J'étais pas censée publier cette fic. Du moins pas maintenant. Mais j'ai fait une bourde et du coup pour me faire pardonner je devais publier le premier chapitre. Par contre pour la suite, j'vais essayer un chap' par mois, mais rien n'est sûr.

Entropythings cette fic' est entièrement pour toi. Du premier mot jusqu'au dernier. Je m'excuse encore platement d'avoir dit ce que j'ai dit sur tu-sais-qui. J'espère que cette fic' me feras pardonner :3 *espoir*

Quoi dire... Je sais jamais quoi dire en début de fic, alors je blablate pour rien XD Désolé d'avance si des fautes vous pique les yeux !

Le rating va peut-être changer, mais je préviendrais pour les chapitres concernés ;) Ceci est un Sterek ! Vous voilà prévenu !

Tout les personnages sont la propriété de Jeff Davis et de la série Teen Wolf. Mais cette fic est un AU total. Alors cherchez pas à comprendre pourquoi Beacon Hills est soudain devenu une ville en bord de mer x)

Le scénario est largement inspiré d'un jeu vidéo Dark Strokes, la vengeance d'un père. J'ai prit mes libertés et j'ai changé pas mal de truc, mais si vous connaissez le jeu, ben la trame de base vous rappellera quelque chose. Ha et si vous voulez pas vous spoilez, aller pas jouer au jeu hein.

J'ai fait le tour des trucs importants, donc place au chapitre, bonne lecture et je vous retrouve en bas ;)


Chapitre 1 : Sur le départ.

Stiles loucha sur sa montre et sourit en constatant qu'ils étaient à l'heure. La vapeur enfumait le quai et le train semblait prêt à partir. Les éclats de voix, les rires et les pleurs résonnaient sous la verrière de l'immense gare. Il était seulement 9h moins le quart et pourtant le bâtiment débordait déjà de vie entre les trains arrivants et ceux sur le départ qui aspiraient ou vomissaient les voyageurs.

Stiles se tourna vers sa fiancée et lui offrit sa main pour descendre les dernières marches de l'escalier.

- Nous sommes dans les temps mais ne tardons pas Malia, dit-il. J'ai la lettre de mon père dans laquelle il nous prit de venir immédiatement. Tu sais celle qui contenait les deux billets pour ce train.

- C'est un départ plutôt précipité mais je suis vraiment heureuse à l'idée de rencontrer ton père. Je suis un peu nerveuse.

La jeune femme lissa maladroitement sa robe satinée et rajusta son sac à main sur son épaule. Stiles l'attira contre lui et la serra amoureusement dans ses bras.

- Il va t'adorer, promit-il. Y a pas de raison. Je veux dire, tu n'es pas parfaite, mais c'est pas comme si c'était l'important. Mince, j'ai dit que tu n'étais pas parfaite ? Parce qu'à part ta tendance à grogner le matin au réveil je te trouve parfaite. Tu le sais ça, je te l'ai déjà dit. Bien sûr que tu le sais. Est-ce que j'ai précisé combien tu étais parfaitement adorable quand tu grognais la tête enfouit dans l'oreiller ? Et puis, on va pas se mentir, la perfection c'est pas si…

- Stiles, fit Malia en posant son index sur les lèvres du jeune homme.

- Mais…

- Je sais, susurra-t-elle. On devrait y aller maintenant.

Stiles acquiesça en pressant ses lèvres contre le doigt de sa compagne. Malia sourit tendrement. Elle appréciait ces petites attentions qu'il lui offrait en permanence. La douceur qu'il lui donnait,

et l'amour qu'il lui portait était tout ce dont elle avait besoin.

Le jeune homme lui prit la main et de l'autre il souleva leur unique valise et ils se dirigèrent vers le train. Ils longèrent le quai en babillant sur le voyage qu'ils allaient entreprendre, excités comme des enfants.

Galamment Stiles fit monter Malia devant lui dans leur wagon, puis la suivit dans l'étroit couloir. Un commis leur indiqua leur cabine et Malia s'y engouffra tout sourire.

