Bonjour à tous. Alors, je vous présente ma première fiction "Nulle autre que toi" qui est donc un dramione (quelle surprise!). Bref, je ne m'attarderai pas trop si ce n'est pour vous préciser que bien entendu, l'univers et les personnages d'Harry Potter ne sont pas les miens, mais appartiennent à la géniale J.K. Rowling. Sur ces bonnes paroles, je vous laisse à votre lecture et l'on se retrouve à la fin.


Prologue

1er septembre 2017

- Hermione, chérie…

Hermione ouvrit lentement les yeux et lança un regard désorienté à son mari, qui la secouait gentiment. Ce dernier lui posa un baiser sur le nez avant de se redresser.

- Lève-toi, il est neuf heures.

Hermione se redressa brusquement, oubliant la présence de sa fille couchée à côté d'elle, la tête posée sur sa poitrine. La petite fille remua, mais ne se réveilla heureusement pas. Prenant garde à ne pas troubler son sommeil, Hermione se dégagea avec précaution de l'étreinte de sa fille. Elle sortit du grand lit à baldaquin, puis, fonça dans la salle de bain suivit de près par ledit mari.

- Pourquoi tu ne m'as pas réveillée plus tôt ? lui demanda-t-elle tandis qu'elle débouchait le tube de dentifrice.

- Vous étiez si mignonnes toutes les deux, je n'ai pas pu résister à l'envie de vous regarder dormir encore un peu.

Hermione lui lança un regard consterné. Il sourit, il n'avait pas du tout l'air de regretter de l'avoir laissée dormir.

- Détends-toi ma chérie, les enfants sont en bas, ils petit-déjeunent tranquillement et leurs bagages sont près. Tu sais, tu n'as pas besoin de toujours tout superviser… Et tu avais besoin de dormir, termina-t-il d'un ton qui n'admettait aucune contestation.

Hermione se rinça la bouche.

- Je vois que tu as pensé à tout… sauf au fait que nous devons être dans heure à King's cross qui est à… oh ! une heure d'ici.

- On transplanera.

- Pas avec les enfants, on en a déjà parlé !

- On peut faire une exception pour une foi, s'ils partent avec toi, il n'y aura pas de problèmes.

- J'ai dit non ! Et Londres est bien trop loin.

- Ah Granger… fit-il en l'attirant à lui, toujours aussi attachée aux règles…

- Et toi toujours prompt à les enfreindre, rétorqua-t-elle en se dégageant. Tu veux vraiment que je me fasse tuer par leur père.

- Non simplement que vous vous disputiez et vous fâchiez afin que je n'aie plus à voir sa sale face de belette… En toute amitié bien sûr, ajouta-t-il en voyant le regard noir de sa femme.

- Il est le père de mes enfants Drago, tu le verras au moins une fois par semaine jusqu'à leur majorité.

Drago grogna et suivit Hermione dans le dressing.

- On peut toujours rêver… soupira-t-il en s'adossant à l'armoire où Hermione fouillait frénétiquement. Comment on y va alors ?

- En voiture quelle question… Comment tu y allais toi ?

- En transplanant.

- Oh merlin ! Rappelle-moi d'avoir une conversation à ce sujet avec tes parents, je ne veux pas qu'ils se déplacent ainsi avec Arabella.

- Je leur en ai déjà parlé. La voiture, c'est très long… Pourquoi pas la poudre de cheminette ?

- Les bagages… Ah mais oui ! Tu transplane avec les bagages et je suis avec les enfants par cheminée. On se rejoint au Chaudron Baveur.

- Parfait. Tout est rentré dans l'ordre. Je savais que j'avais eu raison d'épouser une femme aussi brillante.

Hermione leva les yeux au ciel, heureusement qu'elle était là pour s'inquiéter. Elle sortit une tenue confortable de l'armoire qu'elle jeta l'un des fauteuils présents dans la pièce.

- On a le temps maintenant…

- Non, on n'a pas le temps, coupa Hermione, pas pour ce à quoi tu penses.

Il prit un air choqué :

- Vous avez l'esprit bien mal placé Mrs Malefoy, mais son sourire malicieux démentait ses propos. Je voulais simplement dire que tu n'avais plus besoin de te presser.

