Bonjouuuur~ Ou bonsoir, tout dépend de l'heure à laquelle vous lirez ceci !
Malgré un passé chargé d'écriture en tous genres, c'est la première fois que je me lance dans la fanfiction.
Soyez donc indulgents s'il vous plaît T-T
Cette fiction concerne le couple STONY (que j'aime d'amour ) ; j'ai pris en compte les films que j'ai vus (les Iron Man, les Captain America et Avengers, pas eu le temps de voir les autres) donc s'il y a des choses incohérentes, me tapez pas s'il vous plaît T-T (J'ai quand même pris en compte que les Avengers vivent dans la Tour Stark, enfin à ma manière)
N'hésitez pas à me laisser une review, j'accepte les critiques ! Et je ne mords pas (en tous cas pas souvent :3 )
Cette fiction fait déjà (dans mon ordinateur) quarante-cinq pages (plus de 21000 mots) donc vous aurez la suite très bientôt !
Bonne lecture~
Il était tard. Très, très tard. J'avais une réunion importante le lendemain, mais impossible de dormir. Pour être totalement honnête, je n'avais pas pour habitude de dormir énormément, mais là ça en devenait problématique. Je me contentais habituellement de trois à cinq heures par nuit, avec une moyenne tout à fait acceptable d'une grosse trentaine d'heures de sommeil par semaine.
Et voilà que, depuis quelques temps –cinquante-sept jours très exactement en fait– je n'arrivais plus à dormir. Plus du tout. Je m'estimais satisfait lorsque j'arrivais à trouver le sommeil une ou deux heures d'affilée, divisant ma moyenne raisonnable de temps de sommeil hebdomadaire par trois.
TROIS !
Je dormais moins de deux heures par nuit. Je devenais irritable, hargneux, enfin bref, je commençais sérieusement à devenir insupportable. Encore pire que d'habitude, s'entend.
Je soupirai longuement et décidai de descendre dans mon atelier. En essayant de faire le moins de bruit possible, j'attrapai un sweat sur une chaise. Peine perdue.
-Tony ?
-Chhht, rendors-toi Pepper, c'est rien, je vais en bas.
-Tony…
Elle alluma la lumière et je plissai les yeux.
-Tu sais, je suis ta petite amie, tu peux me dire ce qui ne va pas. Non, tu dois me dire ce qui ne va pas. Tu te comportes bizarrement depuis quelques temps, tu es irascible et tu ne dors pas, tu prends des décisions sans réfléchir… Dis-moi ce qu'il se passe. S'il te plaît.
Je poussai un second soupir et m'assis sur le lit. Je voulais le lui dire, mais d'un autre côté, je ne voulais pas la blesser. Et c'est ce qui allait forcément arriver si je me confiais à elle. Je choisis donc une solution de repli :
-Je ne sais pas encore exactement ce qu'il se passe, j'ai encore quelques petites choses à tirer au clair avant de t'en parler. Ne m'en veux pas, d'accord ?
Ce fut à son tour de soupirer.
-Tony, je te connais depuis longtemps maintenant, et je sais lorsque tu me mens.
J'évitai son regard et quittai la pièce.
L'appartement occupait les trois derniers étages d'un petit immeuble de huit avant travaux, cinq après, de l'Upper East Side, que j'avais acheté quelques mois auparavant, pour ne pas être obligé d'habiter à Malibu pendant les travaux de la Tour Stark. J'avais fait rénover l'ensemble de l'immeuble pour en faire un triplex au sommet, un étage entièrement consacré à mon atelier, et le rez-de-chaussée avait été repensé en mini-musée, où Pepper avait accroché tous les tableaux que j'avais. J'habitais ici –avec Pepper– lorsque je voulais m'éloigner du bruit et de l'agitation qui régnaient dans la Tour.
-Monsieur, il est sept heures du matin.
-Merci, JARVIS.
Je me relevai de la table sur laquelle je bricolais un énième gadget pour l'une de mes innombrables –vingt-trois– armures et fis craquer ma nuque. Il était temps pour moi d'aller déjeuner. Mon chauffeur devait me prendre à 7h45 pour que je sois à 8h30 à ma réunion. Et il fallait encore que je prenne une douche… Je soupirai. J'étais vraiment épuisé.
-Tony ? Je t'apporte ton petit déjeuner.
Je me retournai vers Pepper qui venait d'entrer, un plateau garni entre les mains. J'étais triste de savoir que j'allais la blesser profondément dans les jours à venir, mais tentai tout de même de lui faire un sourire :
-Merci Pepper.