- Tu as vu tout cet espace ?! s'écria-t-elle. Rien que pour nous ! On n'aurait jamais eu cette chance de voyager en première classe si on avait prit les billets nous-même !

Stiles contempla la cabine richement décoré. En passant la porte coulissante une banquette longeait le côté couloir et une autre les fenêtres. Le cuir rouge était légèrement plus clair là où se déposait la lumière du soleil qui filtrait à travers les rideaux en dentelle. Stiles fut heureux de ne pas avoir à soulever la valise et la plaça au bout de la couchette, juste devant la porte, dans un espace réservé à cet effet.

Au fond de la cabine, une petite porte ouvrait sur une minuscule salle de bain prête à l'utilisation, et de l'autre côté de celle-ci, un passage donnait sur une petite chambre où la couchette était spacieuse. Sur une table près de la fenêtre étaient disposées deux coupes de champagne et une bouteille dans un seau à glace qui attendait d'être ouverte. Les draps de la couchette sentaient le lilas et avait la douceur d'une peau de bébé. Les oreillers comme le matelas étaient des plus confortables et Stiles se réjouit de tant de luxe.

- C'est une chance que ton père ait réservé pour nous Stiles, déclara Malia en testant le confort de la banquette.

- Je me demande bien comment il a fait, marmonna Stiles conscient que son père n'avait techniquement pas les moyens de leur offrir pareil confort.

Il se défit de sa veste et s'assit près de Malia. Il tira de sa poche la lettre dans laquelle son père lui demandait de le rejoindre à Beacon Hills pour régler une affaire urgente, et d'amener Malia avec lui afin qu'il la rencontre.

- Je continus à trouver ça bizarre, dit-il en plissant le front.

Malia sourit devant son air grave. Elle prit la main de son fiancé et déposa un rapide baiser dans sa paume. Stiles releva la tête vers elle et lui offrit son plus beau sourire.

- On va profiter et je vais arrêter de penser qu'il y a un truc bizarre dans cette histoire, déclara-t-il. Même si il y a un truc définitivement bizarre… En fait mon père a peut être gagné au loto ! Ça expliquerais beaucoup de chose ! T'imagine ! J'vais avoir un super héritage si c'est ça, et on pourra acheter une grande maison. Ou pas une grande maison, c'est bien aussi d'être modeste…

- Tu te compliques la vie et tu t'illusionnes mon cher, se moqua Malia.

- Mais laisse moi rêver, rouspéta Stiles en riant.

Ils partirent dans un fou rire incontrôlable qui se termina dans un tendre baiser que ni l'un ni l'autre ne voulut rompre tout d'abord.

Mais le train se mit en marche dans une petite secousse qui les sépara.

- Bon, on en a au moins jusqu'à demain matin très très tôt, précisa Stiles. Autant s'installer.

Malia se pencha pour retirer ses talons et les jeta au loin.

- Tant mieux, je compte profiter de ce confort, assura-t-elle en s'étalant sur la banquette dans une pose séductrice.

Stiles éclata de rire. On frappa à leur porte et Malia soupira en se laissant tomber en arrière. Comprenant qu'elle ne se lèverait pas, Stiles sauta sur ses pieds et alla ouvrir.

Il resta un instant figé en voyant un homme de haute stature, à l'air sombre et dur, tout de noir vêtu -de cuir précisément- qui attendait les bras croisés sur son torse musclé -très musclé. Ses superbes orbes vertes captivèrent Stiles un instant avant qu'il ne réalise que l'étranger lui lançait un regard des plus étranges.

- Heu, oui, c'est pour quoi ? demanda-t-il mal à l'aise.

L'homme le détailla de haut en bas de son air inflexible. Un sourire narquois vint étirer ses lèvres et il lâcha une espèce ''humpf'' avant de tourner les talons.

Malia rejoignit Stiles à la porte et passa la tête dans le couloir, lançant un regard mauvais à l'homme qui s'éloignait.

- C'était quoi ça, râla-t-elle. Bonjour la qualité du service.

- Je pense que c'était un autre passager, répondit Stiles en reculant.

- N'empêche, il encore plus malpoli que moi, s'énerva la jeune femme en refermant la porte de la cabine.