Hermione lui adressa un regard sceptique et il lui répondit par un sourire innocent. « Quel idiot » pensa-t-elle en secouant la tête, mais elle ne put s'empêcher de lui rendre son sourire. À 37 ans, il était toujours aussi beau et séduisant. Elle n'était toujours pas immunisée contre son charme et se sentait fondre à chaque sourire. Elle remarqua qu'il l'observait, le visage impassible.

- Quoi ? demanda-t-elle en sautillant pour passer sa deuxième jambe dans son jean.

- Rien, je me disais simplement que j'étais probablement l'homme le plus chanceux de l'univers et je pensais à quel point tu étais belle.

- N'importe quoi ! J'ai dû dormir deux heures en tout et pour tout, j'ai une mine affreuse.

- Tu es quand même belle.

Il se rapprocha et posa un baiser sur ses lèvres.

- Pour moi, tu étais, es et sera toujours la plus belle femme que la terre est portée.

- Sortez les violons, ironisa-t-elle, et dire que le monde ignore quel romantique tu es.

Il eût un rire léger et l'embrassa. Elle répondit instantanément à son baiser, sept ans après elle réagissait aussi intensément qu'au premier jour. Elle mit fin à leur baiser et souris contre ses lèvres.

- Il faut y aller…

- Tu as raison.

Après un dernier baiser, ils sortirent de la pièce.

0000

En arrivant au bas des marches, ils furent accueillis par des cris provenant de la salle à manger :

- Non ! C'est pas vrai ! je vais le dire à maman, hurla Hugo.

« Ça commence… » Soupira Hermione avant de se diriger vers la source du vacarme.

- Ben t'as qu'as lui dire ! Je m'en fiche. De toute manière, t'es qu'un gros cafteur ! répondit Rose, un ton plus bas.

- Qu'est-ce qu'il y a encore ? les interrogea Hermione tandis que Drago et elle pénétraient dans la pièce. Vous ne pouvez pas vous parler sans vociférer ? On vous entend jusque dans le hall !

- Elle a dit que j'irais pas à Poudlard pleurnicha Hugo en pointant sa sœur du doigt.

Cette dernière lui fit une grimace :

- Eh ben c'est vrai, maman te dira la même chose.

Hermione embrassa les deux enfants et s'assit à côté d'Hugo.

- C'est vrai mon chéri, tu n'y entres pas cette année. Toi tu vas chez Papa pour la semaine, tu te souviens ?

- Mais c'est pas juste ! Je suis le seul à ne pas y aller. James, Al, Scorpius et Rose y vont eux, pourquoi pas moi ?

- Tu es trop jeune encore. Et puis tu n'es pas le seul à ne pas y aller, Lily et Bella n'y vont pas non plus.

Hugo sembla quelque peu rassuré, mais boudait toujours, le petit-déjeuner fut pris dans le calme. Au bout d'un moment, Drago jugea qu'il était temps d'y aller et les enfants partirent chercher leurs affaires.

- Mindy ! Appela Hermione.

Une petite Elfe de maison apparu.

- Nous partons, Arabella ne devrait pas se réveiller avant quelques heures, mais si ce n'est pas le cas ne t'inquiète pas, la fièvre est tombée tôt ce matin.

- Bien madame.

- Merci Mindy.

0000

Une vingtaine de minutes plus tard, la petite famille entrait dans King's Cross.

- Papa !

Drago se retourna et repéra son fils qui courait vers lui.

- Scorpius ! Ne cours pas, le réprimanda sa mère.

Celui-ci ralentit.

- Bonjour papa.

- Bonjour mon grand, dit Drago en l'enlaçant.

- Bonjour Hermione !

- Bonjour mon chéri, tu vas bien ? demanda-t-elle en le prenant dans ses bras à son tour et lui plantant un baiser sur la joue.

- Oui… Répondit-il en se dégageant, visiblement gêné.

