Bonjour à toutes et à tous !
Voilà, après retravaillé un peu le texte je le remets en ligne pour votre plus grand plaisir. Et cette fois-ci je vais finir cette histoire !
Je sais, je sais. je suis en stage et je devrais plutôt être entrain de travailler mes protocoles. Mais que voulez-vous, on ne se refait pas.
Bonne lecture.
Rating : M
Avertissement : Yaoi, donc homophobes passez votre chemin !
Disclaimer : Non, rien est à moi... Juste l'histoire. Bouhouhou.
Il y a longtemps…
Draco leva les yeux vers le plafond et se mit à prier en silence tendit que les coups s'abattaient sur sa peau blanche. Il ne devait surtout pas laisser un seul son s'échapper de ses lèvres closes. L'autre aimerait trop ça et continuerait à le frapper comme il en avait prit l'habitude. Des larmes perlaient aux coins de ses yeux, mais il les empêchait de couler, se retenant encore pour quelques minutes de montrer sa faiblesse.
« S'il vous plait, s'il y a un ange pour moi là haut, fait que cela cesse. » Implorait inlassablement l'enfant dans sa tête.
Le petit garçon qu'il était encore ferma les yeux. Une larme solitaire coula le long de sa joue. Il passa sa langue sur ses lèvres pour la rattraper et ne fut pas vraiment surprit de se rendre compte que sa lèvre supérieure était fendue en deux. Un goût de cuivre se mêla à celui du sel de sa seule et unique larme envahit sa bouche. Il fit la grimace mais ne dit rien. Il devait attendre encore un peu. L'autre n'allait pas tarder à se lasser de ce petit jeu.
Rapidement le dernier coup tomba. Il avait apprit à différencier ce dernier coup des autres car il était légèrement différend. Il tombait toujours dans le dos, entre les deux omoplates, et était le plus fort de tous. Il était un peu comme le bouquet final d'un feu d'artifice. Et comme à chaque fois, l'enfant tomba à genoux sous la brutalité du coup. Il sentit la moquette sous ses mains et grimaça. Il avait la position d'un faible à genoux devant son maître. Etait-il vraiment si faible ?
La porte de sa chambre claqua. Il était enfin seul.
Draco Malfoy, fils unique de Lucius et Narcisia Malfoy, se releva tant bien que mal et s'allongea à plat ventre sur son lit. Son dos lui faisait trop mal pour qu'il puisse songer à se mettre dans une autre position. Le petit garçon blond ferma de nouveau les yeux et laissa les larmes qu'il avait si difficilement retenues couler le long de ses joues.
Il avait mal, mais plus encore que son corps, c'était sa fierté qui était meurtrie. Comment son père pouvait-il le battre de la sorte ? Aimait-il vraiment le voir à genoux devant lui, comme lui-même avait dû s'agenouiller devant le seigneur Voldemort ? Et le pire dans cette affaire, su moins au yeux de Draco, c'était que cet homme aimait faire subir ça à son fils… Il le voyait à ses yeux qui brillaient quand parfois il osait le regarder quitter la pièce.
Il y avait cependant une petite lueur d'espoir pour le jeune homme. A la prochaine rentrée scolaire, dans deux mois, il allait enfin entrer à Poudlard. Il allait pouvoir s'y faire des amis, et mieux encore : pendant dix mois il vivrait loin de ce manoir maudit.
Quelques années plus tard ….
Ses vœux ne s'étaient jamais réalisés. Voilà déjà cinq années qu'il étudiait à Poudlard et pour lui rien n'avait changé. Lorsqu'il revenait dans son manoir pour les vacances il retrouvait toujours son père et sa canne. Jamais cet homme ne lui montrerait la moindre once de respect.
Oh ! Bien sur, tant qu'il était dans le château il était en sécurité. Mais une fois de retour chez lui il n'y avait plus rien pour le protéger… Rien… Et alors tout recommençait.
A cette pensée les larmes de rage et d'impuissances montèrent aux yeux du jeune homme qu'il était devenu. Les mêmes que celles qu'il versait le soir dans sa chambre quand il n'était encore qu'un enfant.
Draco allait sur ses seize ans et venait de finir sa cinquième année à Poudlard. Il était bon élève, avait des compagnons fidèles et était le prince de l'école. Il n'était plus un enfant depuis longtemps déjà. Il était devenu un homme durant cette dernière année. Il avait enfin apprit ce qu'était qu'aimer un autre corps, en particulier le corps d'autres jeunes hommes…
« Deux mois… Rien que deux mois… Ça va passer vite… Deux mois et je retourne en sécurité. » pensa pour la énième fois le blond pour se donner du courage.
La porte de la chambre s'ouvrit. Le jeune homme sursauta et se tourna vers le nouveau venu, certain de déjà connaître son identité. Lorsqu'il reconnut son père il ne put cependant s'empêcher de frissonner. Voilà, tout allait recommencer.
« Que voulez-vous père ? » demanda le jeune homme en jouant à l'ingénu.
« Te parler. »
Le jeune homme soupira mais accepta cependant de se relever. Quand l'homme s'approcha de lui et l'embrassa il ne recula pas. Il opérait de façon différente que les autres années, mais peut-être était-ce lié au seul fait qu'il avait bien grandit pendant cette année scolaire et que son corps était devenu plus… apetissant.