Stiles rit à cette remarque se rappelant sans mal le temps où sa fiancée était une jeune fille farouche et sauvage.

Malia avait été adopté après la mort de sa mère par un ancien couple de Beacon Hills. C'était par leur biais que Stiles l'avait rencontré quand il était venu poursuivre ses études sur la capitale.

Sa ville natale, Beacon Hills, était une ville portuaire du sud ouest du pays qui n'était accessible que par de petites routes communales, la voie de chemin de fer ou encore le téléphérique en certains points. Un coin assez reculé mais où la vie était agréable.

Jusqu'à la fin du lycée, Stiles n'avait jamais imaginé quitter son chez-lui. Beacon Hills était sa ville. Il y avait son père, ses amis, et plein de mystères passionnants pour un adolescent en quête d'aventures. Et puis il avait voulu poursuivre des études dans une école réputée, il avait voulu grandir, et s'était donc éloigné de Beacon Hills et de ses secrets. La rupture avait été plus difficile qu'il ne l'avait pensé et plus particulièrement avec son frère de cœur Scott McCall. Mais leur relation était à toute épreuve et Scott était souvent venu rendre visite à Stiles dans sa petite chambre d'étudiant.

Stiles avait fait la connaissance de Malia lorsqu'il était allé voir les parents de la jeune fille à la demande de son père pour leur apporter des nouvelles de Beacon Hills. Le père adoptif de Malia avait été shérif avant le père de Stiles, et les deux hommes avaient longtemps travaillé ensemble.

Au premier regard Stiles avait vu quelque chose en Malia. Ils s'étaient tout de suite plu. Ils étaient sortit ensemble pendant 1 ans avant que Stiles ne la demande en mariage. Et John Stilinski n'avait jamais eut l'occasion de la rencontrer -parce que les conférences Skype ne comptaient pas.

Stiles se redressa sur ses coudes, et se passa les mains sur le visage. Il repoussa son livre sans le fermer, et frotta longuement ses yeux. Après quelques minutes, il regarda sa montre et constata qu'il avait lu une bonne partie de la journée. Le soleil déclinait déjà à l'horizon. Il trouva ça étrange de ne pas avoir vu le temps passer depuis leur repas de midi, ou même de ne pas avoir faim à cette heure tardive. Il fouilla dans son sac pour trouver un marque page et posa son livre sur l'autre banquette.

Il tourna la tête et observa Malia qui respirait doucement. Se yeux clos s'agitaient comme si en dessous elle assistait à une pièce de théâtre dont elle était la seule spectatrice. Attendrit de la voir ainsi détendue, Stiles se leva et s'approcha d'elle. Il caressa doucement sa joue puis vint y déposer un tendre baiser.

Malia ne se réveilla pas mais elle se rapprocha et vint se blottir tout contre lui. Stiles sourit. Il regarda par la fenêtre. Le paysage défilait à vive allure. Il s'installa plus confortablement, ramenant Malia sur lui, et fixa les champs qui prenait une teinte or et rouge aux lueurs du couchant. Peu à peu, la nuit tomba et le train devint un serpent de lumière dans la campagne. Stiles appréciait la tranquillité de ce voyage. Le train filait sur les rails, sans faire un seul arrêt, et comme il y avait peu de passagers -semblait-il-, tout était calme.

Au loin il entrevit une masse noire qui se découpait brusquement derrière les champs bleuis par la nuit. Cette masse s'intensifia et s'agrandit à mesure que le train s'en approchait. Stiles reconnut la grande réserve de Beacon Hills. Plusieurs hectares de forêt qui s'étendaient sur les monts qui entouraient sa ville.

Encore quelques heures et Stiles allait revoir son père.

Il reporta son attention sur Malia. Le plus discrètement possible il se leva, passa ses bras sous ses genoux et ses épaules et la souleva. La tête de sa fiancé vint automatiquement se poser contre son torse. Il la porta à travers la cabine jusqu'à la couchette. Il la tint d'un bras, avec une force que les gens ne pourrait pas soupçonner à le voir comme ça.

