Bonjour à toi qui a cliqué sur cette histoire ! Je fais un grand retour, puisque j'avais déjà écrit sur ce site i ans et me revoilà en une tout autre personne ! Je vous épargne un discours sur ma vie et je vous laisse apprécier (ou non bien sûr) mon écrit ! C'est une idée qui je pense à déjà dû être abordée mais je ne pense pas que cela puisse être comparable à mon idée tout droit sortie d'un esprit bien dérangé puisque j'ai décidé de faire de Harry un gros méchant ! Enfin gros méchant cela sera à discuter bien plus tard ! J'attend vos reviews avec impatience, vos commentaires alimentent mon envie d'écrire ! Je m'excuse d'avance pour les fautes qu'il pourrait y avoir, j'ai beau me relire 5 fois elles passent entre les mailles du filet !

Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent évidemment pas, tout comme l'univers qui appartiennent à J-K Rowling.

Avertissement : Cette fanfiction contient des scènes homosexuelles, si vous n'êtes pas intéressé vous pouvez tout simplement partir, vous ne manquerez à personne ! Néanmoins je vais favoriser mon « Dark Harry », un chapitre sera entièrement dédié à la relation de Harry et Draco, le reste sera approvisionner d'allusions.

Bonne lecture !

Fatalité changeante

Chapitre 1

The boy… it's me !

Ron n'avait rien d'un idiot, loin de là, il était vrai qu'il lui arrivait de sortir des imbécillités et d'être très naïf, mais c'était ce qui faisait de lui l'homme qu'il était aujourd'hui. La guerre avait pris fin depuis déjà trois ans et cela faisait exactement deux ans qu'il vivait avec Hermione. Il était devenu Auror et travaillait ardemment pour subvenir au besoin de sa petite famille, car oui Ron et Hermione venait d'avoir une adorable petite fille. Elle était la fierté du roux, il savait qu'il allait la chouchouter autant qu'il le pourrait, et cela faisait sourire Hermione de voir Ron aussi niais lorsqu'il portait leur fille. Ron vivait ainsi une vie bien tranquille, et rien ne pouvait venir la perturber. Bien sur, il voyait souvent son meilleur ami Harry, bien que celui-ci était de plus en plus fatigué à chacune de leur rencontre. Ron savait qu'Harry était devenu le directeur de Poudlard, que c'était une position qu'il avait eu beaucoup de mal à accepter, mais il avait finalement cédé. Et il faut croire que ce travail était des plus prenant, et fatiguant. Harry semblait exténué, comme s'il avait envie de tout abandonner et de retourner en arrière, bien qu'il lui affirmait le contraire. Il lui disait qu'il adorait ce métier, et lui servait le grand sourire du Sauveur que tout le monde connaissait. Bien sur Ron n'était pas dupe, mais si Harry ne voulait rien lui dire, il ne pouvait pas lui en vouloir. Il lui parlerait quand il serait disposé à le faire. Enfin il espérait. Il avait remarqué ce changement en lui, cette tristesse et cette solitude qui s'était installé en lui depuis ce jour là…


Harry avait donné rendez-vous à Ron et Hermione dans le café Montpeliano, un des plus populaire de Londres, comme ils avaient l'habitude de s'y retrouver depuis que Ron travaillait au ministère. Ils avaient commencé à parler de tout et de rien, et lorsque le serveur était arrivé, il avait déposé la gazette du sorcier sur leur table, et Ron était sur le point de la regarder comme à son habitude, et ils ainsi pourraient parler des potins du monde magique, mais il se tut, et fixa le journal, puis afficha un grand sourire.

« - Ils en ont mis du temps pour capturer cette raclure de lâche ! Lâcha-t-il.

- Qu'est-ce que tu racontes Ron ? Qui a capturé qui ? Harry le regarda, amusé.

- Cet enfoiré de Malfoy ! Les détraqueurs ont enfin choppé ce Mangemort ! Il doit passer un bon moment là-bas ! » Ron ne pouvait retenir la satisfaction de savoir que le garçon qui les avaient tourmenté pendant plus de sept ans allait enfin payer.

