Un sourire moqueur.

Un sourire rieur.

Un sourire fané.

Un sourire inexistant.

Un sourire ironique.

Un sourire amer.

Remus avait vu beaucoup de ses sourires…

Parce que même si Hermione ne savait pas parler, ses émotions se reflétaient toujours avec exactitude sur son visage.

Tous ces sourires correspondaient à des moments précis de sa vie avec elle.

Le sourire moqueur lui faisait penser à cette fois où il était tombé de sa chaise en pleins milieux d'un cours, alors qu'elle n'avait même pas levé le petit doigt pour l'aider à se relever.

Celui rieur, lui fera certainement à tout jamais penser à ce jour de printemps où il pleuvait et qu'elle dansait sous la pluie sans faire attention au monde qui l'entourait, oubliant la guerre qui se préparait.

Le sourire fané, lui fait penser à ces durs moments où elle refoulait les démons qui l'habitait en elle, faisant tout pour cacher son passé et ses blessures, il aurait temps aimé y remédier.

Sourire inexistant, lui faisait rappeler ces jours où elle était trop absorbé par le fond de ses pensées pour se rendre compte que le monde continuait de tourner et que la vie lui souriait.

Celui ironique, lui rappelait combien elle aimait taquiner, et surtout comme elle utilisait sa verve pour répondre aux attaques des gens qui voulaient trop s'approcher d'elle.

Le sourire amer, était celui des regrets et des nostalgies, de ne pas avoir su faire ce qu'il fallait au moment opportun.

C'était désormais son sourire à lui, il le portait au quotidien et ne semblait pas vouloir s'en défaire.

Les sourires pouvaient donner un aperçu, de l'état de la personne.

Et pour ça, Remus ne pouvait pas mentir, Hermione avait un des plus beau sourire qu'il est pu voir mais c'était surtout un sourire faux quand on y regardait de plus près.

Un sourire qui cachait beaucoup…

Beaucoup de blessure…

Car il ne fallait pas se voiler la face, Hermione était quelqu'un de blesser par la guerre, on ne savait pas vraiment ce qu'elle portait sur ses épaules, on savait juste que parfois c'était trop lourd pour elle.

Combien de fois Remus, l'avait vu plier sous le poids ?

Combien de fois avait-il vu les larmes trop longtemps contenu, prêtent à couler ?

Et étrangement c'était ce poids, cette faiblesse, qui faisait qu'il en était tombé éperdument amoureux.

Son sourire…

Parfois il aimerait l'effacer de sa mémoire, ne plus l'apercevoir au détour d'un couloir.

Pourquoi il avait fallu qu'il pose un seul regard sur elle ?