Pairing : Janson x Thomas

Type : One-Shot

Disclaimer : Les personnages et l'univers appartiennent à James Dashner.

Nda : Voilà un autre Janmas qui se passerait plus dans l'univers du film que du livre. Je préviens qu'il s'agit plus d'un pétage de plomb écrit à 01h00 du matin en 30 minutes, qu'un véritable écrit travaillé. Pour ceux qui suivent A3, désolée de ne pas poster en ce moment, mais cette fic n'est pas ma priorité. Ça ne veut pas dire que je l'abandonne hein :p Je suis bien décidée d'écrire ce lemon Thominho (j'ai même écrit le début). Merci à Newt is Stilinski pour la correction.

Effet de minuit (Déf. DidouDictionnary) : phénomène qui se produit aux alentours de minuit, donnant des envies irrépressibles d'écrire un texte érotique et violent. Relation étroite avec le syndrome de la main étrangère (= provoque des mouvements incontrôlables de la main qui semble dirigée par une volonté externe).

Bonne lecture quand même.


L'Effet de minuit

Il ne voulait qu'une chose.

Lui montrer où était sa place jusqu'à qu'il ne puisse rien faire d'autre que gémir.

Tous les jours ils se croisaient, et tous les jours ce gosse le défiait du regard, à croire qu'il en redemandait.

Lorsque les rendez-vous individuels réservés à chaque sujet arrivaient, c'était toujours le même jeu.

Car oui, ce n'était rien de plus que ça pour Thomas, un jeu de position dominante auquel il se savait déjà vaincu. Mais ça ne l'empêchait pas de continuer à se battre, rien que pour l'emmerder.

Janson avait beau l'inciter à abandonner en y allant de plus en plus fort à chaque fois, le garçon continuait de le provoquer.

La première fois était un accident.

La seconde fois, une coïncidence.

Et la troisième, la promesse d'une quatrième fois.

Aucun des deux n'avait réellement commencé. Il y avait juste eu ce moment de tension absolue où lors d'un débat mouvementé, leurs corps s'étaient effleurés, et le désir s'était réveillé.

Ça ne pouvait pas être autrement.

De nombreuses fois Janson avait tenté de résister. Mais c'était peine perdue.

Thomas le rendait fou, incarnant la tentation à l'état pur.

Des fois, le blocard se pointait dans son bureau avec une nonchalance déconcertante. Janson lui disait qu'il n'avait pas de temps à lui accorder tandis que le garçon le transperçait de son regard haineux. Puis son sourire joueur et taquin se montrait petit à petit.

Maître de la provocation, Thomas glissait des sous-entendus, insultait subtilement son organisation, il disait ses conneries avec un calme incroyable, et toujours avec cette vibration dans la voix qui faisait frémir le plus âgé.

Jusqu'à que Janson craque et le prenne sur la table, contre le mur où à même le sol.

Peu importait que ce soit douloureux, sur le moment le plaisir était bien plus fort.

Le blocard ne faisait plus le malin lorsqu'il était à genoux, et qu'on l'obligeait à se cambrer. Sa joue frottant contre le sol tandis qu'il étouffait ses cris dans son avant-bras, sur lequel il mettait son front si ce n'était pas sa bouche. Janson était impitoyable mais Thomas ne s'en plaignait jamais. Car ça serait pris pour un abandon et Janson aurait tout gagné.

Ces derniers temps, l'aîné le prenait sans aucune douceur, aucune compassion. Ainsi il tentait de le faire fuir, mais le plus jeune ne cédait pas. Même s'il grimaçait parce qu'il pensait être tué à chaque coup de reins, Thomas se laissait faire et ne le repoussait pas.

Ils en venaient souvent à se battre, à se blesser. Thomas griffait le dos de Janson qui le giflait quand il parlait trop. C'était incroyable comme ce gamin pouvait passer des heures sans dire un mot, et à un autre moment, ne jamais arrêter d'utiliser sa langue. Du moins pas de la manière dont l'aîné le voudrait. Alors il l'embrassait pour le faire taire. Mais ils devaient bien reprendre leur souffle et libérer leurs gémissements de plaisirs, alors si Thomas continuait à élever la voix pour le provoquer, Janson le giflait. Ou alors il entourait sa main autour de sa gorge, et le menaçait de l'étrangler s'il sortait encore un mot.

A chaque fois que le brun rentrait dans son dortoir, perclus de douleur, les autres blocards s'inquiétaient. Ils voyaient peut-être les bleus sur son visage, mais pas les morsures dans son dos.

Jusqu'au jour où les choses changèrent.

Leurs débats n'étaient plus que violence et haine, entre ses cuisses Janson baisait Thomas d'une profondeur animale. Il suçait cette peau crémeuse, alors que le cadet s'accrochait désespérément à ses cheveux poivre-sel. Mais ce qu'il ignorait, c'est que son amant souffrait, atrocement. Et malgré sa gorge nouée il arriva à articuler : « Janson je crois que- » avant d'être coupé par une main bâillonnant sa bouche. Des gens se trouvaient dans la pièce d'à côté, ils devaient faire le moins de bruit possible.

Janson avait toujours son nez niché dans le cou du blocard quand il sentit ce dernier gigoter sous lui et pousser contre son buste. Sans stopper ses coups de bassin, il leva la tête et ce qu'il vit lui tordit l'estomac.

Thomas grimaçait, non de douleur, mais de tristesse. Ses yeux ambrés étaient noyés de larmes, et il était secoué de légers soubresauts. Faiblement, il essayait de repousser le corps qui l'assaillait.

Janson ne pouvait s'empêcher de penser à un chiot attrapé dans un piège de chasseur, alors il se retira et il lut du soulagement dans les yeux de Thomas qui sanglota dès que sa bouche fût libérée.

Il n'avait pas la force pour se relever, néanmoins il se traîna par terre en tremblant de toutes parts, pour se recroqueviller contre le mur.

Il avait atteint sa limite. Le jeu était finit.

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Didou


Vous pensez qu'il faut m'interner ? :'3