Tout appartient à Edward Kitsis, Adam Horowitz, et quelques autres. Vagues spoilers sur la seconde partie de la saison 1, mais pas sur la fin.
Ecrit pour un mème d'horreur pour Halloween, sur les thèmes Violence érotique et Cannibalisme. Il y a aussi une vague mention de sexe non-consensuel, mais tout se passe dans l'imagination de Regina, rien n'arrive aux personnages, en pratique.
Oh, si elle avait même un peu de magie, fulmine Regina intérieurement. Ce serait si simple de se débarrasser d'elle, cette Emma Swan qui ose lui voler l'amour de son fils.
Si elle le pouvait, elle attendrait une de leurs altercations passionnées devenues habituelles - Emma ne semble pas craindre bien fort de se retrouver seule avec Regina, et cela en devient d'autant plus nécessaire d'imaginer un monde où pour cela elle aurait terriblement tort. Alors Regina ironiserait sur la grande affection qu'Emma a pour elle - sans raisons, cela lui vient comme cela - et elle pointerait, toujours pour se moquer, la poitrine d'Emma du doigt.
Puis elle lui arracherait le coeur.
Bien évidemment.
Même s'il restait à Regina assez de pouvoir, ce serait quelque peu différent, bien sûr dans ce monde sans magie. Plus matériel, moins purement symbolique. Il faudrait du temps aux veines qui le relient au reste du corps pour se refermer, et le sang goutterait, tacherait les vêtements d'Emma, coulerait sur la main de Regina. Du sang se logerait sous ses ongles. Ce serait moins propre, bien sûr, mais dans un cas aussi personnel, certainement encore meilleur, et Regina jubile d'en imaginer chaque goutte, dans une rêverie qui la transporte.
Et ensuite ? Oh, voir Henry revenir vers elle quand il sera enfin révélé que Miss Swan est incapable d'aimer. Et ensuite... pour une raison inexpliquée, ceux qui ont perdu leur coeur et leurs émotions continuent de supplier merveilleusement bien.
Et même quand Henry aurait perdu tout intérêt, quand Regina elle-même aurait assez joué... c'est un trop beau fantasme pour le terminer juste en broyant ce coeur entre ses mains douces, comme elle l'a toujours fait, comme sa mère le faisait. Non, elle le dévorerait, doucement, petite bouchée par petite bouchée, et elle laisserait Emma regarder.
Peut-être même serait-elle assez généreuse pour laisser Emma aimer cela, juste un peu, juste une minuscule fraction de l'âpre satisfaction que Regina obtient juste à imaginer cela, le souffle rapide et les yeux mi-clos.