Ce ne fut pas le cas d'Harry, et Hermione fut la première à s'en rendre compte. Harry regardait dans le vide, les yeux grands ouverts, comme s'il était perdu dans ses pensées, emporté dans un tout autre monde. Il ouvrait et fermait la bouche, comme s'il voulait dire quelque chose mais se ravisait à chaque fois. Finalement, il se leva d'une traite, faisant sursauter Ron qui avait décidé de parler du bon vieux temps tout en affichant un sourire satisfait.

« - Je ne peux pas les laisser faire ça... Harry avait beau avoir chuchoté cette phrase de sorte que personne d'autre que lui ne puisse l'entendre, Hermione l'avait très clairement entendu et le retint pas le bras.

- Harry ! Tu ne peux rien faire pour lui ! C'est trop tard, le ministère dit qu'il y aura un procès mais tout est déjà décidé et tu le sais, surtout au vu de ses antécédents.. avoua-t-elle, perturbée par le visage résigné d'Harry.

- Tu sais tout aussi bien que moi que Malfoy n'a rien fait de mal Hermione. Je ne les laisserai pas faire du mal à Malfoy, ennemi ou pas. Je le connais, je sais très bien ce qu'il a vécu. Je vous appellerai quand je serai de retour. »

Harry repoussa avec une légère force la prise d'Hermione qui fut forcée de le lâcher. Il se dépêcha de sortir du café et transplana. Ron n'avait rien dit, car il n'avait pas vraiment compris sur le moment, c'est quand Hermione soupira lourdement qu'il osa ouvrir la bouche.

« - Je rêve ou Harry vient de sous-entendre qu'il allait sauver cette fouine de Malfoy ? s'étonna Ron.

- Tu as bien compris Ron, Harry ne peut pas s'empêcher d'accourir à son secours.. Il sait très bien qu'il n'acceptera même pas son aide et pourtant il y a va quand même.

- Mais quel imbécile ! Il recommence encore avec son discours du 'Draco est une âme torturé nanana' Torturé mes fesses oui c'est un connard de première ! Il mérite de se faire torturer par les détraqueurs ! Tch… On aurait jamais dû laisser Harry lui sauver la vie dans la salle sur demande, grogna Ron avec rancœur.

- Ron ne dit pas ça.. Ron souleva les sourcils, comme stupéfait par les paroles de sa compagne. Comment pouvait-elle protéger Malfoy alors qu'il lui en avait fait voir de toutes les couleurs et pas les plus belles ! Elle reprit après un soupire : Harry a raison, Malfoy n'a rien fait d'aussi grave qui mériterait une telle punition. Il a beau avoir été un salaud avec nous, j'ai tout de même pitié de lui, il a été entraîné dans tout ça et jamais il n'a pu faire ce qu'il désirait réellement.. avoua-t-elle tristement.

- Non mais je rêve ou tu le protèges ? Hermione Malfoy est un Mangemort que l'on le veuille ou non. Qu'il ai fait quelque chose ou non ne change pas le fait qu'il porte la marque des ténèbres sur son bras ! Il s'est même enfui comme un lâche pendant la guerre, c'est pour cela qu'il était lui et sa famille, les plus recherchés. Ils étaient les plus proches de Voldemort, Ron n'avait plus peur de prononcer le nom du mage noir, après tout, c'était du passé, plus besoin d'avoir peur de ce nom. Cela devait arriver de toute façon, Malfoy va finir sa vie en prison, comme toute sa famille de fou. »

Quelques jours après Ron avait appris par les gros titres de la gazette qu'il avait parlé trop vite, et les titres parlaient d'eux-même : Le Sauveur Partisan du Mal ? Draco Malfoy Libéré d'Azkaban ! A cette simple lecture des titres, Ron ne put que lâché un cris de stupeur et de consternation. Harry était-il devenu fou ? Qu'allait-il lui arriver maintenant ? Harry ne serait sûrement pas vu d'un très bon œil ! Bien que réticent, Ron se lança dans la lecture de l'article, surplombé d'une magnifique image d'Harry entrant dans le tribunal avec fracas, interrompant sûrement le jugement. Ron commença donc à lire :