A voir sa tête, mon sourire n'en était pas un. Tant pis. J'aurais au moins essayé…
-Café, croissants, beurre de cacahuète et confiture de cerises, pomme, banane et comme j'ai trouvé du raisin rouge hier, je t'en ai mis aussi.
-Merci beaucoup, Pepper.
Il y a quelques temps, il y a une éternité, il y a cinquante-huit jours, je l'aurais attirée contre moi et j'aurais embrassé le haut de son ventre avant de l'assoir sur mes genoux pour partager notre petit déjeuner. Je remarquai à cet instant qu'il n'y avait qu'une tasse sur le plateau. Mmm, Pepper n'était pas dupe, elle savait que quelque chose se passait…
-Je remonte, dis-moi si tu as besoin de quelque chose.
Je levai vers elle un regard surpris, mais elle avait déjà quitté la pièce.
Bon sang, cette réunion avait duré des heures ! En fait, non, seulement deux, mais j'avais failli m'endormir au moins douze fois. Note pour plus tard : enregistrer les réunions de Stark Industries et les regarder pour m'aider à dormir.
-M. Stark ?
Je me retournai, surpris.
-Pepper ?
-Puis-je vous voir un moment ? C'est important.
-Bien sûr, dans mon bureau ?
Elle fit non de la tête.
-Je pensais plutôt au Café Plazza. Vous semblez apprécier cet endroit.
Je hochai la tête et marchai à sa suite vers le parking. Elle monta dans la voiture avec chauffeur, tandis que je me glissais dans STARK 2, une petite décapotable noire aux courbes élégantes et acérées.
-Un capuccino pour moi, s'il vous plaît.
-Un café noir, avec trois sucres, merci.
Le serveur repartit préparer nos commandes alors que Pepper me jetait un regard réprobateur :
-Tant de sucre ?
-Et s'il en ramène, j'en rajouterai.
-Tony…
Je notais le retour au tutoiement. Je savais que Pepper préférait garder ses distances au boulot, et qu'elle ne s'autorisait à me tutoyer que lorsque nous étions seuls. Je ne l'en blâmais pas, au contraire, mais me réjouissais quand même lorsqu'elle cessait de me vouvoyer.
-Tu dois arrêter de te comporter comme un gamin.
Le ton était sévère. Mais elle avait raison malgré tout.
-Je pensais que ça allait te passer, tu sais. Mais ça ne fait qu'empirer… Tu me mènes la vie dure parce que je n'ai pas répondu à ton appel quand j'étais dans l'avion et que tu allais passer dans le portail ? Si c'est le cas, d'accord, mais j'ai besoin de savoir pourquoi tu m'en veux exactement.
Je poussai un long soupir alors que le serveur posait sur la table nos cafés et un panier rempli de morceaux de sucre. Pepper n'allait pas être contente…
-Ce n'est pas à toi que j'en veux.
-A qui alors ?
Pepper semblait exaspérée.
-A moi.
Elle me regarda, la bouche grande ouverte, ne sachant plus quoi dire.
-Tu peux être plus explicite ?
Je la regardai longuement. Ses cheveux blond-roux noués en chignon sur le bas de sa nuque, sa frange bien coiffée, son regard sévère… Comment pourrais-je jamais faire du mal à une femme comme elle ?
Ce fut d'une toute petite voix que je lui répondis :
-Je ne veux pas te blesser.
-Tony, fit-elle en prenant ma main dans la sienne, tu me blesses davantage en ne me disant pas ce qu'il se passe. Je suis ton amie, vraiment, alors tu peux tout me dire.
Elle prit une grande inspiration et je retins la mienne.
-Je sais que tu ne ressens plus pour moi ce que tu ressentais au début. Je l'ai deviné, tu sais, je ne suis pas stupide. Tu dors le plus loin possible de moi, tu ne me touches plus, tu ne m'embrasses plus… Arrête de me prendre pour une idiote et dis-moi la vérité.
Son regard s'était adouci. Je me remis à respirer. Ce que j'allais faire demandais du courage, mais elle avait raison : je devais arrêter de la prendre pour une idiote.
-Je crois… Je crois que je commence à avoir des sentiments pour… quelqu'un d'autre que toi. Je suis désolé, achevai-je en baissant la tête.
-Tony… Tu n'as pas à t'excuser. Je suis bien placée pour savoir que les sentiments ne se contrôlent pas. Je ne t'en veux pas pour ça. Je t'en veux parce que cela fait deux mois que tu me caches ça, que tu me mens, et que tu te tortures.
