Tous les personnages à qui je fais référence appartiennent à la très combien célèbre J.K. Rowling à part Callista Carter et tous les autres personnages de mon invention. Pas de plagiat je vous pris - respectez mon travail.
Cette fanfiction est une histoire, ma première histoire, laissée trop longtemps à l'abandon que je décide de réécrire une bonne fois pour toute.
En espérant recevoir vos avis par reviews, je vous souhaite une bonne lecture !
Prologue
Callista Carter, fille d'un Auror très réputé. Bientôt je commencerais mon internat de septième année dans l'école de sorcellerie Poudlard. Je suis née un 20 juillet 1960 à Paris, une ville du nord de la France, un pays Européen tout comme l'Angleterre l'est. Mes deux parents ? Des sorciers n'ayant pour ancêtres que des sorciers de bonne ascendance, des sangs-purs… donc des vieilles familles sorcières pour les deux branches de ma parenté. L'arbre généalogique familiale qui figure au manoir le prouverait amplement, si besoin était, évidement.
Je suis fille unique.
Il y de cela des années, j'ai eu un ami si proche que je le considérais comme un frère, à l'aube de notre jeunesse nous étions inséparables… Mais ça, c'était avant… avant que je ne décide que me renfermer et me murer dans la froideur était la meilleure solution pour me protéger de la vie et de ses tristesses. Mais tout ceci n'est que passé, ce temps est révolu ; et il y a bien longtemps que j'ai décidée de passer outre les désagréments incessants que me font subir ces stupides sentiments de regrets.
Je n'aime pas y repenser, ça me rend nostalgique et faible et, parfois, bien que je déteste cette pratique de haute facilité, refuser de voir et d'affronter la réalité est bien moins complexe que de s'y attarder. Je pense n'être pas faite de blanc ni de noir ; je suis plutôt entre les deux extrêmes, après tout, tout le monde a une part d'ombre en soit, non ?
À Poudlard j'arbore un blason, le mien est celui du serpent argent sur fond sinople. Je suis à Serpentard… oui, Serpentard. Le professeur Slughorn dirige cette maison qui a ces temps-ci (et pour cause) une connotation négative. Comment cela pourrait en être autrement ? C'est le serpent, il représente le vice, le mal, la ruse et les ténèbres. Mais par Salazar Serpentard, faire partie de la maison Serpentard ne me dérange pas tellement ! C'est plutôt certaines idéologies qui s'y développent qui me dérange…
Bien sûr, jamais personne ne les surprend à commettre le moindre méfait, ce que je trouve en soit très regrettable mais je soupçonne Dumbledore de les avoir à l'œil depuis l'incident avec cette pauvre Gryffondor de Mary MacDonald sur laquelle Mulciber a utilisé la magie noire sans s'être fait attrapé.
J'ai toujours possédé un caractère fort et une facilité à toute épreuve prend souvent place face aux situations les plus incommodes. Au collège, j'essaye d'être neutre quand je passe dans ma salle commune, je ravale des paroles cinglantes qui ne demandent qu'à sortir contre certains imbéciles qui se noient dans les idées de Voldemort. Oui, je le nomme par son nom, craindre un nom est pour moi l'équivalent de craindre la vie elle-même. Et par Salazar, je l'ai assez crains dans mes jeunes années !
À onze ans j'ai intégré Poudlard avec toute ma promotion ; j'étais froide et distante avec les autres, je revenais de France où j'avais passé une année entière à être une enfant qui rejetait tout. Le temps a passé et j'ai compris que mon attitude n'était pas la bonne, j'ai retrouvé mon attitude d'avant, j'ai arrêté de fuir l'attention que me portait mon père, mon cousin Landon… mais certaines blessures infligées aux autres ne sont pas aisées à apaiser… Un faussé s'était déjà creusé entre l'ami que j'avais considéré comme un frère et moi. Un faussé semblant irréversible.
Parfois, je me demande ce que je fiche autour d'élèves de ce genre. J'aurais pu aller à Durmstrang à l'époque, j'avais voulu y aller ! Mais mon père me voulait proche de lui, en Angleterre. De plus, il savait ce que je voulais fuir en n'allant pas à Poudlard et il savait à juste titre que Durmstrang était une académie très capricieuse, une académie qui apprend à ses élèves comment utiliser la Magie Noire, et mon père n'avait pas souhaité que j'étudie dans son ancienne école. Je m'étais donc pliée à son choix et le choixpeau avait préféré Serpentard que toute autre maison pour moi…
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Je ne sais pas ce que me réserve l'avenir à l'instant où je m'exprime, mais je sais, je comprends, je lis tous les signes qui se présentent à moi : une guerre arrive. Une guerre invisible aux yeux des plus bêtes mais oppressante et bien omniprésente pour ceux qui, comme moi, savent déchiffrer entre les lignes des événements. Elle est bien là, à se dessiner à l'abri des plus forts.
