Impossible ou Impensable ?

« Ma première fan fiction de Kenshin le vagabond « Rurouni Kenshin » qui est le manga de mon enfance. EN essayant de ne pas déformer la psychologie magique des personnages ni la magie que l'on peut deviner dans les traits de crayons de Nobuhiro Watsuki, je voulais créer une suite aussi époustouflante et surprenante qu'est l'histoire originale. Ce ne sera pas le cas. Pas grave ! J'adore écrire ! Bisou ! Bonne lecture ! #Sofia »

Les cerisiers voyaient leurs première fleurs éclosent, couvrir le paysage de quelques douces couleurs qui mettaient en joie le cœur de tout passant. Voyageur, civil, policier, ombre de passage... Tous s'arrêtaient un instant pour lever les yeux vers les tâches de couleurs qui se détachaient sur l'azur du ciel de printemps.

Un silhouette. De long cheveux roux liés en une queue de cheval, le visage barré d'un balafre sans âge, se plaisait à se perdre dans la contemplation de ce ciel parsemé des larmes des cerisiers.

Il marchait tranquillement sur la berge, un sac su l'épaule. Il avait tardé et le savait. Depuis un moment déjà il se hâtait. Il détestait être retardé.Et ce maudit Saito l'avait interpellé au sujet d'une vague rumeur prétendant que des rônins errent autour de Tokyo. Saito savait parfaitement que si des rônins rodaient autour de Tokyo, ils seraient vite arrêtés. La ville baignait dans la peur d'une nouvelle bataille depuis l'avènement de l'ère Meji. Nul n'osait se promener en hurlant les idéaux de l'ancien régime. Seuls les rônins et nouveaux révolutionnaires se plaisaient à faire trembler la foule. Le nouveau gouvernement était faible. Mais les batailles de jadis ne s'étaient pas encore répétées et les dits contre-révolutionnaires n'avaient ni les moyens ni les hommes nécessaires à renverser l'ère Meji.

Hajime Saito n'était pas homme à s'inquiéter inutilement. Mais il était homme à se rire de son vieil ennemi, Battosai. Il savait que ce dernier voulait rentrer chez lui et se plaisait à le faire traîner.

Après avoir promis qu'il tienrait le policier, ancien Shinsengumi, au courant de ce qu'il saurait, il s-pût s'en aller. Enfin.

La nuit n'allait pas tarder, Kenshin se demandait si Kaoru était inquiète, si Yahiko était rentré plut tôt de son instruction au dojo Jiyu. Il s'arrêta soudain.

Son regard jusque là paisible se figea. Des ki violents. Agressifs. Trop près du sien . Il laissa son paquetage tomber à terre, sur ses lèvres un nom était suspendu. Il empoigna le manche de son katana, sourcils froncés, fila sans perdre un instant, laissant son ki envahir les lieux, laissant son arrivée être sue de tous. Il ne pouvait pas se produire une telle chose. Pas en ère de paix. Il arriva au dojo sans savoir comment.

Son coeur dans sa poitrine battait à la chamade alors qu'il s'avançait à travers ce qu'il restait de la porte principale. Il ne pût se contenir, courant à travers la cour, rejoignant le jardin où il sentait la présence de celle qu'il cherchait. Les ki inconnus avaient disparus. Le ki de son aimée tanguait entre colère, douleur et honte. Ces sentiments le faisaient tressaillir.

Les lâches avaient fui en le sentant arriver, il en était à moitié ravi. Il sentit son cœur défaillir lorsqu'il la trouva. Affalée sur son flanc, son bokken brisé près de sa main entre-ouverte. Il courut à ses côtés, se souvenant avec horreur du jour où il avait vu, transpercé d'une épée, le corps svelte de la jeune femme et l'avait crue morte. Il ne supporterait pas de voir ce cauchemar à nouveau. Il ne supporterait pas de ne pas avoir pût la protéger un fois de plus.

Il retourna son corps tremblant,disant :

- Kaoru... Kaoru... Réponds moi, je t'en prie !

La jeune femme leva vers lui ses yeux saphir rougis, brillants de douleur. Elle avait une blessure sur le côté droit qui saignait. Pas au point de le faire paniquer mais il fut tout de même inquiet de la voir ainsi alors qu'avec son bokken, elle était redoutable... Son kimono bleu pâle était rougi de sang, elle dit d'une petite voix :

- Nos économies ! Ils ont osé... Le dojo... Comment...

- Kaoru. Kaoru ! L'essentiel est qu'ils ne t'aient pas tuée. Je t'emmène voir Megumi. Elle saura t'aider. Il serrait ses mains tremblantes dans les siennes. Jamais il n'aurait crut que le dojo puisse être attaqué pour une bêtise telle que de l'argent.

- Mais Kenshin ! Elle sanglotait, ses mains dans celles de son époux. Il lui sourit chaleureusement, lui signalant qu'elle n'avait pas à s'en faire, et dit :

- Nous avons beaucoup de bons amis. L'argent que ces gens ont volé ne restera pas leur bien longtemps. Allons-y.

Il la souleva doucement, sourcils froncés à la vue de la vitesse à laquelle elle perdait son sang. Sur le sol du jardin, le liquide écarlate avait déjà imprégné la terre brunâtre. Son katana à portée de main, son épouse dans ses bras, il courut aussi vite que possible, fonçant à travers le chemin de terre, en direction de la ville, du cabinet médicale que venait d'ouvrir Mégumi puisque Genzai, le médecin de la ville, avait pris sa retraite pour s'occuper de ses petites filles et reposer ses vieux os. La nuit était déjà tombée et l'ancien vagabond ne fut pas surpris de sentir le ki familier de Yahiko les poursuivre à toute vitesse à travers le rues sombres de Tokyo. Lorsque le samouraï arriva devant le cabinet, il fut soulagé de trouver Megumi, ses longs cheveux noirs liés en un chignon, décrocher sa banderole. Elle fronça des sourcils à la vue de son ami mais son regard brilla de panique lorsqu'elle reconnut celle qu'il portait. Inconsciente, sa respiration était difficile, ses yeux peinaient à rester ouverts, sa bouche remuait en quelques mots d'excuse, de colère et de honte.

- Dieux ! Kaoru !

- Megumi, elle est blessée, s'exclama Kenshin, le visage tiré par l'inquiétude et la colère.