-Pepper…
-Non, laisse-moi finir. Je sais depuis le début que tu as des sentiments pour un autre. Oui, j'ai bien dit un autre, ajouta-t-elle lorsque je levai sur elle un regard surpris. Tu crois que je n'ai rien remarqué ? Que je suis aveugle ? J'ai beaucoup d'intuition, Tony. Et tu viens de confirmer mes soupçons. Maintenant, parle-moi, s'il te plaît.
Ce fut à mon tour de prendre une grande inspiration.
-D'abord, je voudrais m'excuser d'avoir essayé de te cacher des choses. Tu as raison, tu as le droit de savoir. Ce n'était pas correct de ma part. Il n'empêche que je ne sais pas comment te dire ça sans te blesser.
Elle eut un petit rire.
-C'est simple pourtant. Je vais t'aider. Tu n'as qu'à dire : Pepper, j'ai des sentiments pour Steve Rogers. Et voilà !
Je la fixai sans respirer. Etais-je si peu discret, si lisible que ça ?
Elle nota mon regard et un sourire triste apparut sur son visage.
-Oui, je sais. J'ai noté tout un tas de petites choses, pendant les réunions du SHIELD, quand tu as lu sa mort dans les journaux après la tentative d'assassinat par HYDRA, quand tu as appris qu'il ne l'était pas… Ces signes sont invisibles pour la plupart des gens, mais je te connais depuis longtemps et j'ai appris à lire ce que tu ne dis pas.
Je recommençai à respirer.
-Oh, et que dire de la peluche Captain America que tu caches sous tes oreillers !
Je soupirai et préférai ne pas répondre. J'avais acheté cette peluche, d'une trentaine de centimètres de haut, lorsque j'avais commencé à avoir des sentiments pour Rogers. Tout en essayant d'être le plus discret possible –ce qui, apparemment, n'avait pas marché– je dormais avec depuis. C'était aussi en partie pour ça que je me débrouillais pour tourner le dos à Pepper et pour m'installer aussi loin que possible d'elle, ne souhaitant pas qu'elle la découvre. Peine perdue.
Elle regarda sa montre.
-J'ai donné rendez-vous à Steve Rogers ici même, dans une petite dizaine de minutes maintenant. Veux-tu que le l'attende avec toi ou…
-Tu as quoi ?
Elle eut un mouvement de recul. J'avais parlé doucement mais avec une dureté que je ne me connaissais pas. Elle pensait sans doute bien faire, mais j'ignorais les sentiments du Captain à mon égard, et je n'allais pas me lancer dans une déclaration à cœur ouvert avec lui. Il était mon ami, et je ne voulais pas le perdre.
Même si cela signifiait des années de torture, si près de lui et pourtant à des années-lumière.
-Reste ici, je m'en vais.
Je me levai, et Pepper resta coite.
-Pardon ?
-Je ne veux pas prendre le risque de le perdre. Steve est mon ami.
Pepper me lança un regard désolé :
-Il pourrait être tellement plus…
-Je n'ai aucune certitude là-dessus. C'est toi qui lui as donné rendez-vous, pas moi, alors attends-le. Je rentre à la Tour Stark.
Sans lui laisser le temps de répondre, je me levai et sortis du café. Je me glissai dans la voiture lorsque Steve arriva, vêtu d'un tee-shirt blanc –très, très moulant, le tee-shirt– et d'un jean. Il ne me remarqua pas, mais je sentis mon cœur faire un bon dans ma poitrine.
Une fois qu'il fut entré dans le café, je me redressai, sortis de la voiture et allai m'asseoir à une table, idéalement située derrière deux bacs de plantes vertes, près de la porte, assez loin pour que Steve ne me remarque pas mais trop loin pour entendre quoi que ce soit.
-Merde !
Mon oreillette était activée, et celle de Pepper sans doute aussi, puisque je la vis parcourir la salle du regard. Elle me trouva, inclina légèrement la tête dans ma direction et effleura son oreille.
Aussitôt, j'entendis la voix de Steve dans l'oreillette que je ne quittais jamais –et Pepper non plus, à ce que je voyais :
-Je ne connaissais pas ce café, mais il me paraît très sympathique !
Je murmurai un remerciement à Pepper. Cette femme était simplement géniale !
-Oui, c'est le café préféré de M. Stark, lui répondit-elle.
Hiiiii, j'espère que ça vous a plu !
J'arrive peut-être un peu vite à ce moment, mais j'ai imaginé ça dans le train alors que je m'ennuyais.
La suite sera très, très, mais alors très fluffy :3 Avec quelques passages de lemon \o/
Merci d'avoir lu !
Des bisouuuuus~