Hermione eut un sourire bienveillant avant de se tourner vers la mère de l'enfant. Cette dernière, restée à l'écart, lui adressa un bref signe de tête en guise de salut. Hermione lui répondit sur le même mode. Il fallait dire que si les relations entre Drago et Ron étaient cordiales sans être chaleureuse, celles entre Hermione et Astoria étaient carrément glaciales. Drago se dirigea vers son ex-femme.

- Bonjour Astoria.

- Drago. Je vois que tu es venue avec l'autre.

Il y avait du mieux dans la façon dont elle avait nommé Hermione. En effet, en règle générale, elle la désignait par le terme agréable de « Catin moldue » lorsqu'elle était de bonne humeur.

- Oui, sa fille entre à Poudlard cette année. Excuse-moi un instant.

Il revint vers le petit groupe où les trois enfants discutaient avec animation.

- Ron est au café de la gare, j'y vais avec les enfants, l'informa Hermione.

- Oui bien sûr, il embrassa sa femme. Venez là petits monstres. Il enlaça Hugo, à la semaine prochaine mon grand.

- Salut Drago !

- Bonne chance pour ta rentrée Rosie, dit-il en l'enlaçant à son tour.

- Merci Drago, à bientôt.

- Dis au revoir à Hermione et Hugo, Scorpius.

Ce dernier s'exécuta avec lenteur, visiblement contrarié de devoir mettre fin à sa conversation, puis rejoignit ses parents.

0000

- Voilà Ginny, Harry et les enfants qui arrivent, dit Hermione à Ron. Par pitié, épargne-les avec tes exploits en voiture.

- Ah ! Là tu vois, je viens de comprendre pourquoi nous avons divorcé.

Hermione lui frappa gentiment le bras.

- Salut, dit Albus, le premier à arriver à leur hauteur.

- Bonjour Al, répondirent les quatre autres.

Rose, lui adressa en prime un grand sourire.

- Oh, Hermione, tu as l'air épuisée remarqua Ginny après les salutations d'usage.

- Ne m'en parle pas, répondit cette dernière, Arabella a été malade toute la nuit. Elle ne s'est endormie qu'à sept heures. Et bien sûr, Drago, lui, a dormi comme un bébé.

Ginny eut un sourire compatissant.

- Je suis heureuse que les miens aient tous passés l'âge de m'empêcher de dormir.

- Une amie n'est pas censée se réjouir du malheur de l'autre… Souligna Hermione en souriant.

Des bribes de la conversation entre Ron et Harry leur parvinrent :

- … Elle pensait qu'il faudrait que je jette un sortilège de confusion à l'examinateur, se plaignait Ron à propos de son permis de conduire moldu.

- Ce n'est pas vrai, protesta Hermione. J'avais parfaitement confiance en toi.

- Je suis certaine qu'il l'a fait, chuchota-t-elle à Ginny dès que Ron eut le dos tourné. Figure-toi qu'il nous a amenés, les enfants et moi, voir sa nouvelle voiture. Et laisse-moi te dire qu'il y avait autant de rayures que sur le dos de ce vieux Pattenrond. Heureusement qu'il m'a dit qu'elle était neuve.

Ginny éclata de rire et elles engagèrent une discussion sur le championnat de Quidditch que Ginny couvrait actuellement. Les Canons de Chudley étaient en bonne place cette année. Lily et Hugo quant à eux étaient plongés dans un débat sur la maison où ils seraient envoyés lorsqu'ils iraient enfin à Poudlard.

- Si tu n'es pas à Gryffondor, on te déshérite, lança Ron en sortant du wagon où lui et Harry avaient rangé les valises d'Albus.

- Ron ! le réprimanda Hermione.

Lily et Hugo éclatèrent de rire, mais Albus et Rose avaient un air grave.

- Il dit ça pour rire, assura-t-elle en même temps que Ginny.

Elle lança un regard noir à Ron qui ne faisait déjà plus attention à elle, mais regardait Drago, Scorpius et Astoria, en pleine discussion à une cinquantaine de mètres.

- Regarde qui est là, fit-il à Harry.