Mais au final le but de son père était le même. Le détruire. Le rabaisser Faire de lui un moins que rien. Peut-être qu'en humiliant ainsi le fils, le père voulait se donner plus d'importance, penser qu'il était encore le plus fort, garder un certain contrôle sur quelque chose.
L'homme se recula et toisa son fils de toute sa hauteur. Pour l'instant il était encore le plus grand… Pour l'instant. Il allait devoir surveiller de près la croissance du jeune homme s'il ne voulait pas se retrouver en position d'infériorité. Ce qu'il ignorait, c'est que même si un jour Draco le dépassait en taille et en force, jamais il n'aurait le courage de se dresser face à son père.
Lucius laissa a peine le temps au môme de reprendre son souffle que déjà il appuyait sur ses épaules pour le forcer à s'agenouiller devant lui. Le jeune homme porta un regard neutre sur le pantalon qui se baissait. De toute façon il ne pouvait rien faire, et ça il le savait parfaitement bien.
« Suce-moi. »
L'ordre, bien que très sec et vraiment peu encourageant, venait d'être donné, il n'avait plus qu'à s'exécuter. Il ferma les yeux, tentant de s'imaginer qu'il se trouvait avec un de ses amants. Cette position, à genoux devant l'autre homme, il la trouva humiliante et il avait envi de pleurer rien qu'à l'idée du tableau qu'ils pouvaient donner tous les deux. Lui à genoux, l'autre le dominant totalement.
Quand il eut finit il se releva et, sous le regard stupéfait de l'homme, recracha le liquide blanc sur le sol de la chambre.
Ce geste eu pour don d'énerver l'homme qui administra une gifle retentissante à son fils. Le jeune homme se retrouva allongé sur son lit par la violence du coup. L'homme le regarda pendant quelques secondes avant de monter à son tour sur le lit et de dominer une fois de plus son fils.
Draco pleurait en silence dans son lit. Voilà trois semaines que ce petit jeu durait. Il ne savait pas comment il pourrait y mettre un terme. L'homme était trop puissant, et puis c'était son père. Se plaindre ? A qui pourrait-il se plaindre ? A sa mère ? Ça faisait des années qu'elle fermait les yeux, alors pourquoi réagirait-elle aujourd'hui ? Ses amis ? Ils respectaient tous bien trop son père pour faire quelque chose. Il n'avait personne. Il était seul et devait assumer seul.
« Encore cinq toutes petites semaines. »
Oui, encore cinq semaines et il retournait à l'école. Voilà de quoi le motiver pour passer le reste de l'été dans cette maison de fou.
Il ferma les yeux, tentant d'éradiquer les larmes de ses yeux. Il n'aimait pas pleurer. Pleurer c'était bon pour les faibles et les lâches. Lui n'était ni l'un ni l'autre, il était un fier serpentard et il devait se montrer digne de la maison à laquelle il appartenait.
Le jeune homme glissa une main sous son oreiller et en ressortit un vieux livre de magie blanche. Il l'avait prit dans la bibliothèque familiale voilà déjà deux semaines mais il n'avait pas encore osé s'en servir. Ce devait bien être le seul ouvrage de magie protectrice qui se trouvait dans cette demeure et une fois de plus il ne pu s'empêcher de se demander pourquoi son père avait acheté un tel ouvrage.
Il le feuilleta rapidement et trouva enfin la page qui lui convenait.
« Ange gardien, invocation.
Il n'y a pas de bon ou de mauvais moment pour invoquer un ange gardien. Il vous suffit juste d'être sur de le faire pour de bonnes raisons. Si le conseil suprême pense que vous en avez suffisamment besoin alors il vous enverra un ange protecteur. »
« Oh oui j'en ai besoin! » songea le jeune homme en finissant de lire la page du livre.
L'incantation semblait être relativement simple. Il allait pouvoir la réaliser immédiatement s'il en avait envi. Depuis le temps qu'il attendait de pouvoir invoquer son ange…
Il avait découvert ce livre dans la bibliothèque alors qu'il n'avait que six ou sept ans. A l'époque il se doutait bien qu'il n'était pas encore assez puissant pour pouvoir réciter cette incantation. Il vérifiait de temps à autre que le livre était encore en place et attendait le bon moment pour venir le prendre. Mais maintenant qu'il allait entrer en sixième année il se disait qu'il était peut-être temps pour lui de réaliser son plus vieux rêve.
Il posa le livre à plat devant lui et lut une première fois la phrases pour être sur de la prononcer correctement. Il s'installa ensuite en tailleur devant le livre et plaça ses mains de chaque côté du dit manuel.
« If tourfous etoétéra, itolimtus jourdasif nomiré. »
Il récita la formule cinq fois de suite comme demander dans le livre. Il plaçait toute sa magie dans ses mains et dans sa gorge. Ses poumons se mirent à le brûler et il eut bien du mal à finir son incantation. Quand enfin il eut répété cinq fois la phrase il se laissa tomber en arrière sur son lit et, un sourire enfantin flottant sur ses lèvres, s'endormit en reprenant son souffle.
Voilà ! Vous avez aimé ? Ou pas ? Dans tout les cas laissé moi une review !
Le premier chapitre normalement ce week-end !