C'est avec stupéfaction que cette après-midi, le Sauveur qui nous a libéré du Mal a fait irruption pendant le procès du Mangemort Draco Malfoy. Toute l'audience fut sous le choc en voyant arriver le garçon à qui ils devaient la vie dans un procès qui n'était là que pour donner sa sentence au jeune Malfoy ! Mais cette après-midi, Celui-qui-a-survécu a déclaré qu'il n'autoriserait personne à envoyer Draco Malfoy à Azkaban, et qu'il allait lui-même témoigner pour l'innocenter ! Monsieur Potter aurait-il décider de retourner sa veste et de protéger le Mal ? Des témoignages que nous avons pu recueillir, Harry Potter et Draco Malfoy n'avaient aucune relation de sorte que le garçon prenne sa défense, ils étaient même ennemis, rivaux ! Alors qu'est-ce qui a poussé le Survivant a sauvé la peau du Mangemort ? Car cher lecteurs, grâce au témoignage de ce dernier, et bien évidemment à son influence irréfutable, Draco Malfoy est de nouveau dans la nature, acquitté et libre ! Nous ne savons toujours pas les raisons de Monsieur Potter puisqu'il a refusé de répondre à nos questions mais nous pensons tous que quelque chose cloche !

Ron soupira de plus belle, car tout du long de sa lecture il n'avait pu s'empêcher de soupirer à de multiples reprises. Harry était un idiot finit, il avait enfin réussi à ne plus faire la une des journaux et le revoilà en gros titre, au secours d'un Mangemort qui plus est. Et les jours suivant le sujet était toujours en première page. Il avait même vu « Harry Potter et Draco Malfoy ? Un Duo Improbable ! » et cela l'avait bien fait rire ! Bientôt les journaux se mettraient à inventer des titres du style 'Potter et Malfoy gay ? Le choc des sangs !' et Ron s'esclaffa à cette pensée. Jamais Harry et Malfoy ne serait proche enfin ! Et surtout pas sexuellement ! Il s'esclaffa de plus belle, ne pouvant retenir les larmes qui coulaient. Il était loin du compte…


Depuis ce jour, Harry n'était clairement plus le même, plus renfrogné, parfois ailleurs, Ron n'avait jamais osé lui demander ce qu'il s'était passé avec Malfoy, et Harry s'était bien privé de le lui dire. Ainsi Ron n'avait aucune idée de comment, ni pourquoi Harry avait fait ça, mais il savait que cela l'avait affecté. Il fronça les sourcils en se rappelant ce qu'Hermione lui avait un jour dit : « A ton avis, si Harry avait été à Serpentard, tu penses qu'il aurait finit par être ami avec Malfoy ? Rien de tout ce que nous connaissons n'existerait ! Harry ne nous aurait sûrement jamais adressé la parole, et pire encore, il aurait été tué par Voldemort ! » Ron lui avait tout simplement dit qu'il ne fallait pas penser à des choses impossibles, et que même si Harry ne les avaient pas connu il ne serait certainement pas devenu le meilleur ami de cet enfoiré. Mais alors pourquoi Harry avait agit ainsi ? Quelque chose lui échappait et il ne savait pas quoi, et cela l'angoissait énormément !

Il fut sortit de ses pensées par les pleurs de sa fille, qui devait sûrement pleurer depuis déjà quelques minutes au son de l'intensité des cris qu'elle produisait. Ron se précipita dans la chambre de l'enfant et la prit dans ses bras et la berça lentement, lui chuchotant de douces paroles dont il avait le secret. Lui seul pouvait calmer le petit monstre, et il appréciait ses moments d'amour et de complicité qu'ils avaient. Pour rien au monde il ne changerait cela. C'était son bonheur, sa raison de vivre. Après une bonne heure, il reposa délicatement la petite chose dans son berceau et la regarda tendrement avant de sortir de la chambre. Il ne le savait pas, mais ce fut le dernier moment qu'il passa avec sa fille..