Hermione leva les yeux au ciel. C'était bien la peine de venir tôt afin d'éviter que tout ce petit monde ne se croise et ne fasse des histoires si Ron ne perdait pas une occasion pour provoquer Drago. Elle espérait qu'il ne les remarquerait pas en train de le dévisager de la sorte… Raté. Drago les aperçut, leur adressa un bref signe de tête et se détourna. « Ouf ! » pensa Hermione, le pire avait été évité. Croisant de nouveau le regard de son mari, elle lui adressa un sourire reconnaissant. Drago, et Ron le savait, ne supportait pas cette habitude que Ron avait de le fixer sans raison. À croire que Ron se divertissait en faisant enrager Drago, ce qui arrivait facilement d'ailleurs, de vrais gamins…

- Voici donc le petit Scorpius, murmura Ron. Arrange-toi pour être toujours meilleure que lui en classe, Rosie. Dieu merci, tu as hérité de l'intelligence de ta mère.

Hermione se retint de lever une nouvelle fois les yeux au ciel. Heureusement que Rose et Scorpius s'entendaient bien ! Enfin, le peu de temps où ils se voyaient puisque la charmante mère de ce dernier avait demandé à avoir la garde de Scorpius la semaine où Rose et Hugo étaient chez Drago et Hermione, afin qu'ils se croisent le moins possible.

- Ron, pour l'amour du ciel, répartit-elle, mi-sérieuse, mi-amusée, n'essaye pas de les dresser l'un contre l'autre avant même qu'ils aient commencé l'école.

- Tu as raison, admit Ron. Désolé.

Mais, incapable de s'en empêcher, il ajouta :

- Ne sois quand même pas trop amie avec lui, Rosie. Grand père Weasley ne te le pardonnerait jamais si tu épousais un Sang-Pur.

- Hé ! fit Rosie avec une moue dégoûtée.

Hermione fusilla Ron du regard.

- Oh pardon Mione, je rigole… Remarque, j'aimerais voir la tête de Malefoy si… OK, OK, j'arrête.

Pendant ce temps, James était revenu après avoir rangé ses valises dans son wagon et avait apparemment une grande nouvelle. Il s'avéra que la grande nouvelle en question était que Teddy Lupin, filleul d'Harry, et Victoire, fille de Bill Weasley, sortait ensemble. Le pauvre garçon fut déçu du manque de réaction des adultes, mais il fallait dire que question couple improbable, Drago et elle avaient atteint des sommets et qu'il était difficile de faire mieux… ou pire, selon le point de vue dans lequel on se plaçait.

L'heure de partir vint top vite aux yeux d'Hermione.

- Oh, ma chérie, murmura-t-elle en serrant sa fille contre elle, tu vas tellement me manquer, tu as grandi si vite…

- Maman ! Tu ne vas pas pleurer quand même.

- Non, bien sûr que non, répondit-elle en essuyant discrètement une larme au coin de son œil.

- Tu vas me manquer aussi, mais on se revoit bientôt et on s'écrira.

Rose quitta les bras de sa mère pour embrasser on père.

- Allez Mione ! ça va passer vite, on n'aura pas le temps de dire ouf et de profiter de son absence qu'elle sera de retour dans nos pattes.

- Toi aussi tu vas me manquer mon papounet, je t'écrirais toutes les semaines, déclara Rose perspicace.

- Ça, c'est ma fille ! s'exclama-t-il avant de lui planter un dernier baiser sur la joue.

- Embrasse Lavande de ma part.

Rose monta dans le train, suivis d'Albus. Ginny referma la porte derrière lui. À côté d'eux, des élèves étaient penchés aux fenêtres. De nombreuses têtes, dans les wagons et sur le quai, semblaient être tournées vers Harry.

- Pourquoi est-ce qu'ils te regardent comme ça ? Interrogea Albus, tandis que Rose et lui tendaient le cou pour voir les autres élèves.

- Ne t'inquiète pas, dit Ron. C'est à cause de moi. Je suis extrêmement célèbre.

Albus, Rose, Hugo et Lily éclatèrent de rire. Puis, le train s'ébranla et disparut quelques minutes plus tard.

- Vraiment Hermione, tu n'es pas sortable, on ne peut pas faire un pas sans que tu te fasses dévisager, ricana Ron.

- Mais n'importe quoi, c'est Harry que les gens regardent, moi, cela fait bien longtemps que je suis tranquille.