Stiles était plutôt grand et fin. Il cachait sous les épaisseurs de son sweet une belle musculature, pas très marquée, mais bien présente. Il préférait porter des tee-shirt près du corps et des chemises larges par dessus, ou de gros sweet, plutôt que de s'exposer. Oh, il n'était pas timide ou pudique, loin de là, mais quand même, il n'était pas du genre à se déshabiller à tout bout de champ -contrairement à Scott, ou même Isaac, leur ami du club de Lacrosse. Ces garçons avaient la bizarre habitude de se déssaper dès qu'ils le pouvaient.

Stiles préférait rester habillé lui. Peut-être pour ça qu'il était pâle… Sa peau de lait était parsemé de grains de beauté, et souvent Malia s'amusait à dessiner des constellations en les rejoignant du bout du doigt. Par exemple, sur l'avant bras, elle faisait souvent la petit ourse.

Le visage de Stiles était éclairé par deux grands yeux whisky et un sourire d'enfant emplit de promesses de bêtises et d'idées saugrenues. Il était hyperactif et avait besoin de réfléchir et d'être dans l'action, d'où ses idées farfelues d'enquêtes ou de jeux de pistes rocambolesques durant son enfance et son adolescence. Il était toujours en quête d'apprentissage ce qui faisait de lui une personne très intelligente et pleine de ressources. Ce dont il était conscient et pas peu fier.

Mais bon, il n'était pas pour autant très résistant, et il s'épuisait vite. Comme il se définissait si bien, il était un concentré de 66,68 kg de peau pâle et d'os fragiles. Sa seule défense était le sarcasme, art dans lequel il était passé maître depuis bien longtemps.

De son autre bras libre, Stiles défit les draps pour enfin allonger Malia en douceur. Il la contempla amoureusement. Lorsqu'elle dormait, son aura farouche disparaissait et elle s'entourait d'une atmosphère de douceur et de béatitude. Stiles attendit quelques minutes en la regardant, puis il se redressa et retourna dans l'autre partie de la cabine. Il rangea son livre dans son sac et éteignit la lumière. Il verrouilla la porte de la cabine, délassa ses chaussures qu'il retira, puis à pas de loup retourna vers la couchette. Il retira son pull et s'allongea tout contre sa fiancée. Aussitôt qu'elle sentit une source de chaleur près d'elle, Malia se rapprocha encore plus et laissa Stiles la prendre dans ses bras. Le jeune homme soupira d'aise et remonta les draps sur eux avant de glisser peu à peu dans le sommeil.

Un grand choc le réveilla.

Stiles et Malia se redressèrent presque en même temps, en alerte. Soudain les vitres explosèrent. Stiles se jeta sur Malia pour la protéger des éclats de verres et la jeune femme eut le réflexe de relever les draps sur eux pour protéger son compagnon. Un nouveau choc et le train déraillait. Il y eut une explosion au niveau de la locomotive. Le wagon du jeune couple se retourna brusquement. Stiles eut à peine le temps de voir la rivière à la lueur des feux que le wagon sombrait dans le fleuve.

L'eau glacée entra en furie dans la cabine.

- M-Malia !

Stiles chercha à attraper sa fiancée, en vain. Les eaux étaient noires et dans les ténèbres du wagon qui sombrait, impossible de distinguer quoique ce soit. Soudain, Stiles se sentit violemment tiré en arrière. Il sentit qu'une force spectaculaire le tirait hors du wagon, contre l'eau qui cherchait à s'y engouffrer, et le ramenait rapidement à la surface.

Lorsqu'il jaillit à l'air libre, un fracas assourdissant lui explosa aux oreilles et il eut du mal à garder la tête hors de l'eau.

- Malia ! Malia ! appela-t-il.

Il battait des jambes avec force. À mesure que les rumeurs de la catastrophe se faisait plus fortes, son cœur s'emballait.

Où était Malia ?

Il l'appela encore et encore.

- Stiles ! entendit-il dans le lointain.

- Malia !

Il aperçut enfin la jeune femme qui nageait vers la rive. L'eau le frigorifiait mais il l'imita et en peu de temps il arriva sur la terre ferme. La vase s'emmêla autour de ses pieds mais il n'y fit pas attention. Il sortit de l'eau en tremblant et chercha à nouveau sa fiancée.