Il se dirigea dans sa chambre et commença à se préparer, il avait un rendez-vous avec Harry dans quelques heures dans un restaurant plutôt chic, et il devait sortir le costard ! Ron avait prit la décision de parler avec Harry du Serpentard. Il allait faire en sorte que son ami se confesse à lui, il ne supportait plus d'être mis à l'écart ainsi ! Il chercha frénétiquement dans sa penderie sa cravate rouge et doré qui lui rappelait les couleurs de Gryffondor, et cela l'agaça de ne la trouver nul part. Il se doutait bien qu'Hermione avait une fois de plus fait du rangement pour gagner de la place, et chaque petite chose avait maintenant été rangée dans une boîte, et pour tout dire, Ron n'avait guère envie de chercher dans chaque boîte sa cravate fétiche. Mais l'envie le dominait. Ron voulait porter cette cravate, et il se mit donc à ouvrir chaque boîte.

Après trente minutes de recherche, le roux commençait sérieusement à être à bout. Où avait-elle bien pu ranger sa cravate au nom de Merlin ! Il passa sa main sur son visage, tentant de calmer sa colère grandissante, et repris sa recherche. Il tomba sur une boîte tout au fond de la penderie, qui n'avait rien de comparable aux autres. Elle était en bois de chêne peut être ? Ron ne connaissait pas vraiment les matières premières des Moldus mais cela lui semblait être cet arbre-ci, bien qu'il ne connaissait que celui là pour dire la vérité. La boîte était ornée de magnifique courbe dorée et un loquet tenait la boîte fermée. Curieux, Ron souleva le loquet et ouvrit ce qui semblait être un trésor gardé par Hermione. Au centre d'un tissu peu coûteux mais qui semblait tout de même de qualité, un étrange objet se trouvait en son centre. Un collier peut-être se dit-il à lui-même, bien que le bijou semblait bien trop gros à son humble avis pour être porté dans la vie de tous les jours. Et cela n'allait guère à sa petite amie, qui préférait les choses simples, et à vrai dire elle ne portait pas de bijoux, c'est ce qui rendait Hermione unique, elle était la simplicité incarnée, et Ron adorait ça. Il pris le collier dans ses mains pour l'observer de plus près, intrigué. Un sablier entouré de deux cercles en or qui avaient l'air de pouvoir tourner. Le sablier semblait contenir une poudre si fine que Ron en déduisit que ça ne pouvait pas être du simple sable. Il tâta l'objet pendant quelques secondes avant de faire la plus grosse erreur de sa vie : il tourna le mécanisme se trouvant sur le côté une première fois, puis une deuxième, puis une troisième et il rencontra quelques difficultés à le tourner une quatrième fois. Il força autant qu'il le pouvait et entendit un léger « crack » et bien qu'il avait cessé de toucher au mécanisme, le médaillon tournait toujours. Ron fut pris de peur lorsqu'il sentit une immense vague de magie l'entourer. Il ferma instinctivement les yeux et pria pour qu'il n'est pas fait une énorme bêtise. Hermione allait le tuer si elle apprenait qu'il avait touché à ses affaires. La dernière chose dont se rappela Ron fut un flash de lumière blanc et puis du noir complet.


Le jeune homme allongé sur le sol ouvrit péniblement les yeux, comme s'il avait été frappé par un cognard en pleine face. Il se redressa lentement, se frotta les yeux et regarda autour de lui. Il fut ramené à la réalité rapidement. Mais oui ! Le collier, la magie qui l'avait entouré ! Ron se rappelait de tout ! Il chercha autour de lui et trouva le fameux collier, en morceaux. Il était irréparable, Hermione allait le tuer.. Mais où était-il ? Certainement pas dans sa maison, ni dans aucun endroit qu'il connaissait. Il se leva avec peine, et sortit de ce qui semblait à première vue être des toilettes. Il passa la porte des dîtes toilettes et fut ébloui par la lumière du jour. Il réalisa que l'endroit où il se trouvait n'était autre que la gare de Londres. Le médaillon l'avait-il fait transplaner ? Était-ce un portoloin défectueux ? Sans y attacher d'importance, Ron déposa dans une poubelle la preuve évidente qu'il avait touché aux affaires de sa compagne et décida de transplaner chez lui. « Autant retourner à la maison tout de suite, se faire engueuler et passer à autre chose » pensa-t-il. Il transplana sur les lieux et ne put retenir sa stupeur. Il n'y avait rien. Pas une seule maison, rien ! Ron ne pouvait en croire ses yeux.. était-il entrain de rêver ? Une illusion peut-être ? Une blague de Georges ? Il écarta vite cette idée, impossible que son frère fasse cela, il avait perdu tout goût de la farce lorsqu'ils avaient perdu Fred.. Ron secoua la tête et cessa ses pensées déprimantes, il préférait ne pas se rappeler de cela alors qu'il avait mit du temps à s'y faire. Il soupira, tentant de mettre de l'ordre dans son esprit. S'était-il trompé ? Ron se mit à grogner, il était bête mais pas au point de ne pas être capable de transplaner chez lui ! Alors où étais le rouquin ? Ron décida de transplaner chez ses parents. Si la maison n'existait pas non plus, il serait clairement dans un rêve ! Il espérait d'ailleurs qu'elle n'y soit pas.. Il prit une grande inspiration, visualisa la demeure Weasley et transplana.