- Détrompe-toi Hermione, dis Ginny, il n'y avait pas qu'Harry qui attirait les regards.

- Dis-moi, demanda Harry, c'est moi où ton cher et tendre commence à se dégarnir.

- Oui, j'ai remarqué ça aussi, renchéri Ron.

- Et sa femme, reprit Harry, elle n'a toujours pas quitté le deuil ?

- Ex-femme, répondit Hermione agacée, oui elle est toujours en deuil et non il ne se dégarnit pas, Arabella lui a lancé un sort sans faire exprès, elle est trop jeune pour maîtriser ses émotions.

Astoria qui se faisait encore appeler Mrs Malefoy, disait porter le deuil de "la raison de son mari" depuis leur divorce.

- Oui, oui… fit Ron septique.

Hermione soupira bruyamment devant tant de mauvaise foi.

- Bon je retourne me coucher puisqu'apparemment j'en ai besoin, elle lança un regard peu amène à Ginny qui lui rendit un grand sourire. Hugo chéri, tu es sage chez papa ?

- Oui maman.

Elle embrassa son fils, salua ses amis et se dirigea vers l'homme de sa vie, cinquante mètres plus loin. Elle se glissa sous le bras de Drago qui la sera contre lui et jeta un coup d'œil à la femme entièrement vêtue de noir qui leur faisait face.

- Astoria.

- Granger, lâcha-t-elle d'un ton dédaigneux, vous êtes toujours aussi… Elle parcourut Hermione du regard de la tête au pied et des pieds à la tête, élégante, finit-elle par dire avec un sourire mauvais.

- Oui, répondit l'intéressée, la petite dernière a eu de la fièvre cette nuit. Enfin… savez ce que c'est…

- Non. Je ne sais pas. Trancha-t-elle avant d'ajouter un « bonne journée » du bout des lèvres et de tourner les talons.

- Tu as vraiment des goûts bizarres en matière de femme, décréta Hermione en bâillant, ça lui arrive de sourire ?

- Je pourrais te retourner le compliment, mais ce serait injustifié puisque tu t'es bien rattrapée avec moi. Hermione s'esclaffa tandis qu'ils se dirigeaient vers la sortie.

- À ce propos, pourquoi Saint Potter et Weasmoche me fixaient.

- Oh pour rien mon amour… Sais tu as quel point je t'aime ? Le cajola-t-elle, omettant volontairement la discussion sur sa supposée calvitie naissante.

- Hum, marmonna-t-il avant d'embrasser le sommet de son crâne. Mais Hermione savait qu'il n'était pas dupe.

Ils transplanèrent chez eux pour trouver leur fille éveillée et totalement rétablie. Hermione épuisée monta se reposer et Drago resta avec sa fille. Il s'installa confortablement dans un des fauteuils du salon et Arabella grimpa sur ses genoux. Il la sera contre lui, les doigts dans ses boucles blondes, songeant qu'il était vraiment heureux. Si quelqu'un lui avait dit la première fois qu'il avait vu Hermione, qu'elle deviendrait sa femme et ferait de lui le plus heureux des hommes, il aurait jeté un crache limace à l'importun ou pire. Pourtant, c'était indéniablement le cas, cette femme l'avait sauvé de lui-même et malgré le fait que leur vie ne soit pas de tout repos, loin de là, il ne regrettait rien. Le destin était parfois capricieux, mais dans son cas, il avait été son meilleur allié. Car tout les séparaient, Hermione et lui, et le destin les avait réuni.


Voilà, c'est tout pour ce prologue, j'ose espérer qu'il vous a plu. Je commence par la fin, mais c'est un parti pris de ma part. Vous l'aurez remarqué, il s'agit d'une réécriture de "19 ans plus tard" sauce dramione. J'espère avoir collé un maximum au canon rendant possible le couple même si bien sûr cela reste une fiction. Je serais ravie de savoir ce que vous en avez pensé donc à vos claviers...

Il ne me reste plus qu'à vous donner rendez-vous la semaine prochaine pour le chapitre 1, jusque là prenez soin de vous.

Je vous embrasse,

Lolielo