La rive était sombre et mal éclairée.

- Malia !

Stiles tremblait comme une feuille, scrutant l'obscurité.

- Stiles !

La voix de Malia lui parvenait d'un peu plus loin. Il s'éloigna rapidement de l'incendie et s'enfonça dans la montagne, entre les arbres qui assombrissaient tout.

- Malia ! Où es tu ?!

- Ici ! Stiles !

Il remonta à travers la forêt en grimaçant. Les pierres lui écorchait la peau et la terre lui griffait la plante des pieds.

Enfin la silhouette de Malia lui apparut.

- Malia !

Il courut vers elle sans plus se soucier des blessures qu'il pouvait se faire. En le voyant, elle s'élança vers lui. Ils se prirent dans les bras en frissonnant. Tout deux étaient gelés.

- Malia j'ai eu tellement peur ! souffla-t-il en passant sa main dans la chevelure de la jeune femme.

- Qui nous as sortit de l'eau ? demanda cette dernière en regardant aux alentours. Et puis que c'est-il passé ?

- Je l'ignore… tout a été si rapide. J'ai rien vu…

Malia se colla un peu plus contre lui.

- Qu'est ce qu'on va faire maintenant ? s'inquiéta-t-elle.

Stiles regarda autour d'eux. De là où ils étaient, impossible de rejoindre la voie de chemin de fer. Le vent avait emporté les flammes de l'accident vers la montagne et déjà l'incendie se propageait de façon inquiétante. Heureusement pour eux, ils étaient à l'exact opposé du feu qui se répandait.

En regardant mieux, Stiles reconnut le pont et constata qu'il n'était pas si loin de Beacon Hills. Il devait leur rester moins d'une heure de trajet en train. Mais à pied et transis de froid, ça allait être autre chose.

Il réfléchit rapidement et tourna la tête en tout sens à nouveau.

- Je sais où nous sommes, déclara-t-il enfin en souriant. Je connais ces rives. J'y venais enfant avec mes parents et la famille de Scott. On utilisait le téléphérique pour venir.

- Il y a une station pas loin ? se réjouit Malia.

- Elle doit être désaffecté mais au moins on sera à l'abri et on trouveras sûrement de quoi se réchauffer, voir se changer, assura Stiles avec un sourire réconfortant.

Malia hocha la tête et glissa sa main dans celle de son compagnon. Stiles les guida du mieux qu'il put vers un escalier qui serpentait des rives à travers la forêt. Le chemin n'avait pas été entretenu depuis des années. L'herbe poussait entre les pierres et certaines marches s'étaient affaissées.

Arrivés tout en haut, après une escalade sous les griffes d'un vent glacial, ils se retrouvèrent devant de hautes grilles stylisées. Impossible à escalader. Un panneau pendait lamentablement indiquant ''Entrée interdite'' en grosse lettre rouge.

Stiles parvint sans mal à briser le cadenas rouillé à l'aide d'une grosse pierre. Malia poussa la grille et le couple se glissa dans la station désaffectée.

- C'est sinistre, murmura Malia.

Stiles acquiesça. Tout était barricadé et sale. La nature avait peu à peu envahit la station.

- Dans mon souvenir c'était mieux entretenu.

Malia rit et l'entendre détendit Stiles.

- Cherchons de quoi nous habiller, proposa-t-il.

Malia lui emboîta le pas et il la conduisit vers l'ancien vestiaire du personnel. Ils trouvèrent facilement de quoi se vêtir. Stiles enfila un tee-shirt imprimé avec le nom de la ville et un téléphérique dessus et passa de grosses chaussures pas très élégantes, mais assez confortable. Malia enfila un jogging en dessous de sa robe, et trouva également chaussure à son pied.

- Malia vient là, lui dit Stiles en ouvrant un autre casier.

La jeune femme s'approcha curieuse. Stiles lui fit mettre une veste en cuir dont l'intérieur était en fausse fourrure.

- Manquerait plus que t'attrape froid, grogna-t-il en frictionnant ses bras.

