Disclaimer : Les personnages et univers ne sont pas à moi.
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Oh oui. La journée allait être longue. Il ne savait pas ce qui était le pire. Le fait de savoir que leur enquête n'avançait pas et que l'humeur de Gibbs ne faisait qu'empirer à cause de cela, ou le fait de savoir que le directeur était venu les voir en personne pour leur dire qu'ils allaient avoir droit à une visite inattendue chez le psychologue, envoyé spécialement par le gouvernement, ou encore le fait de savoir que leur café habituel était fermé et que leur chef bien aimé, le tout puissant Leroy Jethro Gibbs n'allait pas avoir ses doses de caféine.
Et dire que la journée ne faisait que commencer.
Regardant son écran d'ordinateur sans vraiment le voir, Tony DiNozzo était perdu dans ses pensées, plus ou moins négatives d'ailleurs. Qu'est-ce qu'il allait pouvoir se passer avec le psychologue ? Et comment est-ce qu'ils allaient pouvoir supporter Gibbs et son humeur pendant toute une journée de travail ? Tout en réfléchissant, il entendait le bruit des touches de clavier de ses collègues. Apparemment, Ziva et McGee travaillaient sur quelque chose, et ils étaient bien concentrés...
« Tu ne travailles pas beaucoup, Tony... » retentit la voix de sa co-équipière.
... Ou pas.
Relevant vivement la tête vers elle, l'air un peu perdu, il cligna des yeux, avant de se rendre compte qu'elle aussi avait relevé la tête pour le regarder droit dans les yeux. Tony afficha son sourire spécial DiNozzo, mi-ironique mi-charmeur.
« C'est parce que j'ai déjà trouvé quelque chose d'intéressant, Zee-vah, » répliqua-t-il.
« Déjà ? » McGee avait l'air surpris, et sceptique à la fois.
« Et oui, Ô McGee de peu de foi en mes compétences, » fit-il tout en se levant pour se diriger vers l'écran plasma.
Utilisant la télécommande, les informations qu'il avait trouvé sur son ordinateur s'affichèrent. D'un même mouvement, ses deux collègues vinrent se placer à ses côtés pour étudier les nouveaux éléments de l'enquête.
Tandis que McGee levait un sourcil, son cerveau cherchant à savoir comment Tony avait réussi à trouver cela, alors que lui n'avait rien, et que Ziva exprimait clairement le doute quant à la validité des informations, Tony regagna son bureau, et se laissa tomber lourdement dans sa chaise.
« DiNozzo ! » Le cri, plein de reproches de Gibbs, qui descendait les escaliers, le fit se relever d'un bond. « Je ne t'ai pas pris dans mon équipe pour te tourner les pouces ! »
« Mais - »
« Boss, je crois que Tony vient de trouver un élément important pour l'enquête, » intervint McGee, venant à la rescousse de son collègue.
Tony aurait pu embrasser Timothy à ce moment précis, mais il se retint. Il n'était pas vraiment le type de personne à montrer ce genre d'affection. Et puis, c'était quand même McGeek. Gibbs lança un coup d'œil à son agent le plus vieux, aucune émotion n'apparaissant sur son visage. Il revint ensuite à l'écran plasma. Il l'observa un instant, avant que Tony n'explique ses trouvailles.
« Apparemment, notre victime, le capitaine James Tyler avait une liaison avec la femme de son second, le lieutenant Ewan Fergussen. Cette photo a été prise par un détective privé, il y a 2 semaines. »
« Et qui est ce détective privé, DiNozzo ? »
« Huum... Un ami. Un ancien collègue de Philadelphie, qui est venu s'installer ici, à D.C., boss. »
« Je n'ai pas demandé tout son dossier, DiNozzo. Son. Nom, » grommela Gibbs d'une voix dangereusement basse.
Tony eut la bonne idée de paraître un tant soit peu gêné, pendant que Ziva et McGee observaient l'échange avec grand intérêt, et s'éloignaient lentement de leur chef d'équipe, ne voulant pas être pris dans l'orage qui se préparait.
« Quel. Est. Son n - »
« Agent Gibbs ! »
Quatre têtes se tournèrent en même temps vers la personne qui venait d'arriver. Rectification, vers les deux personnes qui venaient d'arriver. Leon Vance, le directeur du NCIS, se tenait debout entre le bureau de Tony et de Ziva. A ses côtés, un homme aux cheveux grisonnants, et à l'air renfermé, portait un sac, qui semblait bien rempli, si l'on considérait que son bras qui le tenait, était un peu plus penché que l'autre.
« Je vous présente, Harry Deborah, le psychologue envoyé du gouvernement. »
Suite à cette annonce, le silence se fit plus lourd dans la salle. Différentes émotions passèrent sur les visages des agents : ainsi, le visage de Gibbs se referma avec une brutalité surprenante, Ziva haussa un sourcil tout en prenant un air dégoûté (comment est-ce qu'un homme pouvait dire ou non si une personne était capable de faire son travail correctement ? Dans son pays, elle l'aurait tué directement avant qu'il ne puisse poser des questions gênantes), McGee cligna des yeux, et avait l'air d'un chiot perdu, tandis que Tony avait la mâchoire pendante, son cerveau fonctionnant à 200 à l'heure.
« Vous êtes sérieux ? Harry Deborah ? Je veux dire, comme Deborah Harry, surnommée Debby ? Vous savez, cette chanteuse, qui a été dans plusieurs groupes ? Mais si, voyons ! Blondie ? Elle a joué également dans quelques films ! A Good Night To Die ? Ma Vie Sans Moi ? »
« Merci de préciser tout cela, agent DiNozzo, » coupa le directeur avant que Tony ne puisse aller plus loin. « Vous serez le premier à passer. »
Et avec ça, il partit sans un mot de plus vers le MTAC, laissant les quatre agents seuls avec le psychologue, dont le visage venait de s'éclairer d'un sourire, qui pourrait facilement - très facilement - passer de sadique.
La journée allait être très longue.
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Le début de cette fic ! A voir, si je la continue ou pas, selon vos commentaires ;-)
