquoi il courrait.
-Après quoi cours-t-on Docteur? Demanda Galilée surprise par l'étau qui avait tiré sa main pour qu'elle s'élance à son tour.
« Mais après la chanson voyons! » répondit-il totalement exaspéré par ce manque de jugement.
Elle fronça les sourcils. Après une chanson? Elle ne put s'empêcher de pousser un profond soupir. Décidemment, elle n'en avait pas finit avec les raisons ridicules de cet homme d'un autre temps. Il l'emportait dans sa couse sans plus d'explications, mais en accélérant toujours un peu plus. Galilée, qui n'avait pas l'habitude de courir se prit à souhaiter que le trajet se terminât bientôt.
Son souhait sembla avoir été entendu puisque le Docteur ralentit finalement et s'arrêta devant une porte. Il porta le regard vers elle, puis fit un sourire un peu idiot.
« Ce sera certainement l'aventure la plus calme que nous aurons, alors profitez-en bien Galilée. » l'avertit-il en poussant doucement la porte, puis en s'effaçant pour la laisser entrer en premier. Elle passa le seuil, prudente, puis se figea complètement lorsqu'elle fut entré. Elle était sidérée par ce qu'elle voyait.