Père dit que le Ministère de la Magie ne régira presque plus rien dans quelques années si cela arrive, que des révoltes auront lieux, que de nouvelles lois et reformes naîtront pour arrêter cette montée en puissance du Mage Noir.
De nos jours, les sang-purs portent des propos racistes sur les nés-moldus. Nous ne tolérons pas cela. Je vis entourée de sangs-purs, alors je ne peux qu'être témoin de ce genre de chose. Et bien qu'il s'avérât qu'à Poudlard je me porte généralement le plus loin possible d'un rassemblement hétéroclite où se mêlent des faibles en quêtes de protection, des ambitieux à la recherche d'une gloire à partager et des voyous gravitant autour de l'idée qu'un futur maître pourra leur enseigner des formes plus raffinées de cruauté, il arrive souvent que nous soyons en conflit.
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Mon père, Duncan Carter, est le descendant d'une grande et prestigieuse famille française, une famille qui descend des premières familles sorcières et qui est aussi riche que puissante. De mon paternel, je descends d'une famille aux paroles autant raffinées face à leurs égaux qu'orageuses et mesquines face à leurs inférieurs sorciers. Ils m'insupportent, parfois j'ai l'impression que seule la hiérarchie sociale les intéresse.
Ils possèdent une demeure en Angleterre et une autre en France ou ils passent le plus clair de leur temps. De toute manière, je les ai toujours trouvés trop… sang-pur.
Côté maternel, ma mère, anciennement appelée Céleste Kane, était anglaise. Elle a fait ses études à Poudlard, chez Serpentard. Elle était langue-de-plomb au Ministère. Ses activités étaient secrètes et nul ne sait ce que font exactement les langues-de-plomb.
Mais à mes dix ans, elle est morte dans d'obscures conditions liées à sa profession. Poudlard… J'y suis entré à peine un an après son absence définitive, j'avais enfin compris que mon comportement n'avait pas été le bon a adopté, mais je ne voulais pas retourner en arrière. J'estimais que perdre James, que perdre Sirius, c'était comme ma punition irrévocable. Oui, James Potter était mon plus proches ami. Quant à Sirius Black, cela avait débuté par un accrochage verbal puis par un échanger de lettres… très vite arrêté.
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Je ne considère pas beaucoup de personnes comme mes amis. Mais à Serpentard, de mon année, il y a une fille, Némésis, avec laquelle j'ai lié une amitié sincère. J'ai aussi le Quidditch qui me fait interagir avec nombre de mes condisciples.
C'est en cinquième année que j'ai remarqué un changement dans le regard que Sirius Black portait sur moi.
C'est aussi à cette époque que je n'ai pu retenir mes regards de converger vers l'aîné des Black. Que lui arrivait-il pour me fixer avec tant d'insistance et simuler la nonchalance quand je croisais par malheur son regard ?
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Aujourd'hui, je sens que des choses bonnes comme terribles vont se dérouler durant les années à venir, comme durant mon année scolaire où je passerais en dernière année. Je devrais être heureuse, excitée d'y retourner, de retrouver Poudlard et son enceinte, mais aujourd'hui je me sens comme au plus mal, car de mauvais pressentiments me guettent, et les comportements belliqueux de certains ne me laissent plus de marbre.
Ma vie me semble étrangement morne. Mais comme chaque jour à un crépuscule, moi j'aurais droit à un oubli total de ces sentiments invraisemblables : je ne l'espère pas, je le sais. Alors que je pense à ces choses-là, que je pense également à mon cousin Landon à qui je ne parle plus, ma tête bute contre la paroi de ma tête de lit en bois et j'étouffe un gémissement plaintif.
Je songe à Némésis qui se trouve en Égypte et à qui je dois envoyer une réponse.
Et dans environ quatre semaines, ma septième et dernière année à Serpentard va débuter.
Prochain chapitre, on rentre dans l'action. Avis ?