Il avait toujours les yeux fermés, terrifié par ce qu'il allait voir. Il entendait chaque bruit autour de lui et put les distinguer avec facilité : le bruit du blé qui s'entrelaçait à chaque coup de vent, le bruit caractéristique du bois qui craquait lui aussi à chaque bourrasque de vent plus imposante. Et surtout, il entendait la voix de sa mère crier de dehors. Il sourit tout de même en pensant qu'elle devait s'énerver contre Ginny qui n'avait toujours pas quitté la maison. Elle avait mal vécu le renfermement sur soi de Harry et surtout le sauvetage de Draco. Il ouvrit finalement les yeux et fut frappé par l'aspect du Terrier qui n'était pas le même. Sa mère avait-elle décidé de revenir à un style plus ancien ? Car cette maison lui rappelait celle de ses 11 ans.. Pas qu'il n'aimait pas cette structure-ci, seulement que cela le surpris. Molly aimait le changement depuis quelque temps, mais pas dans le sens contraire, elle aimait les nouveaux gadgets moldus et ne pouvait s'empêcher de demander à son mari de lui ramener des souvenirs, car c'est ainsi qu'elle les appelaient.

Il décida donc de s'avancer vers la maison et plus il se rapprochait, plus des soupçons montaient en lui. La maison était bien trop vieille.. elle avait été détruite pendant la guerre et par conséquent ils avaient dû la reconstruire, mais là, elle ressemblait en tout point à celle de son enfance. Il s'arrêta et hésita pendant quelques secondes, et il ne savait pas sur quoi il hésitait puisqu'il ne savait même pas ce qu'il se passait. Il allait continuer sa route quand la porte du Terrier s'ouvrit dans un immense fracas. Molly sortit de la demeure et tomba à genoux sur le sol. Elle pleurait toutes les larmes de son corps et appelait à l'aide, mais elle savait que personne ne pouvait l'entendre. Ron accouru auprès de sa mère qui se trouvait dos à lui. Il toucha vivement son épaule et elle se retourna au contact de la main.

« - Maman que se passe-t-il ? Pourquoi est-ce que tu pleures ? l'inquiétude se lisait sans effort sur le visage du roux.

Sans prêter attention au fait que cet inconnu venait de l'appeler 'maman', la rouquine se mit à pleurer de plus belle, et se retourna. Elle tenait dans ses bras un petit garçon roux, tout comme elle, paisiblement endormi. Et entre ses pleurs elle pu dire ces quelques mots.

- Sauvez mon fils je vous en supplie ! »

Ron se mit à trembler, de peur de regarder l'enfant de plus près. Ce n'était pas possible pas vrai ? Elle se moquait d'elle ? Il n'avait pas de frère plus jeune que lui à sa connaissance. Et sa mère venait de s'adresser à lui de manière formelle. Et surtout, elle était bien plus jeune ! Ron sentit une peur incommensurable s'emparer de lui. Il ne pouvait pas… Il prit son courage de Gryffondor à deux mains et regarda le corps frêle dans les bras de Molly. Il sursauta et laissa échapper un cri d'horreur. Ce garçon.. c'était lui !


Voilà j'espère que ce début vous plaît ! Donnez moi votre avis ! Je posterai pour le moment les mercredi, en espérant que je ne prenne pas de retard avec le BAC ! Merci encore d'avoir lu !