Malia sourit et le tira par le col. Leurs lèvres se rencontrèrent et Stiles ferma les yeux pour profiter pleinement de ce moment. C'était pas parce qu'il venait d'avoir un accident de train où ils avaient faillit mourir qu'il fallait renoncer aux petits plaisirs de la vie de couple !

Quand il se séparèrent, Stiles frotta son nez contre celui de sa fiancée.

- J'te nem', susurra-t-il.

- Je sais, souffla Malia en caressant sa nuque.

- Bon, et si on regardait comment aller à Beacon Hills maintenant, dit Stiles en se redressant.

La station était peut être dans un sale état, mais après quelques recherches, Stiles trouva le générateur et parvint à remettre le téléphérique en route dans un bruit d'électricité effrayant.

Une pluie fine avait commencé à tomber. Ce genre de pluie dont on ne se méfie pas mais qui trempe jusqu'au os.

Malia trouva la clé de contrôle du téléphérique et après un bon quart d'heure à observer Stiles essayer d'ouvrir les portes d'une cabine, ils réussirent à entrer dedans. Ça sentait le renfermé et il faisait très froid, bien plus qu'à l'extérieur. Encore un moment plus tard, ils avaient enfin réussit à faire démarrer le téléphérique.

Malia se blottit contre Stiles tout en observant leur lente descente vers Beacon Hills.

La ville n'était qu'un amas de point lumineux se détachant de façon magique dans la nuit, mais les alentours n'étaient qu'un désert d'obscurité. Le vent soufflait fort et se déchaînait faisant tanguer la cabine, ce qui stressait Stiles.

- J'ai un mauvais pressentiment à propos de ce voyage Stiles.

Le jeune homme posa sa joue contre le front de Malia.

- Ce n'est pas parce qu'il a très mal commencé qu'on va enchaîner les problèmes, tenta-t-il de la rassurer.

- J'ai l'impression qu'on va t'arracher à moi, soupira-t-elle.

Stiles la fit se retourner. Il avait prit son air sévère.

- Personne ne me séparera de toi, dit-il d'un ton dur.

Malia esquissa un faible sourire et serra Stiles contre elle.

La descente se passa doucement et en silence. Quand ils sentirent la cabine ralentir, Malia avança vers les portes. Stiles resta en retrait, les yeux fixés sur la silhouette de la jeune femme. Les portes s'ouvrirent en grinçant et Malia fit un pas dehors.

- Tu viens ? demanda-t-elle.

Stiles fit un pas en avant. Il se figea soudain lorsqu'il aperçut un homme qui se tenait debout derrière Malia. Il avait du sortir de l'ombre du quai. Il portait un long manteau noir en cuir et un masque de loup cachait son visage. Sur le moment, Stiles cru rêver.

Tout arriva en quelques secondes.

L'homme sortit un mouchoir de sa poche qu'il plaqua sur le visage de Malia. La jeune femme se défendit mais elle était trop faible comparée au colosse derrière elle. Stiles se rua vers eux alors qu'elle perdait connaissance. Les portes se refermèrent brusquement sur lui, l'empêchant de sortir. Il vit impuissant Malia être soulevé par l'homme au masque de loup et être emportée dans l'obscurité de la station.

- MALIA !

Stiles se jeta à corps perdu sur les portes de la cabine qui le piégeait. Il donna de grands coups dessus, ignorant la douleur qui se formait dans son épaule.

Soudain les portes se rouvrirent et Stiles s'étala sur le quai. Sans perdre une seconde il se releva et courut à perdre haleine à travers la station. Il arriva en haut des escaliers hagard et désespéré. Il balaya les alentours du regard, cherchant le cœur battant celle qu'il aimait.

Mais le calme régnait sur Beacon Hills. Les rues étaient anormalement vides. Et il n'y avait aucune trace de Malia et de son kidnappeur.

Dans un cri de détresse, il l'appela à nouveau. Sa voix se répercuta sur les murs de briques et sur le pavé. Mais seul le vent et la pluie qui le giflaient sans vergogne daignèrent lui répondre.


Et voilà :D

Hésitez pas à me laissez vos avis en coms et vos commentaires. Si y a des choses à changer, tout ça tout ça.

On se revoit au prochain chapitre ;)